Les chemins de la résilience

Résilience : capacité d’un corps à résister aux chocs et revenir à son état après avoir été déformé, aptitude de l’être à faire face avec succès aux épreuves de la vie, à se ressaisir, à s’adapter…

Cinq histoires, celle d’Hellen, celle de Marion, la mienne, celles d’amis inspirants, Christian et Marc, témoignages qu’on peut tomber bien bas, témoignages qu’on peut se relever.

L’espoir même d’aller au-delà de ça, de revenir plus fort et plus forte que jamais, j’y crois pour moi, j’y crois pour les gens autour de moi, on y arrivera ensemble, en équipe.

 

Ça commence par un choc, ça commence par une blessure
Un drame à une époque, qui aura rendu la vie plus dure
Et puis sans équivoque, on en a fait une aventure
Au-delà des épreuves, on en a dépassé l’impuissance
On a su faire peau neuve, et dépasser nos souffrances
Notre force est un fleuve, sur les chemins de résilience

Nos routes se sont croisées, un soir de mauvais détour
Mais est-ce vraiment le hasard qui m’a mis sur ton parcours
Destin croisé d’une vie, ce soir rimait pour moi avec errance
Pour toi, il était un soir normal, un soir de déchéance
A toi que j’ai ramassée cette nuit-là, au bord d’une route forestière
Si j’avais su que 10 ans plus tard, je serai ton témoin et en serai fier
Tu as connu pas mal de galères, avant de te connaître ta délivrance
Une route sans marche arrière, tu as tracé ton chemin de la résilience

On a tous nos chutes, nos épreuves à traverser
Quand la vie est brute, les malheurs à surpasser
Quand d’un instant à l’autre tout bascule, destin ou malchance
Quand la vie marque son recul, on avance sur les chemins de la résilience

C’est un drame qui t’est arrivé jeune, à l’époque où l’on rêve
Un bras et une jambe en moins, c’est comment qu’on se relève
Tu partais alors pour une vie qui aller rimer avec souffrance
Tu aurais pu le voir comme un malheur, tu en as fait une chance
Tu as décidé de braver l’épreuve, de défier toutes les limites
On est nombreux à être impressionnés de cette force que tu abrites
Tu as fait de la souffrance ton amie, elle t’accompagne, fidèle
Pour moi et pour bien d’autres tu resteras comme un modèle
Tes exploits sont une source inépuisable d’espérances
Tu es un guide sur la voie des chemins de la résilience

On a tous nos chutes, nos épreuves à traverser
Quand la vie est brute, les malheurs à surpasser.
Quand d’un instant à l’autre tout bascule, destin ou malchance
Quand la vie marque son recul, on avance sur le chemin de la résilience

Une chute, un trou noir qui succède à la malchance
Te réveiller paralysé, comment donner à ta vie un sens
Parce que derrière, il y a deux enfants, tu pars au combat
Parce que tu es fort, qu’après ça, plus rien ne te laisse à bas
Chaque jour, tu reviens un peu plus grand, un peu plus fort
Tu deviens meilleur, parce que la vie mérite tous tes efforts
Tu cours avec les handi, mais aussi avec les valides
Plus rien ne te fait peur, tu es devenu un intrépide
Et parce que quand je te lis, je ne vois que de la bienveillance
Je sais que cette épreuve t’aura mis sur les chemins de la résilience

On a tous nos chutes, nos épreuves à traverser
Quand la vie est brute, les malheurs à surpasser.
Quand d’un instant à l’autre tout bascule, destin ou malchance
Quand la vie marque son recul, on avance sur le chemin de la résilience

Parce que ta route t’a fait connaître une mauvaise expérience
Elle t’a fait perdre le contrôle, elle t’a fait perdre l’innocence
Elle t’a aussi permis d’aller au fond de toi, d’aller t’explorer
De connaître tes profondeurs, le combat d’un blason à redorer
Elle t’a permis de nouveaux défis, d’aller conquérir ton Everest
De te connaître toi, de voir des amis, et peu importe le reste
Car parfois il faut descendre au plus bas, pour atteindre les sommets
Qu’il y a-t-il de plus grand que de se retrouver après s’être paumé
L’objectif de reprendre la route comme espoir de ta renaissance
Tu as montré que tu étais déjà lancée sur les chemins de la résilience

On a tous nos chutes, nos épreuves à traverser
Quand la vie est brute, les malheurs à surpasser.
Quand d’un instant à l’autre tout bascule, destin ou malchance
Quand la vie marque son recul, on avance sur le chemin de la résilience

J’ai mon propre vécu au niveau de la souffrance
Pas vrai de choc soudain, c’était comme ça depuis l’enfance
Pas vraiment de coups du destin, je me suis fait mal tout seul
Je restais dans mon silence jusqu’à ce qu’il me claque à la gueule
La vie a foudroyé mon dos, plus tard ma tête mais ça m’a grandi
Mes textes m’ont aidé à sortir de ma souffrance et de son déni
Affronter et dépasser mes peurs ont libéré mon potentiel
J’ai regroupé mes forces pour m’offrir la libération émotionnelle
Plus fort que mes doutes, ça m’a paru comme une évidence
J’ai aussi tracé ma route sur les chemins de la résilience

