L’audace

L’audace, un mot qui me plaît, sa définition encore plus « action qui brave les habitudes et qui porte à des actions difficiles, au mépris des obstacles »

« Le tout dans l’audace c’est de savoir jusqu’où on peut aller trop loin » (Jean Cocteau)

C’est un concept justement nouveau pour moi, sortir du cadre, sortir de ma zone de confort, aller titiller mes anciennes limites et en faire mon terrain de jeu de ce qui était un no man’s land hier.

La confiance en soi me donne cette audace, celle qui ouvre tant de nouveaux horizons, d’abord celui d’être soi-même et de laisser exprimer ses vrais talents, son vrai univers.

L’audace c’est s’autoriser à jouer avec les bonus du jeu, c’est s’autoriser à explorer toute la palette des couleurs de la vie, exploiter les mélanges de tons les plus surprenants, c’est peindre sa vie avec un pinceau mais pourquoi pas une brosse à dents ou une canne à pêche, c’est s’autoriser les idées les plus saugrenues et les univers les surprenants.

L’audace c’est ne pas se limiter aux sentiers tracés mais passer à travers les arbres, c’est créer sa propre route en croyant en ses idées et en suivant sa foi, c’est remettre en question ses croyances et sa routine.

C’est se dire, tiens, et si je faisais différemment, et puis si j’essayais.

C’est prendre le risque de se surprendre soi-même, de se dire « c’est moi qui ai dit ça, c’est moi qui ai fait ça » ?

L’audace c’est d’entreprendre un nouveau soi

L’audace c’est se réinventer, mieux, c’est se recréer.

Je me suis cherché, je me suis perdu

Alors oui je me suis cherché
Parce que je m’étais perdu
On dira que je suis perché
Toujours mieux que d’être pendu
On pourra dire que j’ai pêché
Même que je me suis vendu
Mais je viens ici pour prêcher
Que la vie mérite son dû

Au final je me suis trouvé
Et je l’ai fait sans GPS
Parce que je me suis prouvé
Plus fort que la détresse
Comme un homme peut avouer
Qu’il a besoin de tendresse
Comme je suis bien éprouvé
A la douceur que le temps presse

 

Je me respecte

Tu ne m’entendras plus dire « je suis une merde, je ne vaux rien »

Attention ça ne veut pas dire que je ne fais pas d’erreurs. Et tu m’entendras dire « j’ai fait une erreur, je me suis trompé, je ne suis pas fier de ce que je viens de faire »

Mais je me regarde avec bienveillance et indulgence

Ça ne m’empêche pas d’être exigeant, d’attendre beaucoup de moi, de rechercher l’excellence

Ça ne rime pas non avec prétentieux je ne me prends pas au sérieux, mais je fais les choses sérieusement et simplement, je me respecte.

La canette de soda…

Je me tape un délire sur une canette de soda … Tu la vois, tu en as envie, tu la saisis, la caresses, elle te fait frémir par sa fraîcheur et la rosée qui coule de son corps, une goutte vient saisir ta peau, tu laisses onduler tes doigts sur elle, jusqu’à son opercule, ce petit déclic quand tu la dégoupilles, un petit soupir d’excitation quand son souffle effleure tes oreilles, tu y trempes fiévreusement tes lèvres, tu la goûtes, ton poil se hérisse à sa fraîcheur, tu la savoures, jusqu’à la dernière goutte, un frisson te parcourt, tu la secoues, il n’y a plus rien. plus de sensations, plus d’émotions …

 

… Et puis, et puis tu la jettes à la poubelle, elle se recycle et connaitra de nouvelles lèvres, oui ma canette est à l’image de l’amour.

 

 

Ultimatum

6 mois, c’est le temps que j’avais demandé… Je n’ai pas eu 4 semaines, il ne m’aurait fallu que 4 mois…

La vie ne laisse pas toujours le temps, mais j’ai fait de cet obstacle une opportunité, il restera pourtant à jamais cette pensée mélancolique, et si elle m’avait laissé ce temps…

Comme un ultimatum à échéance
Quand s’évanouit l’ultime chance
Dans le fracas des silences
La plus grande des violences

Quand s’envolent les promesses
D’où vient naître la détresse
Je ne l’ai pas laissée être maîtresse
Pour qu’un nouvel espoir naisse

Je n’ai pas compté les soirs
Où le ciel s’ancrait de noir
J’ai pleuré dans mon miroir
Mais je n’ai pas perdu l’espoir

Je ne fais que de mon mieux
Je n’ai pas laissé faire les cieux
Je suis allé chercher dans mes yeux
J’ai fait le choix d’en être heureux

Une tempête a emmené ma maison de bois
A terre je n’ai pas perdu ma foi
La force de me relever une nouvelle fois
Celle de me bâtir un nouveau toit

J’aurais pu refermer les portes
J’aurais pu m’ouvrir l’aorte
J’ai choisi une voie plus forte
Celle de renaître en quelque sorte

Comme faire demi-tour dans une impasse
Vivre avec des plaies que le temps efface
Le cœur saigne mais les battements passent
Il a appris la force de faire face

L’ultimatum est arrivé à échéance
La vie m’a offert la vérité en évidence
J’avais envie mais au final quelle importance
J’ai cru en la vie, elle m’offre une autre chance

 

ULTIMATUM (28/01/2021)

Guerrier

Le bilan de la guerre de ces 3 mois de 2ème confinement, oui j’ai réussi à trouver la paix et il a fallu passer par une guerre intense.

