19. Le flambeau des espérances

Parfois tout semble sombre,
Quand la lumière vacille
Quand l’orage laisse ses décombres,
Plus qu’une infime étincelle qui brille
Modeste éclat dans la pénombre,
Horizon plus fin qu’une brindille
Et si tu ne peux voir que l’ombre,
J’y vois une étoile qui scintille

Car j’ai longtemps porté le lourd fardeau des noires errances
Chemin de croix presque à mener au tombeau des espoirs rances
Je me suis relevé, désormais artiste à l’expo de ses expériences
Je me mets en avant pour porter haut le flambeau des espérances

De l’importance de garder la flamme
Même quand la lumière n’est pas vive
Savoir en tous cas faire preuve de calme
Même quand la tempête est agressive
Savoir écouter même dans le vacarme
Je garde toujours une oreille attentive
Savoir courber l’échine sans rendre les armes
Savoir garder le nord, c’est latitude positive

Et je suis guide de la bonne étoile,
Sur la route de la persévérance
Sur les doutes je lève les voiles
Faire le vide, l’art de perdre ses errances
Là où les maux de la faim
Dans la déroute des appâts rances,
Là où je mettrai le mot de la faim,
D’aller au-delà des apparences

Avec ferveur, j’ai donné toute ma chaleur pour allumer le sacré feu
Devenu ce porteur d’une flamme qui brille au prisme de tes yeux
Relayée, portée par tous, portée partout
L’espoir dans ce jeu est le plus fort des atouts

Je ne porte plus ce lourd fardeau de mes noires errances
J’ai marché pour porter au tombeau désespoirs rances
Je t’ai montrée comment être fier, à l’expo de mes expériences
Je t’ai montrée comment porter haut le flambeau des espérances

03. Introspection

A ce moment-là, l’émotion brute des premiers jours post 20 septembre commence à retomber mais je cherche à tirer les enseignements de cette période, comment j’en suis arrivé à changer ainsi.
En réalité, je distingue 3 étapes :
– une étape longue, de préparation, environ 4 ans entre le 1er juin 2015 et le 11 mai 2019, 4 ans à travailler régulièrement avec une coach, à libérer doucement les rouages de mes émotions, à mettre des mots sur les maux, à analyser et comprendre mon fonctionnement, à parler de mes TCA. 4 ans pour 10% du résultat.

– une deuxième étape de 4 mois, de mai à septembre 2019, pour écrire des dizaines de textes (des textes positifs, des textes sur la force des mots, des textes sur les addictions, des textes sur mes passions et mes projets et ce « cœur de sportive » où je parle de Chloë, et où finalement ce sera aussi ton histoire), pour affronter des peurs (la mort, la précarité, l’infirmité) , pour écouter des dizaines et des centaines de vidéos sur le développement personnel, pour lire aussi plusieurs ouvrages sur la communication, la philosophie, pour accompagner Merryl, une période pour sentir que je vis, pour trouver une place et un équilibre. 4 mois pour 30% du résultat

– une troisième courte, intense avec le réveil de mon instinct animal, l’explosion de tout ce qui était remonté à la surface, comme un tremblement de terre ce 20 septembre, une secousse et un tsunami d’émotions qui déferle sur ma vie du départ de la course le 22 septembre à la soirée du 25 septembre chez toi. 4 jours pour 60% du résultat.

Tout ça n’a pas été le fruit du hasard, un long travail mental, que je t’invite toi aussi à réaliser, plutôt à poursuivre, aller au fond de ton âme, de ton cœur, briser ta carapace, tout faire remonter à la surface.
Crois-moi ça en vaut la peine, merci de ces mois, de ces années peut-être que tu m’as permis de gagner.