Chacun son histoire et sa route sur les chemins de la résilience
Des récits bruts qui méritent une autre voie que le silence
C’est dans la chute que parfois la vie nous donne des ailes,
A chacun son parcours, la résilience offre ses chemins au pluriel

Ça commence par un choc, ça commence par une blessure
Un drame à une époque, qui aura rendu la vie plus dure
Et puis sans équivoque, on en a fait une aventure
Au-delà des épreuves, on en a dépassé l’impuissance
On a su faire peau neuve, et dépasser nos souffrances
Notre force est un fleuve, sur les chemins de résilience

LES CHEMINS DE LA RESILIENCE (08/10/2020)

Libération émotionnelle

De ce jour, qui plus encore que le 20 septembre, marquera ma vie…

Revoir Marion pour la première fois, la peur de la perdre, la peur de ne pas trouver les mots, de ne pas être à la hauteur… A vrai dire, non, l’inverse de la peur… La détermination, ce jour-là dans mon esprit, je me suis préparé à la voir morte alors je ne pars pas dans l’esprit de t’enlever l’idée de mourir mais de lui donner l’envie de vivre, et je pense que ça changera à tout à mon discours à mon attitude.

Partir en conquérant qui n’a rien et non pas comme celui qui a quelque chose à perdre et qui laissera sa peur le gagner, une leçon à retenir d’un changement total en moi…

Un jour dans lequel je connaîtrais les émotions les plus intenses de ma vie, où je me libérerais complétement pour me réaliser en tant qu’homme, le jour où je réaliserai la performance que je pensais utopique de réaliser les 10 commandements que j’avais écrit le 18 juillet, le jour où je serai pour la première fois fier de moi, où ma souffrance n’était plus un frein mais un moteur, où je ne regrettais plus d’être venu sur Terre, le vrai jour de ma naissance…

Un jour unique dans la vie d’un homme.

 

L’été vient de s’achever, l’automne n’en est encore qu’à ses prémices
Pourtant en moi, il n’y a plus de saisons, qu’une tempête et mes pensées frémissent
J’ai accueilli diverses émotions, la stupeur, la colère et la détresse
Mais en cette soirée, je vois monter en moi la peur et son vide qui me stresse
Depuis un appel ce mardi à 20 heures, la tension est montée d’un cran
Une lettre interceptée, que faire, je me sens comme un chien errant
Des appels à mes amis et à des pros, ce soir j’ai besoin de conseils
Pour réussir il faudra que demain soit jour de libération émotionnelle

Des échanges nocturnes, plongée dans une nuit noire
Blanche de sommeil et d’espoirs, quand les mots sont dérisoires
Alors on échange dans ton dos avec ta meilleure amie
Que dire, que faire, quelle sera la meilleure stratégie
Nous sommes le mercredi 25 septembre, il n’y a pas eu de nuit
C’est le jour J, la libération émotionnelle ce sera pour aujourd’hui

A 6 heures du matin mes larmes inondent ma cuisine
Mes yeux piquent, elles ont aussi rougi mes rétines
Je crois qu’en 30 minutes, j’aurai versé plus de la moitié des pleurs de ma vie
La rage, brute, je n’ai que quelques heures pour concentrer mon énergie
De longs moments à fixer mon miroir
Les yeux sont rouges, le regard est noir
Je comprends qu’il ne faut pas que je me foire
Que c’est aujourd’hui que va se jouer notre histoire
Je ferme les yeux, je souffle, regard vers le ciel
Aujourd’hui je dois tout donner, c’est jour de libération émotionnelle

7 heures et j’arrive au travail avec l’air d’un zombie
Ils savent que depuis 3 jours mes pensées se sont assombries
Moins d’humour foireux, le teint est plus sévère et l’air grave
Que l’heure n’est pas à l’humeur légère mais au temps d’être brave
10 ans que je connais mes adhérents du matin
Pour la 1ère fois, il découvre que j’ai des sentiments et que j’ai un côté humain
J’ai eu mal au corps, mal à l’âme mais jamais ils ne m’ont vu craquer
Mais il y a des choses trop intenses pour pouvoir les masquer
L’échange autour d’un café, ils me voient entre abattement et rage
Ils savent qu’ensuite je pars en mission et me souhaitent bon courage

Avant de partir une séance de tapis pour vider faire un reset
3/4 d’heures à courir comme un dératé, je n’ai que ça comme recette
Alors cet entraînement je donne tout c’est à dire physiquement rien
Mentalement, j’ai besoin de me vider pour pouvoir refaire le plein.
Repartir de zéro sur tout ce que j’ai fait, sur tout ce que j’ai été
Aller au-delà d’où je suis déjà allé pour pouvoir tout faire péter
Quand sueur et larmes se mélangent sur le tapis de course
Je cours à en crever, comme si j’avais la mort aux trousses
Mon associé me verra finir ma séance, étalé sur le sol
Et pourtant ce n’est que maintenant va débuter ma course folle
Il est l’heure de pre0ndre la route et mes parents proposent de venir avec moi
Rien ne me déroutera de ma mission, alors ils vont voir qui je suis quand j’ai la foi
Il me faudra être qui je n’ai encore jamais été
Il me faudra faire ce que je n’ai encore jamais fait
Ce que je n’aurais pas été capable de faire pour moi
Pour espérer que les lendemains ne soient pas des jours sans toi
Alors il y a des peurs qui te stoppent et te paralysent
Mais je sais que je peux donner mon meilleur en période de crise
Et je crois en mon étoile, je regarde en direction du ciel
Elle sera pour aujourd’hui, ma libération émotionnelle

