10. J’aimerais trouver

Un premier texte d’amour au répertoire, il est amusant que je mets dans la peau d’une femme, que pourrait-elle trouver en quelqu’un comme moi ?
Il sera aussi la base au plus complet « celui qui », quelques semaines plus tard.

 

J’aimerais trouver celui qui comprenne mes maux sans devoir parler
J’aimerais trouver celui qui me motive quand je me laisse aller
J’aimerais trouver celui qui m’enlève la peur d’aimer
J’aimerais trouver celui qui devine mes besoins sans que j’ai à les exprimer
J’aimerais trouver celui qui me tienne la main devant la foule
J’aimerais trouver celui qui me protège dans la puissante houle
J’aimerais trouver celui qui m’accepte avec ce que je n’accepte pas de moi
J’aimerais trouver celui qui se dévêtait pour m’habiller quand j’ai froid
J’aimerais trouver celui de qui la poitrine est le meilleur oreiller
J’aimerais trouver celui auprès de qui je rêverai même éveillée
J’aimerais trouver celui qui m’apprenne à m’aimer comme je suis
J’aimerais trouver celui qui reste près de moi-même quand je le fuis
J’aimerais trouver celui qui éponge et sèche mes pleurs
J’aimerais trouver celui qui panse les blessures de mon cœur
J’aimerais trouver celui qui soit patient devant mes blocages corporels
J’aimerais trouver celui qui m’initie et développe mes plaisirs charnels
J’aimerais trouver celui auprès de qui je me sens bien quand je me lève
J’aimerais trouver celui auprès de qui je peux espérer toucher mes rêves
J’aimerais trouver celui qui me pousse chaque jour à devenir meilleure
J’aimerais trouver celui qui me fera comprendre le sens du mot bonheur
Celui dont la peau me donne la sensation du velours
Celui dont les yeux me regardent avec amour
Celui dont les oreilles écouteront mes silences
Celui dont la bouche s’enivrera de mes essences
Celui dont le nez savourera les parfums
Celui dont les 5 sens seront en accord avec les miens

 

La Rose de l’amour

OH, ROSE DE L’AMOUR

Oh amour, tu es une rose et je t’ai tourné le dos
Comme par peur que tu te tues à avoir ma peau
Je t’ai saisi par la tige,
Alors tu m’as lacéré de tes épines
Je n’ai pas connu le vertige
De me serrer contre ta pulpe fine

Mais aujourd’hui, oh rose, oh douce fleur,
J’ai envie de me livrer à l’ivresse de tes saveurs
Oh rose, repousse, comme je repousse mes pleurs
Laisse-moi me tendre à la tendresse de ta douceur

Pardonne-moi, oh amour de t’avoir fui,
Laisse-moi être aimé pour ce que je suis,
Pour mon moi entier, mes défauts et mes qualités
Loin des rêves d’utopie, pour ce qui fait ma réalité

C’est contre moi que j’avais fait cette croix
J’ai remis mon cœur à l’étale, que la vie fasse son choix
Oh amour, j’ai envie que tu penses aussi à moi, à mes peines
Que tu sois là, et que tu me panses quand mon cœur saigne

J’ai envie que tu ne t’effaces pas dans le jeu,
Que tu ne restes pas de glace quand la vie appelle le feu
Oh rose de l’amour, j’ai envie,
Que tu t’épanouisses dans mon jardin
Si tu viens, si de nouveau tu fleuris
Tu trouveras ouvertes mes mains

Mais je ne viendrai pas te cueillir,
Au risque que tu ne meurs,
Je ne viendrai que t’accueillir,
Te laisser ouverte la porte de mon cœur
Car tu n’es pas ma rose, mais la rose que j’aime
Epanouis toi que je récolte l’amour que je sème

16. L’amour véritable

J’écris ce commentaire le 11 novembre, c’est amusant ça fait juste un an que j’ai pris conscience de mes sentiments.

C’était le risque, un risque que mon innocence n’avait pas calculé, celui qu’à peine entrevoir un peu de clarté d’une lucarne, mon cœur allait s’éveiller.