J’ai découvert un nouveau sport, une sorte de spéléologie
J’ai sorti ma lampe torche, m’éclairer comme idéologie
Un détour sous mon épiderme, soulever les couches profondes
Je m’en vais palper et sonder mon âme vagabonde
Labyrinthe dans lequel je me suis perdu de nombreuses années
A m’y perdre sans fin, avant qu’enfin, je m’y fasse accompagner
Maintenant je suis équipé, harnais et corde de rappel
Je m’attaque à mon cœur de pierre que je creuse à la pelle
Un soupir y fait écho et je réponds à l’appel
Se répand une onde de liberté et je la lape, elle
Quand l’été vivait son apogée, que le peuple faisait farniente
Moi je suivais mon trajet, sur mes feuilles alignant mes pensées
J’ai été affronté 3 peurs, la première, celle de l’après
Sur les routes de Charente, entre champs et près
Un texte qui s’appelle dernières volontés
J’y ai fait preuve d’une impudeur éhontée
M’imaginant devant elle, y faisant face
Je suis un mortel, je ne pourrai pas faire l’impasse
C’est de mon vivant que je dois laisser une trace
Conscient qu’avec le temps tout s’efface
J’en ai tiré une envie de vivre décuplée
Et j’ai enchaîné plus vite le rythme des couplets
Puis j’ai joué le sauvage, partant quelques jours en road trip
Une première journée de pluie, j’ai épaillé mes tripes
Je me suis séparé d’un truc qui me faisait mal au bide
Imaginer ma vie si d’un coup, tout devenait vide
A la belle étoile, j’ai mis à bas la peur de la précarité
Que ce ne serait qu’un mauvais passage avec la bonne mentalité
J’ai vécu à l’arrache, à la roots, à la nuit étoilée
Cette peur envolée aussi vite qu’elle s’était dévoilée
Alors que la rentrée s’approchait, j’ai été plus loin dans l’intimité
Peut-être trop, à m’imaginer tétra, face à la peur de l’infirmité
Avant je t’aurais dit cash de me débrancher
Et puis j’ai compris que même ainsi, je pourrais avoir une utilité
C’est dire qu’il y a un bien un processus qui s’enclenchait
Que ma vie s’ouvrait à un univers que je devinais illimité
Deux jours avant de remporter ma plus belle victoire sportive
Preuve que corps et esprit ont une belle relation coopérative
Entre temps j’avais dû faire face à la détresse d’une proche
Coincée sous les décombres, la débusquer à coups de pioche
Elle ne m’a pas aidé la bougresse, elle a fait preuve de défiance
Mais la force des mots a fini pour nous donner mutuelle confiance
Quelques semaines plus tard, après un choc émotionnel
J’ai fait le pas ultime du voyage, à mes yeux le plus essentiel
Apprenant à accueillir mes émotions, en premier lieu la colère
A élever mon niveau de conscience, à renforcer mon caractère
J’ai enfin pu poser les mots sur ce qui m’a fait le plus souffrir
Comprenant que la vie était ce qui me faisait le plus sourire
J’ai ouvert mes entrailles
Comme un ouvre un éventail
J’ai accepté mes entailles
J’ai enjambé mes cent failles
J’ai montré que j’étais de taille
J’ai ouvert mes veines, maintenant je veux ouvrir mes vannes.
A plein, profiter de la vie, avant que la fleur ne se fane
La vie c’est sauter le canyon du doute
La vie, c’est piétiné tout ce qui me déroute
La vie, une plongée dans cet océan de possibilités
La vie, c’est grimper une montagne d’opportunités
C’est naviguer face au vent, être une figure de proue
C’est trouver la liberté après 30 piges sous écrou
Ouvrir le champ des possibles pour ne rien exclure
Abandonner ses troubles et trouver sa vraie nature
Je suis parti dans un pèlerinage nommé introspection
Voyager avec un but mais sans connaître la destination
Un voyage sans fin, mais maintenant je sais quel cap suivre
Quelles futilités délaisser et quels rêves poursuivre
Je viens parler librement de mon introspection,
Tu peux me prendre pour un gamin
Mais ne viens pas me juger si dans ton évolution,
Tu n’as pas fait le même chemin.

20. Contrôle positif

Mon texte le plus aimé sur les réseaux sociaux (70 likes et cœurs sur Facebook)
Mon texte sûrement le plus risqué mais simplement je n’ai plus peur, je me rappelle la stupéfaction et même l’ire des amis à qui j’avais annoncé le projet la veille « Vince, arrête tes conneries ! » mais non j’en ai envie. Pour la petite histoire, j’avais bien avancé le texte « contrôlé négatif » à peine plus d’un mois avant, les circonstances me font changer le titre, pas l’orientation…
On me reprochera mon soutien à Marion, ma naïveté… ? Non. A ce moment-là, je n’ai aucun doute qu’il s’est passé quelque chose mais dans mon esprit, ce n’est pas sa nature.
On est à J+12 de l’annonce de Marion et je surfe sur ma vague « état de grâce, peur de rien » ; le soir même, je publierais sur mes TCA…