On a rendez-vous chez ta meilleure amie, tu arrives en retard
Parce que tu as peur de me voir, tu as peur d’affronter mon regard
Moi, je suis prêt à arracher le cœur de ma poitrine pour que batte le tien
Je te livre tout ce qui me mine, je te dis tout, ne recule devant rien
Que j’ai souffert, que je connais le chemin dans la tempête
Que je te tiendrai toujours la main quand le monde te tiendra tête
Que tu saches que je serai toujours là, que se brise ta méfiance
On s’échange nos questions intimes, je veux mériter ta confiance
Puis direction tous ensemble chez tes parents, on chante et on danse
Entre temps, je me tiens debout pour parler de mon expérience
Parce que moi aussi j’avais voulu mourir, que je ressentais trop de souffrance,
J’ai exhibé ce soir-là ma cicatrice, symbole de ce malheur que je transformais en chance
Elle expliquait que j’étais ici, que je te transmette cette force.
Elle me permettait d’arracher le cœur de mon torse
De le sortir de moi et de te le donner, qu’il batte en toi.
Car en te perdant toi, je sais que je perdrais une partie de moi
On te montrait qu’on était une famille, au sens large
Qu’on serrerait les coudes, te serrer toi, que tu ne sois jamais à la marge
Et puis on a tous pleuré au moment fatidique
Quand il a fallu affronter cette issue dramatique
On a sorti cette lettre et exprimer notre peur et notre amour
Te montrer qu’on savait, qu’on était là, pour les bons et les mauvais jours
Ces moments d’une vie sont les plus essentiels
Dans mon cœur, je sentais battre ma libération émotionnelle

Le type de journée qui te réveille et te révèle,
Qui t’éveillent, qui te relève et qui t’élève
Ce qu’on a vécu ce soir est plus fort que n’importe quelle victoire
Ces moments émotions qui valent 100000 heures de gloire
Des moments aussi qui auront liés à jamais
Que seule la mort pourra maintenant nous éloigner
Et le retour les étreintes avec mes parents, les silences qui suivent les grandes batailles
Quand la plaine est balayée par le vent, quand le cœur se tait, quand le cœur piaille
Non, papa, maman, vous devinez ce n’était une première fois
Mais là l’intensité était décuplée car elle est ma première foi
Quand on a échangé sur cette soirée et mes blessures
En 30 heures je n’étais plus un enfant, mais un homme fort et dur
Oui il était devenu un homme votre fils
Et ce soir-là, niveau émotionnel, j’avais tapé dans le 10
30 heures et plus de choses que certains vivront en toute une existence
Des journées qui resteront à jamais uniques, et à prendre comme une chance
Celle de croire en son étoile, de bien fixer le ciel,
Aujourd’hui c’était mon jour de libération émotionnelle
Ce soir-là, j’ai le regard fier, la tête haute comme une girafe
Mission accomplie, je crois que tous ensemble on a fait le taff
Il est 2 heures du mat’, dans ma rue, je croise une vitrine, je m’arrête serein
Je me regarde dans la glace, et pour la 1ere fois je me dis que je suis un mec bien
Une dernière larme, un dernier regard vers le ciel
C’était l’histoire de ma libération émotionnelle

 

LIBERATION EMOTIONNELLE (25.09.2020)

08. Le Miroir

Ah ce fameux miroir justement, celui dans lequel j’espère que tu apprendras à te regarder, à aimer te regarder et à t’aimer tout court.
Ce miroir c’est aussi notre regard dans les yeux de l’autre dont je parlais au texte précédent, ce qui fait qu’ensemble nous sommes meilleurs que seuls, que la lumière de l’un met l’autre en valeur.

Le pas hésitant, tu t’avances vers le miroir.
De quoi as-tu peur ? De toi, de ton image ?
Tu aimerais avancer les yeux fermés, que tout soit noir
Et si ce que tu allais voir n’était juste qu’un mirage ?
Qui es-tu ? Comment vas-tu te percevoir ?
Face à toi-même comme si tu traversais les rivages
L’épreuve de la vérité se retrouve dans le miroir
A la recherche de la figure derrière ton visage

Que vois-tu quand ton regard croise le miroir ?
Ce visage, ce voyage, d’où naissent émotions contradictoires
Que veux-tu y lire ? Que veux-tu y voir ?
Être la loupe de tes défauts que tu juges rédhibitoires
Éclairer tes yeux de l’éclat de tes espoirs
Ferme les yeux, souffle, ouvre-les, c’est à toi que revient ce pouvoir
Celui de choisir le côté du mince fil entre défaite et victoire
Tu es maître de ton reflet, tu es l’homme ou la fille du miroir

