Prêt au combat

Ce week-end ardéchois est intense niveau écriture.

Une réaction car j’ai perdu mon téléphone dans le train la veille et par là même plusieurs textes.

La vie ne sonne-t-elle pas parfois comme un combat de boxe ?

Parce qu’accompagner Marion dans cette aventure, parce que devoir lutter contre les critiques en étant son entraîneur, ce sera aussi un combat pour moi comme ça le sera pour elle, même si bien sûr le sien sera plus grand, mais il sera aussi un combat partagé.

Que mon introspection bien engagée, qu’avoir parlé de mes TCA le mois dernier, de ma face féminine et de mon passé la veille dans les textes « mon elle » et « six mois à vivre », je n’ai plus rien à cacher, de plus rien à me protéger, je suis prêt pour ce combat, pour cette aventure que m’offre la vie.

Elle aussi sera prête au combat pour remonter un jour sur le ring !

Comme si j’anticipais cette lutte qui m’attend, j’ai préparé mon corps
J’ai enchaîné les séances et aujourd’hui je ne me suis jamais senti si fort
Prêt à recevoir les coups, inébranlable, mon corps est devenu un mur
Tes frappes ne m’atteignent pas, comme si j’avais remis mon armure
Forgé dans le sang, la sueur, les larmes, je suis prêt à tout encaisser
Prêt pour un déluge de coups, tu ne me verras plus jamais la tête baissée
Je suis un arbre, j’en ai les racines, le tronc, les branches, l’écorce
Préparé et motivé comme jamais, j’arrive au combat sûr de ma force
Je viens comme un gladiateur, même les lions ont peur d’être dans l’arène
L’échec est interdit, on ne me mate pas, ici c’est le roi qui protège la reine
La vie comme entraîneur et la plume comme sparring
Je suis fort, je suis prêt, je m’apprête à monter sur le ring
J’aime cette pression, j’aime affronter les coups bas
La garde et la tête sont hautes, JE SUIS PRET AU COMBAT

Comme si j’anticipais cette lutte qui m’attend, j’ai préparé mon mental
Je me suis débarrassé de tout ce qui me touchait et pouvait me faire mal
J’ai rassemblé mes forces, fait le ménage et le vide dans mon esprit
Pour le remplir d’émotions puissantes, j’ai pris le contrôle de mes énergies
Comme un lion nourri au yaourt, comme un animal en cage
Vite que la cloche sonne, que je puisse libérer toute ma rage
Je tomberai peut-être sur plus fort, mais crois bien je vais m’accrocher
Si tu veux me mettre au tapis, il faudra plus qu’une série de crochets
Tu pourras peut-être me faire tomber, voir même me mettre knock down
Je me relèverai plus fort, mode souffrance, je rentre dans ma bonne zone
La vie comme entraîneur et la plume comme sparring
Je suis fort, je suis prêt, je m’apprête à monter sur le ring
J’aime cette pression, j’aime affronter les coups bas
La garde et la tête sont hautes, JE SUIS PRET AU COMBAT

Comme si j’anticipais cette lutte qui m’attend, je suis devenu un homme
Prêt à y mettre à tout mon cœur, à frapper de la pointe de mon sternum
J’ai affronté mes vérités, je me suis libéré de mes non-dits et de mes mensonges
Tu me verras mourir les gants sur les poings, tu ne me verras jamais jeter l’éponge
J’ai été mon pire adversaire mais j’ai semé le chaos dans mes doutes
J’ai eu ma revanche et ma belle et moi on va les mettre en déroute
J’ai vaincu mais je reviens, car le combat suit ma route
Aujourd’hui ni rien ni personne ne saura me mettre knock-out
Car je sais pourquoi je vais me battre, cette flamme qui m’illumine
J’ai fois en cet espoir qui bat fort dans mon cœur, qui tape dans ma poitrine
La vie comme entraîneur et la plume comme sparring
Je suis fort, je suis prêt, je m’apprête à monter sur le ring
J’aime cette pression, j’aime affronter les coups bas
La garde et la tête sont hautes, JE SUIS PRET AU COMBAT

PRET AU COMBAT (23.11.2019)