J’avais prévu le thème depuis longtemps, je sais que je vais faire polémique
Mais je sais déjà aussi, avouez le, vous aimez bien quand je vous pique
Je vais y mettre tout mon cœur, quitte à rester sur le carreau, ce serait pas très fl.atteur
Je vais me démasquer, aujourd’hui c’est le sang de ma plume qui passe au révélateur
Un soutien sous forme de contrepied sémantique à ma petite sœur d’arme
Merde je peux pas me tromper, c’est la même pureté que j’ai vu dans nos larmes
Bref vous avez un peu compris je vais poser ma prose sur le fil de la seringue
Mais j’ai confiance ça fait des plombes que ma plume est mon meilleur flingue
Et je l’ai chargée de mots et de concepts que je vais porter au naturel
Je vous ai déjà offert un échantillon, mon flacon est tout sauf artificiel
A peine parti, je me shoote par Emission de Positives Ondes
Je m’en mets plein les narines et je profite de chaque seconde
Je me dilate les artères à chaque bouffée que je prends de la nature
Je suis accro au vélo, addict comme on le serait à une drogue dure
Peu importe le terrain, je me Lance et file comme un a.stéroïde
Livré comme sur un plateau, peu importe qu’il soit rond ou ovoïde
En fait ta mine me suspecte d’avoir recours aux hormones
Ma production d’émotions est endogène alors ton test, oh, s’errone
Car oui je suis contrôlé positif aux endorphines que je sécrète
Regarde mon encéphalogramme, j’ai un petit vélo dans la tête
Chaque sortie sonne en moi comme une bouffée d’oxygène
Je dois plaider coupable que j’ai le vélo dans mes gênes
Corps et âme sont suspendus au temps que dure mon parcours
Il se produit tant de sensations que j’en suis jamais à court
Je sale une soupe de mille et une saveurs, au goût de l’effort
C’est très stimulant de sentir que ta passion te rend fort
Sur le vélo, j’injecte en moi tellement d’Emotions Puissantes et Orgasmiques
Ca me parcourt les veines, plus efficace que n’importe quel antibiotique
Et s’il est avéré que chaque descente m’offre sa dose d’adrénaline
Je reste toujours sous contrôle, haussant mon taux de dopamine
Et une petite piqûre de rappel à tous ceux qui doutent
Sur le vélo, c’est à la positive attitude que je me shoote
Ma pratique cycliste peut être excessive mais ça reste inoffensif
Un besoin, qu’au niveau de mon état d’esprit je sois contrôlé positif

11. L’enfer des TCA

A ce moment-là, c’est bien le texte le plus difficile à accoucher, mais le bébé doit sortir maintenant, le terme est dépassé depuis longtemps.

J’avais espéré être capable d’abord le sujet un an plus tôt, une promesse que je m’étais faite le 25 août 2019, jour de mes 34 ans, où, si j’avais gagné, j’aurais parlé de mon expérience…

Quel regret… Le bon moment c’est toujours maintenant… Ah si j’avais été capable de m’en libérer ce jour-là… Marion ne serait elle pas plus facilement venue me parler de ses problèmes ? Peu importe, les si ne changent pas le monde réel ! Nos actions si ! Alors j’en parle, pour moi d’abord, pour me libérer de ce fardeau, de ce boulet trop lourd désormais à porter pour moi, et puis l’armure a sauté…

J’ai besoin de me sentir libre aussi, j’ai besoin d’être moi-même. Si je dois être attaqué, autant que ce soit pour ce que je suis. Voilà ma blessure, vous la voyez, vous la connaissez et je l’assume.

Beaucoup viendront me parler de leurs soucis du même ordre. Ça ne mettra pas un terme aux miens, mais ça aidera à changer ma façon de les percevoir.

J’ai souvent des phases qui pourrait se partager dans le Gorafi
Mais en vrai comprends que mes textes sont mon autobiographie
Là encore je m’apprête à parler de Vincent
De cette histoire qui dure depuis environ vingt ans
Prit racine au siècle dernier, on payait alors en francs
A l’échelle de ma vie, ça en représente 60%

On va parler de ce qu’on appelle troubles du comportement alimentaire
Changement de silhouette, quelques roubles pour le compartiment vestimentaire
Je l’annonce un peu brutalement, désolé si je jette un froid
C’est vrai qu’à 20-30 kilos près, ben j’ai toujours fait le même poids
D’un adolescent bouboule qui décide de devenir athlète
Quelques mois sur la bonne voie avant de s’y casser la tête

De grignotages gargantuesques, où je me suis empiffré de calories
Trop intenses et trop nombreux pour espérer monter de catégorie
Puis parfois des petites périodes à faire la limace, à se nourrir de feuilles de salade
Les deux extrêmes et dans les deux cas, ce qu’il faut pour se rendre malade
Un problème devenu complexe qui m’a rendu associable
Une torture émotionnelle que de partager un moment à table

Ça contribuera à des blessures plus graves, à y laisser ma colonne vertébrale
Comme un témoin des plus belles années, envolées comme le vent par rafales

Il y a quelques années, ça m’a envoyé à deux doigts du cimetière
Et bien en place dans ma poitrine, j’ai érigé un cœur de pierre
J’en garde une plaie ouverte dans mon âme que je voile pudiquement
Une belle cicatrice à l’avant-bras, que maintenant j’exhibe fièrement
Elle montre de la force dans la faiblesse, peut-être celle d’être un survivant
De m’être toujours relevé dans l’échec, d’être allé et d’aller toujours de l’avant

De ces milliers de kilomètres fait uniquement pour compenser,
Lutter contre mes excès, un besoin plus vital que ce qu’on pensait
Des tonnes de fonte et de sueur pour garder une carrure athlétique
J’ai développé une autre addiction, je suis devenu bigorexique
Mon poids, encore aujourd’hui, je ne peux pas dire que je m’en balance
Mais peu importe les chiffres ou le miroir, je sais qu’il faut que j’avance