Les gens qui te descendent après t’avoir porté aux nues
Ceux à qui tu voudrais prêter tes chaussures
Qu’avant de juger, ils empruntent le chemin que tu as parcouru
Qu’ils y sentent les cailloux et l’intensité de tes blessures
Combien d’entre nous ne se voit que dans le regard des autres
Ne vivent pas leur propre vie par peur d’être jugés
Comme s’ils s’interdisaient toute erreur, qu’ils les voyaient comme des fautes
Préférant suivre une vie tracée pour être à l’abri des préjugés

Assume tes défaites,
Sois fier de tes victoires
Garde haute ta tête
Quand tu te regardes dans le miroir

Face au miroir, point de juge, tu es ton libre arbitre
Cette glace, son reflet, à l’abri du regard des autres
Une page blanche, de tes yeux s’écrit un nouveau chapitre
Ouverts ou fermés, les yeux expriment tant de leur hôte
De glace ou de feu, flamme d’étincelles ou larmes par litre
Les yeux en disent bien davantage que des icônes, que des émot’
C’est une vie, la tienne, que tu lis dans le prisme de cette vitre
Ce regard peut être ton poison, il peut aussi être ton antidote

Prends garde du dictat des apparences
De cette faim qui se transforme en appât rance
La gloire et les éloges ne sont pas mes appétences
Et le matin, j’ai d’autres rêves qu’être à la présidence
Et lisez mes yeux, voyez ce qu’ils élisent en résidence
Faire des larmes un cristal pur, en force la résilience
Comme un plébiscite pour une autre forme de brillance
Vote unanime qui porte le flambeau des espérances

J’aime le miroir, droit, vrai, ni concave, ni convexe
J’aime me fier à l’image que je peux y avoir
Parce que je ne suis pas quelqu’un facilement qu’on vexe
J’affronte sans déformation ni fard la vérité du miroir
J’aime le paradoxe du miroir
Tout est clair, tout est trouble
Comme si je sortais de l’armoire
Je me retrouve face à mon double

J’assume mes défaites,
Je suis fier de mes victoires
Je garde haute ma tête
Quand je me regarde dans le miroir

Qu’on me dise hors des normes sociales
Qu’on m’exclut de ce qu’on appelle les gens bien
J’assume d’être moi, j’assume d’être marginal
Loin du modèle la maison, la famille et le chien
On dira que je ne tourne pas rond
Loin d’une vie carrée qui mise à fond sur la forme
Je préfère mettre l’énorme sur le fond
Car au fond, il devrait être norme

On a tous une vision différente des choses
Cette petite lueur, seuls à pouvoir la percevoir
Alors essaie, alors tente, alors ose
Tu es toi, l’homme ou la fille du miroir
Moi, j’aime ce moment où je suis seul
Seul face à moi-même dans le miroir
Rien d’autre que ma seule gueule
Face à mes peines et mes espoirs

Le miroir, j’en ai fait ce champ de bataille
Où mon bien et mes maux s’affrontent
Où j’ai appris à aimer mes cicatrices et mes entailles
Je regarde maintenant avec fierté ce qui était ma honte
J’ose maintenant regarder en face, oui j’ose me voir
Je regarde dans les yeux le destin que la vie a à me pourvoir
J’en fais un festin et il mérite bien un pourboire
Oui, je suis fier de ce que je vois dans le miroir

J’assume mes défaites,
Je suis fier de mes victoires
Je garde haute ma tête
Quand je me regarde dans le miroir

L’Amour Véritable

J’écris ce commentaire le 11 novembre, c’est amusant ça fait juste un an que j’ai pris conscience de mes sentiments.

C’était le risque, un risque que mon innocence n’avait pas calculé, celui qu’à à peine entrevoir un peu de clarté d’une lucarne, mon cœur allait s’éveiller.

Mais au-delà de ce sentiment « d’amour », celui qu’on entend communément et qui, avec le temps, finira par paisiblement se rendormir, il y a toutes les autres formes d’amour dans ce que j’ai pu et peux éprouver pour toi.

Celui de l’ami qui veille sur son amie, celui du frère qui veille sur sa petite sœur, un amour profond, vrai et sincère.

A jamais, Marion, tu laisseras une trace unique dans mon cœur et dans ma vie.

 

C’est l’histoire d’un cœur de pierre, d’un cœur lourd
D’un cœur de glace qui fond sous le soleil de l’amour
D’un cœur qui n’avait jamais laissé la porte ouverte à personne
Qu’on avait appelé sans réponse, où les tocs tocs résonnent
D’un cœur dont on pensait les voies impénétrables
D’un mur qui s’est fissuré sous les coups de l’amour véritable

Aimer c’est ouvrir la porte de son cœur
En laisser les clés pour le pire et le meilleur
C’est donner à l’autre le droit de nous faire souffrir
C’est se mettre à nu mais encore se dévêtir
Pour réchauffer le cœur de qui l’on aime,
C’est se battre ensemble, oublier ses problèmes

C’est laisser le cœur à vif de ce qu’il l’avait agressé
C’est laisser à l’autre la voie libre pour nous blesser
Car ce type de cœur est un gouffre plein de failles
Un puits d’amour à aller explorer au fond des entrailles
Un cœur à la forte tête, qu’on pourrait croire invulnérable
Tombé au chant du cœur sous les coups de l’amour véritable