Instinct animal

Quelques semaines après le 20 septembre, le temps a permis de prendre du recul et d’analyser ma réaction.
Comme une bête sauvage à l’état de tranquillité, j’ai flairé d’un coup le danger, j’ai agi sans réfléchir, juste me laissant guider par une sorte de 6e sens, comme si tout coulait naturellement, comme si mon instinct primaire avait été mis en éveil

Je vivais un après-midi peinard, comme un dernier jour d’été
Une belle liste de choses à faire, mais au final que des futilités
Un animal endormi dans son quotidien, loin de son utilité
Comme si je m’étais perdu dans l’idée de vivre en captivité
Et puis soudainement dans l’air, une secousse
La terre qui tremble comme un appel à la rescousse
Le flair s’active et le poil se hérisse
Je suis un gros félin dont on titille les vibrisses
Et c’est l’œil du tigre qui maintenant apparaît
Prêt au combat, contre tous les dangers il se sent paré
Comme un réflexe primitif, j’élève mon niveau de conscience
Comme si je devenais un animal, j’assiste au réveil de mes sens
Si jusque-là, de mes émotions je n’avais su qu’être distant
De mon passé, de ce que j’étais, tout devient soudain distinct
Alors venu le moment de prendre une décision en un instant
Je me suis fait confiance, à me laisser guider par mon instinct
Une sorte de court-circuit intellectuel
Ce coup de tonnerre, cet atmosphère irréel
J’en ai eu des frissons, la chair de poule
Mais c’est de cette claque que depuis tout découle
Comme si j’avais refait toute l’installation, tous les branchements
Que tout s’était soudainement connecté, du culot au filament
Mon ampoule interne me guide dans la bonne direction
Fait que j’agis par mes pensées et que je pense en homme d’action
Comme si s’arrêtait le temps,
j’arrête surtout de réfléchir
Mon instinct dans l’instant,
c’est seulement ressentir
L’homme laisse place à l’animal
Une libération, un réveil brutal
Laisser aller la vie,
Laisser venir l’envie
Des autres peu importe l’avis
Je prends ce que m’apporte la vie
Si jusque-là, de mes émotions je n’avais su qu’être distant
De mon passé, de ce que j’étais, tout devient soudain distinct
Alors venu le moment de prendre une décision en un instant
Je me suis fait confiance, à me laisser guider par mon instinct
Savoir débrancher le cerveau et accueillir l’instant présent
Comme si tout devenait naturel, comme un besoin pressant
D’écarter tout ce que je ressentais comme oppressant
Un lâcher prise, un focus sur uniquement ce que je ressens
Paradoxe d’un développement ultime de revenir à l’état primitif
Comme si je maîtrisais mes réflexes, tout devint alors intuitif
Touché par la fluidité, je laisse venir ce qui vient
L’instinct de survie, un élément que je fais mien
L’adaptation d’un caméléon, ce quelque chose de reptilien
Cet instinct animal, j’ai conscience que je le détiens
Cette libération, je me connecte enfin à mon côté sauvage
Je libère ma vraie nature pour pouvoir sortir de ma cage
Je m’encre dans mes racines, sauvetage et sauvage
Et, simple différence mais commune est cette rage
Elle me donne cette force de danser sous l’orage
Je cours à toute vitesse mais je maîtrise ce virage
De l’homme qui exprime son instinct animal, nouveau visage
Combinant le meilleur, alchimie entre le fou et puis le sage
Si jusque-là, de mes émotions je n’avais su qu’être distant
De mon passé, de ce que j’étais, tout devient soudain distinct
Alors venu le moment de prendre une décision en un instant
Je me suis fait confiance, à me laisser guider par mon instinct

 

« L’INSTINCT ANIMAL » (05/11/2019)

19. Le flambeau des espérances

Parfois tout semble sombre,
Quand la lumière vacille
Quand l’orage laisse ses décombres,
Plus qu’une infime étincelle qui brille
Modeste éclat dans la pénombre,
Horizon plus fin qu’une brindille
Et si tu ne peux voir que l’ombre,
J’y vois une étoile qui scintille