J’ai été fort trop longtemps maintenant faut vraiment que je le sois
Bien entendu, ils sont si peu dans la confidence, et cela va de soi
Je crois qu’on peut dire que c’est ce qui nous avait fait nous rapprocher
Ensemble dans la lutte, on trouvait quelqu’un sur qui se raccrocher

À chaque fois que je repousse le moment d’en parler, je m’apostrophe
Si j’avais eu le courage plus tôt, j’aurais pu éviter quelques catastrophes
Si j’avais eu la force d’en parler j’aurais peut-être pu changer l’histoire
Peut-être que ma petite sœur, tu n’aurais pas eu tous ces déboires

Maintenant je me dois d’en parler, pas franchement que j’en ai envie
Mais peut-être qu’avec mes mots je contribuerai à sauver une vie

Petit message à tous ceux dans la souffrance
Je crois bien que nos vies méritent mieux que nos silences
Parce que je peux témoigner maintenant serein d’avoir eu envie de mourir
Symbolique qu’à mon écoute, j’espère pouvoir t’offrir de quoi te nourrir
Même dans la souffrance, quelque part mon cœur n’a jamais cessé de sourire
Ma porte ne sera jamais fermée à tous ceux qui ont envie de s’ouvrir
Passe à la maison, tu trouveras du thé chaud et mon oreille écoute attentivement
Ainsi qu’une main posée sur ton épaule ou ton avant-bras et un regard sans jugement

J’ai passé deux décennies à rester la tête dans le sable
Il a fallu un éclair dans mon ciel ; devenu mentalement infranchissable
Maintenant je suis prêt à affronter toutes les critiques sur mon vécu
Je t’invite à le faire ; anti fragile je me renforce quand on me tape dessus
J’étais prêt, je ne le savais pas, mais maintenant j’en suis sûr
Enfin convaincu que je laisse derrière moi les années les plus dures

J’avais fait de la souffrance ma meilleure amie, pour lutter contre la solitude
Mais en réalité j’ai fait fausse route, la souffrance n’a pas de sollicitude
Aujourd’hui je viens violer ma pudeur pour moi, pour toi, et pour le monde
Que tu souffres d’une silhouette normale, fragile ou un peu plus ronde
Beaucoup de regards vont changer d’avoir jeté ça comme une bombe
Peut-être que ce sera bien plus utile que de l’amener au fond de ma tombe
Elle m’a donné mal au ventre, mal au cœur et mal au corps
Elle m’a donné mal hier, me donne et me donnera mal encore
Maintenant vous savez combien je me suis construit dans la souffrance
Je trace mon chemin, demain j’espère faire preuve de résilience

42. L’ENFER DES TCA (02/10/2019)

02. Un Homme est né

Mon premier texte de ma seconde vie, celle qui a commencé à peine une semaine plus tôt.

Comme je t’ai dit pardon sur le texte précédent, je voulais d’abord te dire MERCI d’avoir autant contribué à faire de moi l’homme que je suis devenu en quelques mois.

Ce n’est pas face à ma propre souffrance que j’ai été capable de briser mon armure, ma carapace, ma coquille…

D’un œuf, on dit normalement que lorsqu’il se brise de l’extérieur, la vie s’arrête et que, lorsqu’il se brise de l’intérieur, la vie débute…

J’étais prêt à sortir de cette coquille mais c’est toi qui l’as fendue.

Comme ces jours ont fait de moi un Homme, j’espère qu’ils feront de toi aussi à jamais une Femme.

 