C’est ouvrir son cœur au point d’en être trop honnête
Être vrai à en dire trop mais sans rien qu’y ne se regrette
C’est s’offrir avec sa beauté mais aussi ses douleurs
Comme la rose peut s’ouvrir avec ses épines et sa fleur
C’est mettre à l’air libre ce qu’il y a de plus doux, de plus dur
L’amour véritable, ce qu’il y a en nous de plus fou, de plus pur

Une autre preuve tangible qu’on rencontre l’amour véritable
Avant et après ton cœur est un désert aux mille grains de sable
Là où est la douleur était une douce sœur
Là où la douceur n’était qu’un doux leurre
Vient pousser une plante rare, l’amour est un miracle
Qui au milieu des pierres vient vaincre tous les obstacles

Aimer c’est aussi laisser partir l’autre vers son destin
Même si l’on aime encore, laisser l’amour sur sa faim
Aimer c’est semer les fruits d’un amour sans même le récolter
C’est laisser aller l’autre vers le bonheur sans même se révolter
Aimer c’est réaliser des choses dont on se croyait incapable
Se dépasser à en être plus fort que soi, il est l’amour véritable

Parce que la vie peint et trace son chemin,
Qu’elle ne nous a pas destinés les mêmes desseins
Il viendra un jour où il faudra se dire au revoir
Alors même que mes yeux n’auront que toi à voir
Alors je t’en conjure, ce jour venu ne me dis pas adieu
Car je crois que les larmes brûleraient par trop mes yeux

Parce que la vie nous fera voler chacun de nos propres ailes
À chacun de nous d’écrire nos destins en vies parallèles
S’éloigner pour vivre chacun notre propre histoire
Se retrouver pour partager nos doutes et nos espoirs
Écrire ensemble des souvenirs qui resteront impérissables
Ne sera-t-il pas finalement pas vraiment là l’amour véritable

Je ne sais pas

Ecrit dans une période d’intense fragilité, d’intense questionnement, je ne sais pas, je ne sais plus où est ma place.

Les doutes sont des certitudes, mes certitudes ont des doutes.

Entre doutes et certitudes
Entre aventures et habitudes
Je me regarde dans la glace
Un rien s’éclaire, un tout s’efface
Et je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne sais pas, ai je déjà su ?

Entre espoirs et ennuis
Entre déboires et envie
Où se trouve donc cette place
A l’avenir sa route, au passé sa trace
Et je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne sais pas, mais ai déjà su

Entre la lumière et la pénombre
Entre ma face claire et mon ombre
De longs moments face au miroir
Je m’éblouis autant que je vois noir
Ah mon beau miroir dis moi qui je suis
Dis moi ce que je cherche, ce que je fuis
Et je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne sais pas, mais ai je déjà su

Entre le bonheur et la détresse
Entre mon cœur et ses faiblesses
Fragilité de ce qu’il y a en mon torse
Qui bat, qui vibre, qui constitue sa force
Recherche d’équilibre comme un équinoxe
Dure alchimie quand on est fait de paradoxes
Et je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne sais pas, mais ai je déjà su

Entre grandeur et décadence
Entre les pleurs et les pas de danse
Me dire que j’ai tout, que tout est foutu
Me dire gagnant quand je suis perdu
Ma tête en l’air me donne des ailes
Comprenez que c’est le bordel
Et je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne sais pas, mais ai je déjà su

Entre le passé et le futur
Entre être vert et être mûr
Ce moment unique qu’on nomme présent
Celui-là où en l’instant je suis absent
Et je ne sais pas je ne sais plus
Je ne sais pas, mais ai je déjà su

Entre moi et mon double
Tout est limpide en eaux troubles
Simplement un monde de réflexion
Si peu de réponses et tant de questions
Et je sue, pourquoi, je ne le sais pas
Peut être ai je su, je sais juste que je ne sais pas

 

JE NE SAIS PAS (13/08/2020)

Je fais de mon mieux

Plusieurs messages dans ce texte que j’écris alors que mon cœur est dans une souffrance causée par deux des personnes les plus chères à mon cœur, ma maman et la femme que j’aime.
Parce que je ne suis pas toujours à la hauteur, et que même si je parviens chaque jour à être meilleur, je ferai encore des erreurs qu’il faudra me pardonner mais chaque jour je fais de mon mieux avec ma sensibilité, mon humeur, mes déceptions et mes espoirs.
L’invitation pour chacun aussi à faire de ton mieux chaque jour, malgré ce que la vie nous réserve, malgré nos faiblesses, malgré nos limites.

