Un de mes premiers textes, il doit dater de 2012, à une époque où je pense que la géographie réglerait tous mes problèmes.

C’est vrai que je me sens toujours mieux ailleurs que chez moi, un comble. Si depuis j’ai compris que le bonheur est un état d’esprit et non un lieu, il reste cette envie de partir, de voyage, d’être nomade.

Paris, je crois qu’il faut qu’on ait une discussion
Qu’on prenne le temps d’aborder notre relation
Il serait temps qu’on se quitte Panam’
Regarde donc mes yeux, je n’ai plus la flamme
Crois-moi je te respecte, toi la vieille dame
Mais plus vite on se quittera, plus vite en paix sera mon âme
Paris, notre histoire commune ne rime plus à rien
Tu peux me reprocher de ne pas y mettre du mien
Je suis un animal qui a besoin de calme dans sa zone
Et toi Paris, tu n’as de sauvage que ta faune
Tu me donnes mal à la tête et je n’en peux plus de l’aspirine
Paris, tu es une rose, mais je ne ressens plus que tes épines
Paris, quiconque tomberait sous ton charme
Quand moi je m’y noie dans un torrent de larmes
Moi je n’aime pas le bruit, et toi tu n’es que vacarme
J’aime le calme et l’agitation est une de tes armes
Paris ta météo et ton ambiance me font m’enrhumer
Je ne parle pas des bouchons et de ton atmosphère enfumée
Paris, force est de reconnaître que ton ciel en nuances de gris
ça m’a rendu maussade et a contribué a me rendre aigri
Paris, hormis quelques aventures je n’ai connu que toi
Mais aujourd’hui a tes cotés je me sens par trop à l’étroit
Notre union relève plus de l’arrangement que de l’amour
Je reconnais sans peine que tu vaux bien quelques détours
Paris, ils sont des millions à vouloir te conquérir
Mais moi je veux que le meilleur, et toi tu m’offres le pire
Aujourd’hui notre relation est un incessant conflit
Qui m’empêche de dormir et me retourne dans mon lit
Fruit de mes cauchemars, loin de toi quand je rêve
Car loin de toi, je rêve que notre histoire fasse une trêve
Non Paris, ne me retiens plus je veux être libre
Ne plus être obligé chaque soir d’être ivre
Pour oublier l’idée que je m’endors à tes côtés
A force de m’y piquer, a toi je ne veux plus me frotter
Paris, dès que je te quitte quelques jours, je revis
Je crois que simplement tu ne me fais plus envie
Je ne veux pas te faire de la peine, mais je te déteste
Si je rentre tard le soir, c’est que je te fuis comme la peste
Et quand parti en week-end, je rentre, c’est avec rancœur
Et mes migraines du dimanche soir sont en fait des maux du cœur
Et chaque fois que je te revois, ce n’est plus qu’avec haine
Car ce sont d’autres contrées que mon cœur a fait reine
Je t’écris comme on écrit une lettre de rupture
Pour moi, tu es le passé, et moi je veux rêver au futur
Alors il est temps pour nous de nous éloigner
Des souvenirs mais pas de regrets, mes amis peuvent en témoigner
Paris ma ville je te quitte
La vie avec toi par trop m’irrite
Je ne veux plus que mes espoirs s’effritent
Dans une maison qui seul le noir abrite
Même si je sais qu’on devra encore cohabiter
Sache que ma tête, il y a longtemps qu’elle t’a quitté

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