UN HOMME EST NE
10 jours,
240 heures,
14400 minutes,
864000 secondes,
le décuple de pensées,
et une infinité d’émotions,
Intense
Le premier mot auquel je pense
Puissant
Comme l’ensemble de ce que je ressens
Fort
Comme la façon dont j’en ressors
Sensible
Si je l’exprimais de façon crédible
J’ai enlevé l’armure, pour partir au combat
Pour en revêtir l’amie qu’on porte à bas
J’ai tout enlevé, jusque ma feuille de vigne
J’ai foncé tête baissée, comme un joueur de 1ère ligne
J’ai cherché les solutions, pris à bras le cœur le problème
J’ai été bon, j’ai été nul, j’ai seulement été moi-même
J’ai été excessif, comme on peut l’être avec ceux qu’on aime
A en perdre le contrôle, je ne maîtrise pas tous les rouages de mon système
Il a fallu être fort, il a fallu rassembler, j’ai pris ça comme une mission
J’ai connecté les points entre eux, trouvé la fluidité de mes émotions
Une aventure humaine s’engage, m’ouvrant de nouvelles perspectives
Être le bon, la brute, le truand, être doux comme te lancer des invectives
Car mon cœur était en alerte rouge, j’ai piétiné mes doutes
Je me suis livré comme si on avait mis mon cœur sur écoute
J’ai senti le danger et là s’est dressé mon cerveau reptilien
Celui qui s’active quand je sens le danger guetter les miens
Peur,
Celle de perdre une partie de moi
Fierté,
Des larmes que j’ai versées pour toi
Angoisse,
D’une fin tragique qu’à un moment j’ai pu redouter
Regret,
De tes silences que je n’ai pas su écouter
Un geyser a déchiré une terre crachant son feu, vidant ses profondeurs.
Une explosion de sensations qui vident la tête, emplissent le cœur
Une existence qui prend vie, révèle un univers de couleurs
Une carapace qui vole en éclats, une vie qui prend toute sa saveur
J’ai trouvé la force dans mes faiblesses passées
J’ai affronté mes blocages, je les ai tous dépassés
J’ai rassemblé tout ce qui avait fait mon expérience
Soudainement tout ce que j’avais vécu prenait son sens
Passé le choc, j’ai trouvé le déclic après cette claque
Trop authentique peut-être au moment de vider mon sac
Mais j’espère que tu retiendras d’abord le côté bien vaillant
Maintenant on marchera côte à côte, je te promets d’être bienveillant
La violence d’un séisme, avec ses mêmes ravages
Un tsunami a balayé l’océan, oubliés ses doux rivages
Un épicentre dans lequel s’est enseveli à jamais le petit garçon
Mes masques envolés, j’ai laissé naître un homme sans contrefaçons
20 septembre 2019 comme le jour où je suis devenu un Homme
Où j’ai un engagé un combat qui dépassera tous mes podium
20 septembre 2019 comme le jour où une petite fille est morte
J’ai foi en elle, il en ressortira une Femme 1000 fois plus forte
Fluide,
Comme si tout avait coulé au naturel
Profond,
Comme si j’avais dépassé mes barrières superficielles
Sublimé
Au sens premier du terme, porté en transe
Intense,
Comme le dernier mot auquel je pense

14. Les mots

Je prends conscience que l’écriture et que ces mots qui viennent à s’échapper de mon âme, de ma plume, comme une hémorragie sont en train de me changer, de libérer ces poisons émotionnels qui ne demandent qu’à jaillir.

Je prends conscience que ces mots sont libérateurs, qu’ils sont en train doucement de prendre de l’importance… pas encore la vraie importance qu’ils auront dans les jours et les semaines qui viendront.

Pour l’instant, ils me donnent confiance… Ils vont s’avérer salvateurs, pour moi mais aussi pour d’autres…

 

Les mots m’ont transporté et même porté en transe
Puis je vous ai retranscris mes mots en toute transparence
Les mots m’ont fait ouvrir des dictionnaires
Les mots m’ont fait voyager et dépasser les frontières
Les mots m’ont fait explorer les éléments, terre
Puis ciel, terre et eau, c’est élémentaire
Les mots m’ont permis d’enrichir mon vocabulaire
Et j’ai dû les articuler, j’ai aussi développé mes maxillaires
J’ai aussi développé mes mains quand je les ai assemblés comme Légo
Ça m’a permis de grandir et de m’élever l’égo
Ce fin assemblage de lettres qui donnent l’émot.ion
Des mots qu’on murmure, d’autres qu’on chante, des mots sons
Les mots m’ont permis de construire, un vrai petit maçon
Puis aussi de casser quand je suis en mode mots de démolition
Et dans la tête les mots/maux des gens, tant de situations
Même si c’est souvent du vécu, faut quand même une dose d’imagination
Les mots m’ont fait voyager dans le temps, présent, futur, passé
Des mots qui m’ont doublé et d’autres que j’ai dépassés
Les mots m’ont fait réfléchir, mot.eur de recherche
J’ai mis des mots codés, des mots de côté et d’autres qui tendent la perche
J’ai croisé beaucoup de mots et y a des mots que j’ai croisés
Des mots mineurs que j’ai dominés et d’autres qui m’ont toisé
Les mots m’ont cultivé et d’autres m’ont capturé
Y a même des mots, maux qui m’ont torturé
Le type de mots que j’ai maudit
Les mots que j’ai cachés et puis les mots dits
J’ai analysé les mots comme dans un laboratoire
Essayé de trouver l’alchimie, c’est de la chimie l’art oratoire
J’ai exploré des anagrammes et lu le dico des synonymes
J’ai cherché des mots connus et des mots anonymes
J’ai fait le canard avec des simagrées à chercher la bonne rime
J’ai posé des mots bruts puis je les ai taillés à la lime
J’ai trouvé des mots avec lesquels j’ai ri, d’autres qui m’ont mis l’humeur maligne
J’ai rencontré des mots durs, ceux qui mettent le poing à la ligne
Des mots ridicules avec lesquels on rit de mes posts
Et aussi des mots tranchants qui font office de riposte
J’ai même essayé d’avoir des mots moralistes
Mais je n’ai pas aimé l’idée alors motus je les ai rayés de ma liste
Des mots sobres, des mots discrets, la modestie née
Et des mots orientés, des mots destinés
Des mots nouveaux, des mots anciens et des mots démodés
Des mots violents et aussi des mots modérés
Je dois le confesser, j’ai écrit des mots débiles
Puis des mots qui marquent quand j’ai fessé des cons de mots indélébiles
Parfois j’ai écrit des mots d’amour,
Des mots avec lesquels j’ai fait la cour
Des mots que j’ai décuplés avec lesquels j’ai fait de beaux dis.x.cours
Des mots longs et aussi des mots courts
Des mots anodins et des mots clés
Des beaux mots comme des mots laids
Des mots dansants qui font de beaux ballets
Et des mots cadeaux que j’ai pris soin d’emballer
Des mots à l’endroit et des mots en verlan
Des mots rapides et aussi des mots qui font des vers lents
J’ai écrit des mots partisans, des mots politiques
Et des mots à contre-courant, des mots polémiques
Puis toujours à l’esprit, la base, des mots poétiques
Et j’ai butiné des mots mielleux, des mots polléniques
J’ai volé des mots et y a des mots que j’ai fait volés
Des mots que je tenais et qui ont fini par s’envoler
Alors pour ces moments, je dis merci les mots
Pour toutes ces émotions je vous dis merci les mots