Chaque matin je me lève plein d’espoirs
Peu importe qu’hier ait été beau, qu’hier ait été noir
Chaque matin je me lève plein d’entrain
Car la vie est un présent, ne se vit pas demain
Chaque matin je me lève avec un plus d’expérience
Je suis toujours là et je le vois comme une chance
Chaque matin c’est vrai que je me lève un peu plus vieux
Mais comme chaque jour, je ferai de mon mieux
C’est toujours magique d’ouvrir les yeux et de voir le soleil
Il se lève chaque jour, pourtant peut être qu’il a sommeil
Alors je suis son exemple, j’essaie d’avoir son éclat
Songeur si les nuages sont là pour camoufler son état
Je prends un petit kawa serré en guise de fond de teint
Un peu de gym aussi pour que passe mon tour de rein
Chaque matin je me lève en regardant les cieux
Bien décidé, aujourd’hui encore je ferai de mon mieux
Comme chaque homme j’ai mes combats, mes blessures
J’en ai fait le cœur sensible, j’en ai fait le corps dur
Parfois c’est l’inverse et je corrige mon attitude
La vie c’est savoir lutter contre ses mauvaises habitudes
L’esprit ouvert et la bienveillance comme meilleur atout
Car mon prochain mène un combat dont j’ignore tout
Sans certitudes, des convictions mais ni maître ni dieu
Aujourd’hui, comme hier et demain, je fais de mon mieux
A chaque jour, sa part de vie, ses batailles
Ses succès, ses moments où le train déraille
Je me rappelle du chaos et des moments de gloire
Je relativise mes échecs et j’apprécie mes petites victoires
Je me retourne juste pour regarder le chemin parcouru
Une petite marche sur les chemins ou dans les rues
Se poser pour apprécier le temps, apprécier le lieu
Demain c’est sûr je ferai encore de mon mieux.

 

 

JE FAIS DE MON MIEUX (10.08.2020)

Avoir souffert

Notre souffrance est indéniable, mais qu’en faire ? Comment la transformer en expérience positive…
La comprendre, la partager, qu’elle puisse servir d’expérience et d’enseignement à d’autre, je crois que c’est une façon de l’adoucir et aussi de lui donner du sens « je n’ai pas vécu ça pour rien, c’était mon destin, j’en fais quelque chose, j’en fais une mission. »

Ponctuées d’épreuves et de souffrances
Il en est ainsi de centaines d’existences
Qui se meuvent parfois en espérances
Quand tu la transformes en expérience
Quand tu sors de ses silences…
Quand du sort tu fais une chance
Quand ce qui a sorti de toi des pleurs
Quand de ce mal tu plantes une fleur
Apprenant ainsi à cultiver ton jardin
Quand d’une tâche tu fais un dessin
Quand tu viens bousculer les cieux
Pour tordre son cou au destin
Quand tu l’enlèves des yeux,
Que tu viens tendre ta main
Quand ta compassion vient vaincre ta rage
Quand tu trouves en toi, la force du courage
D’exposer ta vie sous forme d’ouvrage
Poser des mots sur ce qui était pour toi outrage
Vient le temps de l’échange,
Le temps du partage
Où plus rien ne te dérange,
Où l’aigreur devient sage
Quand les maux sortent du fond de ton toi
Quand tu viens accueillir la bonté sous son toit
Quand tu les acceptes comme partis de ton tout
Que tu fais de cette fausse carte ton atout
Quand de ce qui a fait couler tant de larmes
Tu en fais une force et une arme
Que tu sais la diriger
Pour en faire une armure
Que tu sais la digérer
Et en faire un art mûr
Non pour blesser
Mais pour protéger ton prochain
Non pour casser
Mais pour donner un coup de main
Ce qui t’a rendu contre toi et le monde
Plein de rancœur et de mépris
Mais comme la terre est ronde
Tu as su faire le tour de ton esprit
Ce qui était un mur,
Tu en as fait un pont
Ce qui était une rature
Tu en as fait un tableau
Tu es devenu maître de toi-même
La vie est sortie de ce problème
C’est devenu l’œuvre de ton existence,
C’est une vie, ta vie, ta cause
Tu sais maintenant, ta souffrance
Tu sais qu’elle a servi a quelque chose

 

 

AVOIR SOUFFERT (25/06/2020)

17. Le Chemin

Écrit pendant un beau moment de partage, celui des 24 heures home-trainer pendant le confinement.

Ce chemin que j’ai su enfin trouver, du moins sur lequel je me suis engagé, même s’il comporte encore bien des obstacles, des impasses et des déviations.

Ce chemin dont j’ai juste envie d’emprunter une grande partie avec toi.

Et ton chemin, celui que j’espère tu pourras (re)trouver.

Je ferme les yeux et je m’imagine marcher sur mon chemin
Chaque voyage commence par un pas, je m’en vais conter le mien

Des années le dos voûté, attitude cyphotique,
A me refermer sur moi-même, habitudes psychotiques
J’ai changé de vision grâce aux coups durs
Colonne comme un pilier, j’ai changé de courbure
Poitrine ouverte, offrant un accueil vibratoire
L’accueil des sens, organes comme des passoires
A laisser aller, à laisser passer les bonnes ondes
A m’ouvrir chaque seconde, m’offrir à la vie et au monde

Sur ma route, sur mon chemin,
J’ai croisé plus que dix errances
Être moi-même pour être bien,
Je suis devenu fort de mes différences