Mais au-delà de ce sentiment « d’amour », celui qu’on entend communément et qui, avec le temps, finira par paisiblement se rendormir, il y a toutes les autres formes d’amour dans ce que j’ai pu et peux éprouver pour toi.

Celui de l’ami qui veille sur son amie, celui du frère qui veille sur sa petite sœur, un amour profond, vrai et sincère. A jamais tu laisseras une trace unique dans mon cœur et dans ma vie.

 

C’est l’histoire d’un cœur de pierre, d’un cœur lourd
D’un cœur de glace qui fond sous le soleil de l’amour
D’un cœur qui n’avait jamais laissé la porte ouverte à personne
Qu’on avait appelé sans réponse, où les tocs tocs résonnent
D’un cœur dont on pensait les voies impénétrables
D’un mur qui s’est fissuré sous les coups de l’amour véritable

Aimer c’est ouvrir la porte de son cœur
En laisser les clés pour le pire et le meilleur
C’est donner à l’autre le droit de nous faire souffrir
C’est se mettre à nu mais encore se dévêtir
Pour réchauffer le cœur de qui l’on aime,
C’est se battre ensemble, oublier ses problèmes

C’est laisser le cœur à vif de ce qu’il l’avait agressé
C’est laisser à l’autre la voie libre pour nous blesser
Car ce type de cœur est un gouffre plein de failles
Un puits d’amour à aller explorer au fond des entrailles
Un cœur à la forte tête, qu’on pourrait croire invulnérable
Tombé au chant du cœur sous les coups de l’amour véritable

C’est ouvrir son cœur au point d’en être trop honnête
Être vrai à en dire trop mais sans rien qu’y ne se regrette
C’est s’offrir avec sa beauté mais aussi ses douleurs
Comme la rose peut s’ouvrir avec ses épines et sa fleur
C’est mettre à l’air libre ce qu’il y a de plus doux, de plus dur
L’amour véritable, ce qu’il y a en nous de plus fou, de plus pur

Une autre preuve tangible qu’on rencontre l’amour véritable
Avant et après ton cœur est un désert aux mille grains de sable
Là où est la douleur était une douce sœur
Là où la douceur n’était qu’un doux leurre
Vient pousser une plante rare, l’amour est un miracle
Qui au milieu des pierres vient vaincre tous les obstacles

Aimer c’est aussi laisser partir l’autre vers son destin
Même si l’on aime encore, laisser l’amour sur sa faim
Aimer c’est semer les fruits d’un amour sans même le récolter
C’est laisser aller l’autre vers le bonheur sans même se révolter
Aimer c’est réaliser des choses dont on se croyait incapable
Se dépasser à en être plus fort que soi, il est l’amour véritable

Parce que la vie peint et trace son chemin,
Qu’elle ne nous a pas destinés les mêmes desseins
Il viendra un jour où il faudra se dire au revoir
Alors même que mes yeux n’auront que toi à voir
Alors je t’en conjure, ce jour venu ne me dis pas adieu
Car je crois que les larmes brûleraient par trop mes yeux

Parce que la vie nous fera voler chacun de nos propres ailes
À chacun de nous d’écrire nos destins en vies parallèles
S’éloigner pour vivre chacun notre propre histoire
Se retrouver pour partager nos doutes et nos espoirs
Écrire ensemble des souvenirs qui resteront impérissables
Ne sera-t-il pas finalement pas vraiment là l’amour véritable

 

L’AMOUR VERITABLE (19.09.2020)

 

Montre-moi

Pas seulement le message d’un homme qui croyait en l’amour à ce moment-là, il est aussi le message d’un ami, d’un frère, d’un confident qui a besoin de voir qu’il existe.

Cette complicité que j’évoquais dans un texte précédent, est comme un cactus, elle n’a pas besoin de grand-chose mais elle a parfois besoin d’être nourrie, d’être arrosée, d’être choyée.