Car j’ai longtemps porté le lourd fardeau des noires errances
Chemin de croix presque à mener au tombeau des espoirs rances
Je me suis relevé, désormais artiste à l’expo de ses expériences
Je me mets en avant pour porter haut le flambeau des espérances

De l’importance de garder la flamme
Même quand la lumière n’est pas vive
Savoir en tous cas faire preuve de calme
Même quand la tempête est agressive
Savoir écouter même dans le vacarme
Je garde toujours une oreille attentive
Savoir courber l’échine sans rendre les armes
Savoir garder le nord, c’est latitude positive

Et je suis guide de la bonne étoile,
Sur la route de la persévérance
Sur les doutes je lève les voiles
Faire le vide, l’art de perdre ses errances
Là où les maux de la faim
Dans la déroute des appâts rances,
Là où je mettrai le mot de la faim,
D’aller au-delà des apparences

Avec ferveur, j’ai donné toute ma chaleur pour allumer le sacré feu
Devenu ce porteur d’une flamme qui brille au prisme de tes yeux
Relayée, portée par tous, portée partout
L’espoir dans ce jeu est le plus fort des atouts

Je ne porte plus ce lourd fardeau de mes noires errances
J’ai marché pour porter au tombeau désespoirs rances
Je t’ai montrée comment être fier, à l’expo de mes expériences
Je t’ai montrée comment porter haut le flambeau des espérances

03. Introspection

A ce moment-là, l’émotion brute des premiers jours post 20 septembre commence à retomber mais je cherche à tirer les enseignements de cette période, comment j’en suis arrivé à changer ainsi.
En réalité, je distingue 3 étapes :
– une étape longue, de préparation, environ 4 ans entre le 1er juin 2015 et le 11 mai 2019, 4 ans à travailler régulièrement avec une coach, à libérer doucement les rouages de mes émotions, à mettre des mots sur les maux, à analyser et comprendre mon fonctionnement, à parler de mes TCA. 4 ans pour 10% du résultat.

– une deuxième étape de 4 mois, de mai à septembre 2019, pour écrire des dizaines de textes (des textes positifs, des textes sur la force des mots, des textes sur les addictions, des textes sur mes passions et mes projets et ce « cœur de sportive » où je parle de Chloë, et où finalement ce sera aussi ton histoire), pour affronter des peurs (la mort, la précarité, l’infirmité) , pour écouter des dizaines et des centaines de vidéos sur le développement personnel, pour lire aussi plusieurs ouvrages sur la communication, la philosophie, pour accompagner Merryl, une période pour sentir que je vis, pour trouver une place et un équilibre. 4 mois pour 30% du résultat

– une troisième courte, intense avec le réveil de mon instinct animal, l’explosion de tout ce qui était remonté à la surface, comme un tremblement de terre ce 20 septembre, une secousse et un tsunami d’émotions qui déferle sur ma vie du départ de la course le 22 septembre à la soirée du 25 septembre chez toi. 4 jours pour 60% du résultat.

Tout ça n’a pas été le fruit du hasard, un long travail mental, que je t’invite toi aussi à réaliser, plutôt à poursuivre, aller au fond de ton âme, de ton cœur, briser ta carapace, tout faire remonter à la surface.
Crois-moi ça en vaut la peine, merci de ces mois, de ces années peut-être que tu m’as permis de gagner.