Mon chemin je le dirige et pas besoin de secrétaire
Assumé, face à la glace et au monde, sans secrets à taire
Mes accrocs, je ne suis pas venu en faire l’inventaire
Accroc à mes pensées, on me prend pour un sectaire
Si je suis gourou, je suis aussi mon propre disciple
J’unis corps et esprit, j’ai le goût de l’indicible
Être capable de voir, visualiser l’invisible
Pour être capable de réaliser l’impossible
Croire en ma force pour devenir invincible
Me concentrer sur moi-même sans être impassible
Me surpasser, ne pas me contenter d’être un passable
Car maintenant je sais que j’avance d’un pas stable
Je suis un mortel, sensible et loin d’être invulnérable
Pas besoin d’être admiré, à quoi bon être vénérable
Avoir bon cœur et la force d’être mentalement infranchissable
Choisir son attitude, qu’ouragans deviennent grains de sable

Chacun son chemin, le mien, le tien, le sien
Règle d’or, être soi-même pour être bien
Chacun son chemin, le notre, le votre, le leur
Sans à priori car préjugés ne sont que leurres

Savoir se retourner, être droit, regarder dans les yeux son parcours
Savoir faire fi de la fierté qui nous joue souvent bien des tours
Vie droite ou remplie d’obstacles qui nous fait faire bien des détours
Savoir faire preuve de fierté, quand on s’accueille avec amour

Sur le chemin, au-delà de ce qu’on atteint
Voir au-delà de l’aspect brut de ce qu’on obtient,
Car l’essentiel c’est la route, c’est le chemin
C’est ce qu’on écrit, c’est avancer vers ses desseins
C’est ce qu’on peint, c’est que ce qu’on dessine
C’est aller vers ce pour quoi on se destine

Chemin de la résilience, de la rédemption
Chemin de l’accueil et des acceptations
Suivre son étoile, l’intuition la plus nutritive
Ne pas perdre le nord, c’est sa latitude positive

Mon chemin,
C’est ma route, c’est mon destin,
Mon chemin,
C’est être moi-même pour être bien

Confinement

Il y a 15 jours, nous entrions dans une folle période,
La campagne comme refuge, je suis un homme en exode
Je rêvais de partir en retraite, la vie me l’impose
Heureux de mettre mon quotidien sur pause
Au calme, témoin qui monde qui va vivre à 2 vitesses
Loin du vacarme, de ceux à l’arrêt, pensant à ceux en détresse
Le vivre à ma façon, ni vacances, ni punition
Loin des errances, comme une vraie occasion
Profiter du temps donné mais pas en pure perte
Et prendre ce temps, voir la nature redevenir verte
Comme à un autre âge, vie d’un autre temps
C’est de ces rivages qu’on a vu naître le printemps
Témoin de la renaissance perpétuelle de la nature
Qui a passé l’hiver au repos, sans crainte à son futur
Preuve que le succès triomphe toujours des errements
Que la vie est toujours un éternel recommencement
Alors je prends le rythme de cette nouvelle saison
La nature est mon toit, elle est ma nouvelle maison
Je me lève quand pointe la première lueur du jour,
Loin de l’ordinaire où trop de nuits tournaient court
Un repos salvateur qui vient combler heures de sommeil
Quand mon quotidien vient se bercer au rythme du soleil
J’ai choisi de plonger en moi, chaque instant je m’explore
Concentration sur mon mental, concentration sur mon corps
Je redeviens le berger de mon âme, je retrouve le Nord
Je suis mon étoile pour revenir plus grand, plus fort
Cultiver mes jardins, et ce de l’aube au crépuscule
Sans regarder ma montre, sans besoin de calculs
J’ai choisi de vivre ce moment comme on ouvre une fenêtre
Des projets en gestation, pour laisser un nouveau moi naître
Je trouve une nouvelle inspiration et mon âme s’y lance
J’aime et je savoure le doux bruit du silence
Seulement troublée par le doux chant des oiseaux
L’odeur de l’herbe fraîchement coupée dans les naseaux
J’admire la nature, son équilibre en balance
Qui émoustille et réveille tous mes sens
Et je me tourne vers de nouveaux horizons
Je reste chez moi, pour sortir de mes prisons
L’aube d’un nouveau moi, je laisse mes doutes anéantis
Mes certitudes s’accélèrent, tandis que ce monde ralentit
Je lis et j’écoute, toujours avide de connaissances
J’agis sur ce que je contrôle, et je prends pleine conscience
Que je suis sur le bon chemin pour devenir meilleur
Sûr de moi, maintenant que j’ai l’âme d’un vainqueur
Accepter de vivre cette expérience négative
En soi, c’en est déjà une expérience positive
Quand le monde traverse une énième période noire
J’y vois les signes de la solidarité et de l’espoir
Puisse l’homme trouver les leçons de cette crise
Puisse t il un peu relâcher sa folie et son emprise
Sur cette nature, son biberon et son berceau
Puisse t il ressortir un monde plus propre et beau
J’avoue avoir quelques doutes mais peu importe
A chacun d’accueillir le meilleur sur le seuil de sa porte
Car nous sommes tous les graines du changement,
Que la récolte soit bonne à la sortir du confinement
Moi, j’ai choisi de revenir plus fort et déterminé
De libérer ma tête tant que mon corps est confiné
Mais ça n’exclut pas de penser à ceux qui souffrent,
A ceux qui toussent, à ceux à bout de souffle
D’avoir une pensée pour ceux qui travaillent
Qui laissent le pays aller sur les bons rails
Alors oui, je me recentre sur moi
Mais avant tout, je reste chez moi

 

J’ai bravé l’inconcevable
Mes doutes j’ai mis sur la table

15 mars 2019
Nouvel arrêt quand tout démarre.
A l’aube du printemps, un spasme dans le dos, des cris de douleur sur un trottoir parisien, le début de 2 mois de galère et d’errance
15 mars 2020
Nouveau départ quand tout s’arrête
Départ à la campagne, se mettre au vert, sûrement aux vers aussi.