J’essaie de lire, j’essaie de deviner
Mais parfois je me sens dans l’inconnu
J’essaie encore car je suis obstiné
Mais le plus souvent je navigue à vue

Et j’ai besoin de savoir
Ce que mes yeux ne peuvent voir
Ce que mon esprit semble percevoir
Ce que mon cœur a en espoir

Montre moi
Montre moi
Montre moi tes émotions
Celles que tu caches comme un secret
Montre moi tes sensations
Promis je saurai être discret

Montre moi
Montre moi
Montre moi ton toi sans carapace
Chuchote moi ce qui te tracasse
Hurle moi ce qui te dépasse
Montre moi ce qu’il y a derrière le sourire
Chuchote moi la cause de tes soupirs
Hurle moi ce qui te fait souffrir

Montre moi
Montre moi
Montre moi qu’à tes yeux je compte
Montre moi que de moi tu n’as pas honte
Montre moi la force de ton soutien
Montre moi que dans tes yeux je peux voir les miens

Montre moi quelle est ma valeur
Regarde comme j’ai su ouvrir mon cœur
Regarde comme j’ai su montrer mes pleurs
Crache moi au visage tes peurs
Moi non plus je ne pensais pas mériter le bonheur
Mais même sur des terres brûlées il pousse des fleurs

Montre moi qu’elle a servi ma souffrance
Ne me laisse pas dans l’impuissance
Ne me laisse pas dans tes silences
Montre moi ma place, mon importance
Ne me laisse pas dans l’espérance
Ne me laisse pas dans les errances

Montre moi qui tu es quand tu es toi
Ne me laisse pas face à ce mur
Je ne suis pas un berlinois
Ne reste pas avec cette armure
Ça c’était nos vies d’autrefois
Montre moi ce qui est dur
Maintenant qu’on a une nouvelle foi
Montre moi ce qui est pur
Montre moi juste qui tu es toi

Montre moi
Montre moi
Montre moi tes doutes et tes peines
Je te montrerai que l’amour est plus fort que haine
Montre moi juste qu’ensemble on gagne
Je te montrerai que j’ai la force de déplacer des montagnes
Montre moi juste tes sentiments
Ne sois plus ce mur, ne sois plus cette pierre
Montre moi ce que tu ressens
Je suis la preuve qu’un mur peut devenir livre ouvert

Montre moi
Montre moi
Montre moi juste ton vrai toi
Comme je t’ai montrée qui j’étais moi

MONTRE-MOI (15/08/2020)

La peur d’aimer

La peur d’aimer ou plus sûrement sa maladresse quand on ne sait pas aimer, parce qu’on n’a jamais aimé avant, avec la peur qu’on n’aimera plus…

Comme si je prenais conscience, du moins que je parvenais à écrire ce mal qui m’a frappé de ne pas avoir su aimer, de ne pas avoir su être moi-même, de m’être éloigné.

Comme si je prenais conscience d’un amour impossible

Quand on aime on ne compte pas,
Mais quand on aime, tout vient à compter
Quand on aime, on devient combat
Mais quand on aime, on a peur d’affronter
Quand on aime, on a peur des coups bas
Mais quand on a le cœur haut, on peut agir contre sa volonté

Parce qu’on prend l’amour trop au sérieux
Et qu’on prend les choses trop à cœur
Alors le cœur devient furieux
Et les choses deviennent malheur

Parce qu’on a trop de pudeur,
Qu’on voudrait offrir sa meilleure version
Alors on cache ce qu’on a sur le cœur,
Pensant que c’est mieux de faire diversion

Quand ce qu’on voudrait crier,
On ne parvient plus à le chuchoter
Quand on voudrait se confier
Mais qu’on a peur de déranger
Quand on vient à se méfier
A voir l’amour comme un danger

Quand l’amour nous rend maladroit
Quand on vient soi-même s’opprimer
Quand on touche l’amour du doigt
Quand on vient avoir peur de l’abîmer

Parce qu’on a trop de pudeur,
Pour savoir comment s’aborder
Parce que l’amour nous fait peur
On en vient à se saborder

Parfois on blesse l’autre,
Comme si on voulait se protéger
Comme si de son coeur, on ne voulait être hôte,
Comme si on avait peur d’être aimé

La conviction de ne pas mériter l’amour
Alors on agit contre soi, contre nature
Et on en sort le coeur humide et le coeur lourd
D’être si tendre, d’avoir montré qu’on était dur