LES MOTS (31.07.2019)

09. Petit Oiseau

2 mois plus tard, je me rendrai compte que j’avais déjà écrit le même texte dix ans plus tôt au sujet d’Hellen, enfin le même sens de texte… J’en pleurerai.

2 heures plus tôt, j’échangeais avec Marion qui me demandait avec insistance de l’entraîner, je ne comprenais pas, quelque chose clochait avec elle, depuis une semaine déjà, c’était un appel au secours…

Ce texte pourtant il n’est pas pour quelqu’un en particulier, il est dans mon imaginaire… pourtant il sonnera comme l’intuition d’une connexion.

 

Par un sombre soir d’automne, froid et qui avait oublié d’être sec
Je vis au détour d’une ruelle un triste spectacle qui allait me clouer le bec
Je m’exclamais impoliment, coutumier des noms d’oiseaux
J’en voyais un beau sur le sol et je n’en croyais pas mes naseaux
Je craignais d’arriver trop tard, un petit oiseau était immobile sur le trottoir
Je me portais à son chevet, que lui était-il arrivé si tard ce soir
Quelques sons à l’accent exotique, tu en avais presque cessé de gazouiller
Petit oiseau tombé d’un nid que tu n’avais jamais connu douillet
Tu avais l’air apeuré et l’apparence d’une poule mouillée
Petit oiseau tu avais le corps meurtri et le visage souillé
Incapable de te débattre, la souffrance d’un goéland mazouté
Je lisais dans tes yeux la crainte que je te détourne mon chemin, dégouté
Je t’ai trouvé pas même revêtu d’une feuille de vigne
Petit oiseau l’air brisé sur toutes les lignes
Il faisait un froid de canard et dans mes bras, tu avais la chair de poule
Je te serrais contre moi, te donner ma chaleur et l’espoir que tu roucoules
Je passais le soir à te rassurer, à te faire des points de suture
Je nous laissais l’hiver pour que tu trouves de l’envergure
Je m’en allais de proposer un pacte, te cacher pour ne point mourir
Un nid chaud, les rudiments pour t’en sortir et de quoi te nourrir
Ces mois à te reconstruire, te prendre sous mon aile et effacer les traces
Que mon petit oiseau soit prêt à voler de façon libre et efficace
J’espérais t’avoir fourni la potion, que tu deviennes Astérix
Il ne manquait que l’amour à la potion qui ferait de toi un phœnix
Petit oiseau tu avais connu le chant du cygne tu étais remplumé comme un faisan
Je te croyais à l’abri du danger indigne de ces renards malfaisants
Petit oiseau j’allais te laisser partir, ignorant la menace des chats et des chasseurs
Petit oiseau qui avait comme projet de faire pousser des fleurs
Tu voulus forcer le cadenas verrouillé à l’amour telle une infertile fleur
Et moi impossible même de te chuchoter que tu troublais mon cœur
Petit oiseau ton regard était plus triste que le 1er soir, quand j’ai ouvert la cage
En te redonnant la liberté, j’allais te rendre à l’esclavage
Tu savais que ta route risquait de recroiser celle de ces sauvages
Petit oiseau, aucun de nous ne savait que tu entamais ton dernier voyage
Au printemps tu as repris ton envol, telle une hirondelle
Mais il n’a pas fallu longtemps qu’ils te mettent du plomb dans l’aile
Mon petit oiseau ils t’ont fait descendre et remonter au ciel
Tout ça car je n’ai pas su conjuguer notre union au pluriel
Mon petit oiseau, de toi il ne me reste qu’une plume que je t’ai volée
Celle-là même avec laquelle je t’écris adieu, toi qui t’es à jamais envolé