Le guerrier est celui qui choisit ses combats, qui sait être en paix avec lui-même aussi…

 

Il y a 3 mois j’écrivais en guerre
Époque où l’ombre dominait la lumière
Alors je suis parti croiser le fer
J’en suis revenu plus droit et fier

J’ai d’abord laisser mes plaies suppurer
C’est à vif que j’ai dû mon cœur suturer
A ma vie quelques lignes à raturer
Comme mon âme qu’il a fallu rassurer

Il a fallu naviguer, à la boussole et au compas
Apprendre à accepter, qu’il n’était que vain combat
Il a fallu du temps pour mettre le masque à bas
Pour que le cœur apprenne ce que la tête savait déjà

Il a fallu apprendre la sagesse à ma passion
Quand ma poitrine me consumait comme un tison
Il a fallu du temps à mon esprit d’amener l’âme à la raison
Mais ma tête a fini par mettre mon cœur au diapason

3 mois et près de 2000 pages
J’ai mis ma plume et mon cœur en ouvrage
J’ai tout posé, j’ai violé tous mes outrages
Pour accoucher de la vie et de sa rage

Je suis allé sur le champ de la sémantique
J’ai posé les bons mots en thématique
Bleu d’une fleur parfois un peu romantique
J’ai su être gladiateur, mode Rome antique

Je reviens sans armure superficielle,
Balafré, armé d’un bon tissu cicatriciel
Et une paire de couilles mode triple X-L
Car c’est dans la résurrection que j’excelle

Des hauts et débats, telle une fermeture éclair
Je suis venu j’ai vu et j’ai gagné ma guerre
Je sais que rien ne sera plus comme naguère
Je serai grand, je serai droit, je serai fier
Entre blanc et noir, je vois mon ciel en gris clair
Frais comme l’herbe j’ai le cœur en port ouvert

Ne confonds pas le soldat et le guerrier
Je reviens le poing brandi comme un destroyer
Je viens hurler mon cœur à gorge déployée
Paroles choisies, vocabulaire choyée
Maître de mon gouvernail, cap sur une profonde paix
Mots en champ de bataille et la plume comme épée

Pieds dans la terre, regard vers les sommets
Des racines bien ancrées et des ailes dépliées
Je me sens à ma place, de ma tête à mes pieds
Je suis libre et fier, comme peut l’être un guerrier

 

 

GUERRIER (23/01/2020)

L’ultime heure

S’imaginer le dernier jour de sa vie, avoir le moins de regrets possibles, avoir le sentiment d’avoir fait de mon mieux…

Un bon programme pour ce jour qui, inévitablement, arrivera.

Quand viendra l’ultime heure,
Quand mon histoire sera finie
Je m’en irai sans peur,
La fierté du devoir accompli

Peu importe ce qu’il y a derrière,
Le vide, la pénombre, la lumière
Je pourrai fermer les yeux le regard fier
J’aurai fait de mon mieux de mon hier

Tout n’aura pas été bien,
Tout n’aura pas été beau
Après tout je n’étais qu’un humain
Je n’emmènerai rien au tombeau

Si ce n’est pas dans ma mémoire
Souvenirs insaisissables d’espoir
De ces moments face au miroir
De ces instants qu’il fallait voir

Elle méritait bien de se vivre
Avec intensité, pleine existence
Elle méritait même un livre
Chaque vie mérite sa chance

Derniers moments comme une danse
Symbole de ce temps qui avance
Mon cœur vacille, mon âme balance
Ultime instant avec le grand silence

Il n’y aura ni plainte, ni peur
Et elle ne me laissera pas envieux
Je n’ai pas crainte de l’ultime heure
Car je saurai avoir fait de mon mieux

Paisible je serai l’âme en paix
Profonde comme une expiration
Je n’aurai pas le poids des regrets
Légèreté sera ma sensation

Qu’importe quand arrive ce moment
Comme la vie il n’est qu’un instant
N’en est-il pas d’ailleurs son pendant
Je prends la vie, elle rendra son temps

 

 

L’ULTIME HEURE (14/01/2021)

Le temps

Tant que je te tends ce temps…

Qu’y a-t-il de plus précieux à offrir à l’autre que du temps ?

Qu’il soit pour écouter, pour partager, pour aider, pour réconforter ou simplement apporter sa présence. Être présent, c’est une dimension spatiale, mais avant tout une dimension temporelle, le temps présent, être disponible maintenant, donner son attention. Une présence totale, de la chaleur et tous les sens en éveil, voir, écouter, sentir, percevoir, goûter, toucher et sonder l’âme.

Offrir son temps, c’est offrir un cadeau d’une valeur inestimable, C’est offrir un bout de soi dont on sait qu’il s’en va à jamais, un crédit que la vie ne pourra jamais nous rembourser, c’est simplement s’offrir soi en faisant don à l’autre qu’il est une priorité.
Il est une offrande.

Offrir son temps, c’est dire à celui à qui on le partage : tu es mon focus, tu es ce qui compte le plus pour moi dans l’instant.

N’offre pas ton temps à n’importe qui et sois reconnaissant de celui qui te fait don de cette partie de lui.

Informations

www.vincentmartins.fr

Restons connectés

Copyright © 2024. Tous droits réservés Vincent Martins

Write a review