J’ai découvert un nouveau sport, une sorte de spéléologie
J’ai sorti ma lampe torche, m’éclairer comme idéologie
Un détour sous mon épiderme, soulever les couches profondes
Je m’en vais palper et sonder mon âme vagabonde
Labyrinthe dans lequel je me suis perdu de nombreuses années
A m’y perdre sans fin, avant qu’enfin, je m’y fasse accompagner
Maintenant je suis équipé, harnais et corde de rappel
Je m’attaque à mon cœur de pierre que je creuse à la pelle
Un soupir y fait écho et je réponds à l’appel
Se répand une onde de liberté et je la lape, elle
Quand l’été vivait son apogée, que le peuple faisait farniente
Moi je suivais mon trajet, sur mes feuilles alignant mes pensées
J’ai été affronté 3 peurs, la première, celle de l’après
Sur les routes de Charente, entre champs et près
Un texte qui s’appelle dernières volontés
J’y ai fait preuve d’une impudeur éhontée
M’imaginant devant elle, y faisant face
Je suis un mortel, je ne pourrai pas faire l’impasse
C’est de mon vivant que je dois laisser une trace
Conscient qu’avec le temps tout s’efface
J’en ai tiré une envie de vivre décuplée
Et j’ai enchaîné plus vite le rythme des couplets
Puis j’ai joué le sauvage, partant quelques jours en road trip
Une première journée de pluie, j’ai épaillé mes tripes
Je me suis séparé d’un truc qui me faisait mal au bide
Imaginer ma vie si d’un coup, tout devenait vide
A la belle étoile, j’ai mis à bas la peur de la précarité
Que ce ne serait qu’un mauvais passage avec la bonne mentalité
J’ai vécu à l’arrache, à la roots, à la nuit étoilée
Cette peur envolée aussi vite qu’elle s’était dévoilée
Alors que la rentrée s’approchait, j’ai été plus loin dans l’intimité
Peut-être trop, à m’imaginer tétra, face à la peur de l’infirmité
Avant je t’aurais dit cash de me débrancher
Et puis j’ai compris que même ainsi, je pourrais avoir une utilité
C’est dire qu’il y a un bien un processus qui s’enclenchait
Que ma vie s’ouvrait à un univers que je devinais illimité
Deux jours avant de remporter ma plus belle victoire sportive
Preuve que corps et esprit ont une belle relation coopérative
Entre temps j’avais dû faire face à la détresse d’une proche
Coincée sous les décombres, la débusquer à coups de pioche
Elle ne m’a pas aidé la bougresse, elle a fait preuve de défiance
Mais la force des mots a fini pour nous donner mutuelle confiance
Quelques semaines plus tard, après un choc émotionnel
J’ai fait le pas ultime du voyage, à mes yeux le plus essentiel
Apprenant à accueillir mes émotions, en premier lieu la colère
A élever mon niveau de conscience, à renforcer mon caractère
J’ai enfin pu poser les mots sur ce qui m’a fait le plus souffrir
Comprenant que la vie était ce qui me faisait le plus sourire
J’ai ouvert mes entrailles
Comme un ouvre un éventail
J’ai accepté mes entailles
J’ai enjambé mes cent failles
J’ai montré que j’étais de taille
J’ai ouvert mes veines, maintenant je veux ouvrir mes vannes.
A plein, profiter de la vie, avant que la fleur ne se fane
La vie c’est sauter le canyon du doute
La vie, c’est piétiné tout ce qui me déroute
La vie, une plongée dans cet océan de possibilités
La vie, c’est grimper une montagne d’opportunités
C’est naviguer face au vent, être une figure de proue
C’est trouver la liberté après 30 piges sous écrou
Ouvrir le champ des possibles pour ne rien exclure
Abandonner ses troubles et trouver sa vraie nature
Je suis parti dans un pèlerinage nommé introspection
Voyager avec un but mais sans connaître la destination
Un voyage sans fin, mais maintenant je sais quel cap suivre
Quelles futilités délaisser et quels rêves poursuivre
Je viens parler librement de mon introspection,
Tu peux me prendre pour un gamin
Mais ne viens pas me juger si dans ton évolution,
Tu n’as pas fait le même chemin.

02. Un Homme est né

Mon premier texte de ma seconde vie, celle qui a commencé à peine une semaine plus tôt.

Comme je t’ai dit pardon sur le texte précédent, je voulais d’abord te dire MERCI d’avoir autant contribué à faire de moi l’homme que je suis devenu en quelques mois.

Ce n’est pas face à ma propre souffrance que j’ai été capable de briser mon armure, ma carapace, ma coquille…

D’un œuf, on dit normalement que lorsqu’il se brise de l’extérieur, la vie s’arrête et que, lorsqu’il se brise de l’intérieur, la vie débute…

J’étais prêt à sortir de cette coquille mais c’est toi qui l’as fendue.

Comme ces jours ont fait de moi un Homme, j’espère qu’ils feront de toi aussi à jamais une Femme.