PETIT OISEAU (30/07/2019)

04. Le possédé

Un texte profondément déclencheur, écrit sur les hauteurs de l’Alpe d’Huez au col de Sarenne…
Qu’en aurait-il été sans cette montée au sommet du col du Galibier, la veille. Entre 2 claquements de dents sur cette montée, je me disais « tu es vraiment un possédé » pour préférer ça que revenir à ta voiture.
Je ne savais pas que ce simple petit choix, d’apparence futile, allait sûrement changer le cours de ma vie, et certainement pas seulement de la mienne.
Le choix d’une action dans le passé détermine ce que l’on est maintenant. Le choix de nos actions dans le présent détermine ce qu’on sera au futur.
C’est ce jour-là que je reprends l’écriture, avec tout ce que ça impliquera.

Face à la difficulté,
il est seul à pouvoir s’aider
derrière une âme éreintée,
il fléchit sans ne rien céder
il est habité par sa passion,
il est un obsédé
il cohabite avec ses démons
il est un possédé
il part souvent s’isoler,
à la recherche de bonnes ondes
toujours l’air pressé,
comme pour exploiter chaque seconde
la violence est familière sur sa route,
il est toujours en lutte
et quand il domine enfin ses doutes,
il ne veut pas perdre une minute
de ces êtres sans équilibre
entre la détresse et le bonheur
il veut se sentir libre
quand son horloge trouve la bonne heure
il a sa propre définition
de ce qu’on appelle le bon temps
quand il prend la bonne décision
celle de vivre son instant
il s’enivre de la nature
et de ses doux parfums
quand son âme devient mâture
lui laisse suivre son instinct
sa vie est hors des normes
il est parfois vu comme un hérétique
sa vie il lui donne une autre forme
il a sa propre aire éthique
il est habité par sa passion
il est un obsédé
il cohabite avec ses démons
il est un possédé
il est loin d’avoir de grands rêves
mais ce sont les siens
il avance jusqu’à ce qu’il crève
même s’il n’obtient rien
ou plutôt il ne rêve pas de grandeur
juste d’être lui-même
de l’espoir de la grande heure
ou la vie prend le pas sur les problèmes
il restera toujours de glace,
il restera toujours poli,
mais derrière la carapace
il ne reste que sa folie
inutile de vouloir le raisonner
il n’en fera qu’à sa tête
son monde ne fait que commencer
là où le vôtre s’arrête
ce n’est pas un rôle,
il se construit dans la démesure
quand il n’y a plus de contrôle,
que ça devient une course d’usure
il a ce besoin de s’aérer
il n’est bien que dehors
il est en quête de liberté
la seule chose qui vaut de l’or
c’est en prenant de l’altitude
le bleu du ciel et les montagnes en paysage
qu’il trouve la bonne attitude
qu’il trouve la paix, que son âme devient un pays sage
il a le regard fier,
il a le cœur lourd
comme un gant de fer
et sa main de velours
il est habité par sa passion
il est un obsédé
il cohabite avec ses démons
il est un possédé

 

LE POSSÉDÉ (10.07.2020)

18. Nos plumes

Alors que je viens de me remettre sérieusement à l’écriture et que je vais « encrer » cette identité en moi, le pourquoi j’écris transparaît dans ce texte.

Nos plumes sont des voyageurs, avides de traquer
Tout ce qu’il peut y avoir en nous de vide et détraqué
C’est là qu’elles trouveront et ça bien plus qu’ailleurs
On ne pourra y échapper on sera grillés comme des resquilleurs
Et ce même si on dévale les pistes comme de vrais skieurs
On ne pourra plus se camoufler derrière notre masque rieur
Elles se baladent, se promènent en nous et en nos songes
Elles savent déceler tout ce qui s’apparente à du mensonge
Elles n’abandonnent jamais leur parcours, crois nous qu’elles persévèrent
Comme des marteaux et même fines comme des clous elles percent les vers
Du plus profond de nous-même elles seraient une escorte
Qui mènent nos pensées du grenier à ses portes
De la tête au cœur, elles nous parcourent de la cave à l’aorte
Même si ce dernier ne bat plus, une plume elle n’est jamais morte
Nos plumes sont un duvet quand elles caressent avec douceur,
Sensualité quand elles titillent de leurs vestilles, jeu des mots lisses
Nos plumes sont une massue quand elles tapent avec douleur
Quand de la pointe du calamus, elles piquent pour qu’on démolisse
Nos plumes sont une épée, pointe d’un glaive qui portent nos idées haut
Nos plumes sont une armure quand il s’agit de défendre nos idéaux
Nos plumes sont des éponges quand nos maux deviennent larmes,
quand nos âmes sont maux
Nos plumes s’allongent quand nos mots deviennent l’arme,
que nos lames sont mots
Nos plumes sont une bouée de sauvetage qui nous guident dans la tempête
On s’accroche à nos plumes comme à une branche
Elles noircissent les feuilles dans nos nuits blanches
Quand on sombre au plus clair de la nuit noire
Elles reflètent l’ombre de nos ennuis dans nos miroirs
Elles sont des écoutilles par lesquelles sortent tant de flow de nos têtes
Nos plumes sont notre moyen d’expression comme il y en a tant d’autres
Chacun son issue de secours, à vous de trouver la vôtre
Si les sons ne sortent pas alors sur papier écrivez les
Mais si vous êtes plus bavard que buvard, levez-vous et criez les
Peu importe la façon la plus facile de faire passer son message
Faites le sortir de vous, ce sera dur quel qu’en soit le ton, mais sage
Car si on garde ce feu en nous, nos cerveaux finiront par s’enfumer
Comme il n’y a point fumée sans feu nos âmes et nos corps qui finiront par se consumer