Quand être solidaire consiste à demeurer solitaire
S’éloigner des autres afin de mieux des protéger.
Tout le paradoxe du monde et de cette période…

Faites de cet obstacle une opportunité
Profitez de la période pour vous recentrer sur vous, écrivez à vos proches, dites-leur ce qu’ils représentent pour vous, avancez sur vos projets, avancez sur vos rêves…

Pour moi cette phase de retraite signifiera retrouver le repos égaré ces derniers mois, souffler, respirer, m’entraîner, réaliser les vidéos entraînement et automassage prévues depuis des mois, lire, méditer, avancer sur mon écriture de livre, finaliser mes textes en suspens, travail mon projet Espagne 2021.

Et vous, qu’allez-vous faire ?
Et une pensée au personnel soignant mobilisé au-delà des 100% là où le reste du monde fonctionnera au ralenti…

 

 

CONFINEMENT (31.03.2020)

06. L’accueil de mes émotions

De ce mur, presque insensible que je semblais être il y a 6 mois que reste-t-il ? Pas grand-chose

Le mur, cette armure, à voler sous les coups de mon évolution, devenue mon art mûre…

Avec ce texte, je pose simplement le fait que j’accepte d’être un homme, avec tout ce que cela comporte…

Je repense à toutes ces émotions que j’ai ressenties, que j’ai accueillies, que j’ai écoutées, que j’ai acceptées dans mon esprit et dans mon cœur depuis 3 mois.

Pensais-je avant que ces émotions étaient une prison, elles devenaient ma liberté.

Longtemps j’ai été un robot loin de l’écoute de mes émotions
Ces murs invisibles qui ont privé cœur et tête de communication
Parce que la peur avait pris la contrôle et dictait sa loi
Quand c’est la honte qui lui faisait office de bras droit
Et puis quelques secousses anodines ont ébranlé mes peurs.
Quelques frissons et ma plume ont fait office de marteau piqueur
Réveillant des choses enfouies depuis bien longtemps
Sortant de ce long sommeil, mes émotions c’est la belle au bois dormant
La peur devenait de plus en plus vieillissante, qui allait prendre la relève ?
D’autres émotions ouvraient les yeux, d’autres encore en plein rêve
Mais tout allait basculer sous les coups d’un tremblement de terre
Comme si la vie s’arrêtait l’espace d’une seconde, le début d’une nouvelle ère.
Le souffle coupé, le cœur bat la chamade, je découvre ce qu’est la sidération
Comme une météorite qui file et qui s’écrase à l’horizon
C’est ainsi que commença le grand big bang de mes émotions
Par un choc, ça aurait pu être mon Armageddon, j’ai préféré partir arme au guidon
Et c’est d’abord la colère qui va venir pointer à la porte
On va juste discuter sur le palier, mais je vais comprendre qu’elle n’est pas assez forte
Puis qu’elle n’a pas d’intérêt dans ma vie, qu’elle n’a pas sa place
Qu’aujourd’hui c’est une autre espèce qui doit suivre sa trace
La peur allait prendre une apparence plus sombre, celle de la terreur
Mais j’allais atteindre un état de grâce mental pour ne pas permettre cette erreur
Quand la confiance et la sérénité se concentrent, l’esprit devient clair
Un nouveau paysage apparaissait, laissant entrevoir la lumière
La peur joue son dernier rôle, avec celle de perdre un être cher
Puis quitte la scène emboutie par les flots, elle ne fait plus la fière
Mon aversion passée laisse désormais place à l’espoir naissant
Et je dévoile une nouvelle part de moi, à votre grand étonnement
Celle d’un optimisme, celle d’un homme qui peut être de joie
Dans l’acceptation de ses émotions, quand le mental se tient droit
L’homme qui va partager ses doutes passées et vivre l’instant présent
Qui va fissurer son mur intérieur et accepter ses sentiments
Qui va ouvrir son cœur, son âme pour se libérer et vous montrer l’exemple
Quand je décharge mon ventre d’un gros poids, je deviens un ex-ample
Si je suscite le dégoût et la haine dans ce que je peux dévoiler
Peu importe je sais que pour certains je suis le guide d’un ciel étoilé
Que certains compte sur moi comme je compte sur eux
De ces amis devenus famille qui m’aideront à devenir un être heureux
Car oui c’est possible et je suis maintenant certain de cette sensation
De cette fraternité sans égal qui a permis cette libération
Même s’il me reste à découvrir l’Amour, la Passion
Désormais je dis un grand OUI, à l’accueil de mes émotions.

 

L’ACCUEIL DE MES ÉMOTIONS (24.11.2019)

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