Parfois l’amour est une illusion,
On n‘y croit pas et on n’y a jamais cru
Alors pour éviter les déceptions
C’est mieux de se dire qu’on n’y croit plus

Parce qu’on a peur de ne pas être à la hauteur
On préfère se dire que l’amour est impossible
Même si on souffre de ces hauts de coeur
Bien on préfère laisser son coeur sans cible

Alors qu’il suffit de laisser aller l’envie
De laisser son coeur donner et recevoir
Alors qu’il suffit de laisser aller la vie
Tant qu’il y a de l’amour, il y a de l’espoir

 

LA PEUR D’AIMER (13/8/2020)

Je garde le cœur ouvert

Tss tss oui toi
« Tu sais, méfie-toi de ce qu’ils disent
Dans ton dos ils sont là, ils te méprisent
A ton sujet, ils cassent et ils médisent »

Ah ah ah
Je les connais ils font tout, que je les lise
Ils espèrent qu’ainsi ils me les brisent
Mais qu’ils me tapent, moi je les bise

Face à la haine rien ne vaut mieux que l’amour
Même si j’ai parfois le cœur gros, le cœur lourd
Alors je vous le dis sans détours
Le silence sonne mieux que vos tambours

Tourner le dos ou ouvrir le cœur.
Une simple question de choix
Entre compassion et rancœur
Choisis bien qui est ton roi
Faire rimer pardon avec bonheur
Une simple question de foi
Le bien et le mal, un seul vainqueur
Alors choisis bien qui est ton toi

J’ai la persévérance de l’eau
Celle qui vient creuser la pierre
Toujours le regard haut,
Toujours le verbe fier
Toujours le verbe haut,
Toujours le regard fier
Alors tournez moi le dos
Je garde le cœur ouvert

 

JE GARDE LE CŒUR OUVERT (22/6/2020)

De tout mon amour

Quand j’ai relu la date d’écriture, je me suis dit que tout était écrit…

« Aimer, c’est laisser l’autre s’en aller vers sa liberté

Comme un petit oiseau qu’on laisse et qu’on regarde s’envoler »

Aujourd’hui je suis heureux de savoir à quoi m’en tenir, ne plus être dans l’incertitude, ne plus être ballotté dans mes pensées. 

T’aimer c’était être prêt à m’offrir en entier, moi au complet avec mes faces sombres comme avec ma clarté. 

Accepte qu’à certains moments j’aurais besoin de me confier, même si tu ne seras pas ma confidente ultime, pas que je ne te fasse pas confiance, simplement je ne veux pas que tu portes le fardeau de mes doutes et de mes errances.

L’ami, le grand frère qui va désormais s’offrir à toi, sera ma partie la plus lumineuse de l’homme, celle qui n’a pas peur, celle qui montre le chemin, le bulldozer de travail et d’acharnement, n’oublie pas que derrière celui que je t’offrirai il y a des doutes et des blessures que j’irai panser ailleurs. 

Accepte que je sois loin d’être parfait même si je ne veux plus te montrer que cette face.

J’ai eu le courage de te montrer ce qu’étaient mes blessures, mes larmes, mes hontes pour que tu vois que j’ai pu les surpasser 

Aujourd’hui tu verras mes différentes facettes :

– l’ami toujours présent et bienveillant 

– le confident toujours à l’écoute et qui ne jugera pas

– le coach qui te motive et te sortira de ton confort 

– l’entraîneur qui te poussera dans tes limites et ton retour

– le professeur qui t’aidera dans ta formation si tu souhaites tracer une route similaire à la mienne

– le journaliste et écrivain qui t’aidera à raconter ton histoire 

– l’assistant qui préparera tes repas et réparera ton corps

Tu as pu blesser l’homme en le rejetant, en lui tournant le dos car il se mettait émotionnellement nu face à toi, mon côté homme s’est senti jugé et trahi mais les autres faces de moi sont restées tant tu as su les toucher.

Il te restera le meilleur de moi.

Bien sûr il restera sûrement caché en moi cet amour que j’avais découvert et enfin accepté, celui que je voulais t’offrir mais mon amour est d’une telle force qu’il acceptera de rester dans le silence des ombres.