 

NOS PLUMES (18.12.2018 + 26.07.2019)

 

01. Passion

J’écris ce texte à l’aube de l’hiver 2015, alors que je viens de reprendre doucement le cyclisme, après ma fracture du bras un mois auparavant.

Je subis à cette occasion ma première vraie blessure. Cette passion brûlante, dévorante, me manque. On se rend d’autant compte qu’une chose nous manque quand on en est privé.

 

Je ne trouve plus mon Larousse alors j’écris ma propre définition
A mi chemin entre partage et patience se trouve le mot passion
Associé souvent à l’amour ou la religion, elle est une clameur
Un séisme émotionnel dont l’épicentre est l’âme ou le cœur
D’une façon ou d’une autre chacun pourra la ressentir
Elle dirigera actes et pensées pour le meilleur et pour le pire
Pour chacun de nous, c’est un puzzle aux différentes facettes
Car la passion est une aventure où chacun compose sa recette
Elle aura chez chacun sa propre forme, ne vous risquez pas à le juger
La passion est une chose noble, que l’on protège de vos préjugés

J’ai parfois perdu le sens de ma vie, à en perdre la raison
A en lire tout un bouquin, je n’ai gardé que le mot passion
La société lui dira qu’y renoncer est le seul choix légitime
Que continuer le combat apparaîtra pour elle une folie ultime
Rappelez vous qu’un passionné est habité par sa foi
Qui au fond de lui aura la conviction de faire le bon choix
Quitte à tout brûler, à tout perdre, il gardera son âme intacte
Sa vie sera rude et son combat aura son lot d’impacts
Mais s’il jette l’éponge, il ne sera plus jamais lui-même
Au passionné l’abandon comme au croyant le blasphème

J’ai ouvert mon dico de synonymes, il m’a indiqué ardeur et émotions
Au pluriel, car elles se décuplent quand j’évoque le mot passion
Il s’inscrit dans un contrat, de ceux auquel on est fidèle
Une sorte de pèlerinage, à leurs yeux un voyage essentiel
N’essayez pas de les raisonner, la foi guide leurs chemins
Fixés sur leur but, besoin de personne pour lui tenir la main
Leur voyage est une quête, inconnue de vos esprits
Leur histoire riche de sacrifices dont eux seuls connaissent le prix
A chaque carrefour, son engagement demandera des preuves
Mais la rage de vaincre surmontera toutes leurs épreuves

Sur la carte, je n’ai pas trouvé de territoire nommé passion
Puis j’ai compris que c’était un voyage et non une destination
Qu’elle nous habite, que ce n’est pas un mirage
Même s’il est souvent impossible de lui donner un visage
Bien d’autres mots lui viendraient en écho, chatouillant les 5 sens
La passion est une direction, on suit les flèches qui avancent
Pour les plus tourmentés, ce sera un sens unique pour l’équilibre
Un chemin précaire et sinueux mais le seul pour les rendre libres
La passion est une tornade capable de renverser des destins
Si tu la croises sur ta route, elle pourra réaliser tes desseins

Je ne trouve plus mes mots mais je reconnais ma passion
Elle est ancrée en moi et m’habite comme une obsession
A terre ou dans les cordes, n’avoir de cesse que d’avancer
Là où la raison s’arrête, la passion ne fait que commencer
Savoir qu’y renoncer serait la plus grande des bêtises
Que notre âme ne survivrait pas à cette traîtrise
Elle coule dans notre sang, elle est notre orgueil
Car jamais de nos rêves on acceptera de faire deuil
Et si jamais tu réussis à nous changer, à ce qu’on quitte cette vocation
C’est qu’on s’était trompés de terme en employant le mot passion.

(PASSION – 15/12/2015)

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