Qu’un jour puisses tu être heureuse quand un homme te régalera de son amour, de toutes les faces de son cœur et de son être. 

Puisses-tu l’accepter et donner en retour toute la magie de ce qui fait que tu es toi, unique, fragile, sensible.

Qu’il y aura sans doute un petit pincement dans mon cœur ce jour là mais que celui ci sera si heureux de te savoir heureuse car ainsi est l’amour, ainsi suis je qui je suis.

Tu resteras sans doute aux yeux de mon cœur la femme de ma vie

09. Petit Oiseau

2 mois plus tard, je me rendrai compte que j’avais déjà écrit le même texte dix ans plus tôt au sujet d’Hellen, enfin le même sens de texte… J’en pleurerai.

2 heures plus tôt, j’échangeais avec Marion qui me demandait avec insistance de l’entraîner, je ne comprenais pas, quelque chose clochait avec elle, depuis une semaine déjà, c’était un appel au secours…

Ce texte pourtant il n’est pas pour quelqu’un en particulier, il est dans mon imaginaire… pourtant il sonnera comme l’intuition d’une connexion.

 

Par un sombre soir d’automne, froid et qui avait oublié d’être sec
Je vis au détour d’une ruelle un triste spectacle qui allait me clouer le bec
Je m’exclamais impoliment, coutumier des noms d’oiseaux
J’en voyais un beau sur le sol et je n’en croyais pas mes naseaux
Je craignais d’arriver trop tard, un petit oiseau était immobile sur le trottoir
Je me portais à son chevet, que lui était-il arrivé si tard ce soir
Quelques sons à l’accent exotique, tu en avais presque cessé de gazouiller
Petit oiseau tombé d’un nid que tu n’avais jamais connu douillet
Tu avais l’air apeuré et l’apparence d’une poule mouillée
Petit oiseau tu avais le corps meurtri et le visage souillé
Incapable de te débattre, la souffrance d’un goéland mazouté
Je lisais dans tes yeux la crainte que je te détourne mon chemin, dégouté
Je t’ai trouvé pas même revêtu d’une feuille de vigne
Petit oiseau l’air brisé sur toutes les lignes
Il faisait un froid de canard et dans mes bras, tu avais la chair de poule
Je te serrais contre moi, te donner ma chaleur et l’espoir que tu roucoules
Je passais le soir à te rassurer, à te faire des points de suture
Je nous laissais l’hiver pour que tu trouves de l’envergure
Je m’en allais de proposer un pacte, te cacher pour ne point mourir
Un nid chaud, les rudiments pour t’en sortir et de quoi te nourrir
Ces mois à te reconstruire, te prendre sous mon aile et effacer les traces
Que mon petit oiseau soit prêt à voler de façon libre et efficace
J’espérais t’avoir fourni la potion, que tu deviennes Astérix
Il ne manquait que l’amour à la potion qui ferait de toi un phœnix
Petit oiseau tu avais connu le chant du cygne tu étais remplumé comme un faisan
Je te croyais à l’abri du danger indigne de ces renards malfaisants
Petit oiseau j’allais te laisser partir, ignorant la menace des chats et des chasseurs
Petit oiseau qui avait comme projet de faire pousser des fleurs
Tu voulus forcer le cadenas verrouillé à l’amour telle une infertile fleur
Et moi impossible même de te chuchoter que tu troublais mon cœur
Petit oiseau ton regard était plus triste que le 1er soir, quand j’ai ouvert la cage
En te redonnant la liberté, j’allais te rendre à l’esclavage
Tu savais que ta route risquait de recroiser celle de ces sauvages
Petit oiseau, aucun de nous ne savait que tu entamais ton dernier voyage
Au printemps tu as repris ton envol, telle une hirondelle
Mais il n’a pas fallu longtemps qu’ils te mettent du plomb dans l’aile
Mon petit oiseau ils t’ont fait descendre et remonter au ciel
Tout ça car je n’ai pas su conjuguer notre union au pluriel
Mon petit oiseau, de toi il ne me reste qu’une plume que je t’ai volée
Celle-là même avec laquelle je t’écris adieu, toi qui t’es à jamais envolé

PETIT OISEAU (30/07/2019)

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