 

UN HOMME EST NE
10 jours,
240 heures,
14400 minutes,
864000 secondes,
le décuple de pensées,
et une infinité d’émotions,
Intense
Le premier mot auquel je pense
Puissant
Comme l’ensemble de ce que je ressens
Fort
Comme la façon dont j’en ressors
Sensible
Si je l’exprimais de façon crédible
J’ai enlevé l’armure, pour partir au combat
Pour en revêtir l’amie qu’on porte à bas
J’ai tout enlevé, jusque ma feuille de vigne
J’ai foncé tête baissée, comme un joueur de 1ère ligne
J’ai cherché les solutions, pris à bras le cœur le problème
J’ai été bon, j’ai été nul, j’ai seulement été moi-même
J’ai été excessif, comme on peut l’être avec ceux qu’on aime
A en perdre le contrôle, je ne maîtrise pas tous les rouages de mon système
Il a fallu être fort, il a fallu rassembler, j’ai pris ça comme une mission
J’ai connecté les points entre eux, trouvé la fluidité de mes émotions
Une aventure humaine s’engage, m’ouvrant de nouvelles perspectives
Être le bon, la brute, le truand, être doux comme te lancer des invectives
Car mon cœur était en alerte rouge, j’ai piétiné mes doutes
Je me suis livré comme si on avait mis mon cœur sur écoute
J’ai senti le danger et là s’est dressé mon cerveau reptilien
Celui qui s’active quand je sens le danger guetter les miens
Peur,
Celle de perdre une partie de moi
Fierté,
Des larmes que j’ai versées pour toi
Angoisse,
D’une fin tragique qu’à un moment j’ai pu redouter
Regret,
De tes silences que je n’ai pas su écouter
Un geyser a déchiré une terre crachant son feu, vidant ses profondeurs.
Une explosion de sensations qui vident la tête, emplissent le cœur
Une existence qui prend vie, révèle un univers de couleurs
Une carapace qui vole en éclats, une vie qui prend toute sa saveur
J’ai trouvé la force dans mes faiblesses passées
J’ai affronté mes blocages, je les ai tous dépassés
J’ai rassemblé tout ce qui avait fait mon expérience
Soudainement tout ce que j’avais vécu prenait son sens
Passé le choc, j’ai trouvé le déclic après cette claque
Trop authentique peut-être au moment de vider mon sac
Mais j’espère que tu retiendras d’abord le côté bien vaillant
Maintenant on marchera côte à côte, je te promets d’être bienveillant
La violence d’un séisme, avec ses mêmes ravages
Un tsunami a balayé l’océan, oubliés ses doux rivages
Un épicentre dans lequel s’est enseveli à jamais le petit garçon
Mes masques envolés, j’ai laissé naître un homme sans contrefaçons
20 septembre 2019 comme le jour où je suis devenu un Homme
Où j’ai un engagé un combat qui dépassera tous mes podium
20 septembre 2019 comme le jour où une petite fille est morte
J’ai foi en elle, il en ressortira une Femme 1000 fois plus forte
Fluide,
Comme si tout avait coulé au naturel
Profond,
Comme si j’avais dépassé mes barrières superficielles
Sublimé
Au sens premier du terme, porté en transe
Intense,
Comme le dernier mot auquel je pense

Addictions

Petit à petit les barrières se brisent, la libération se rapproche.

 Sur ce texte, je viens à parler pour la première fois des troubles du comportement alimentaire, de la bigorexie aussi.

 Bien sûr on devine que mon problème principal est celui de cette addiction au sport.
C’est un deuxième pas, après le texte « alcoolique anonyme », je pense à ce moment-là que franchir le pas de dire « Moi, Vincent, j’ai des troubles du comportement alimentaire » me paraît encore trop haut, mais les 2 prochains mois allaient me donner marche par marche le courage d’arriver à cette étape…

 

 

J’ai pas encore la trentaine, milieu aisé, déjà cadre supérieur
De grosses semaines, week-ends de folie, je vis à cent à l’heure
J’ai besoin de me détendre et en même temps tenir la cadence
J’enchaîne les soirées et on a commencé à me proposer des substances
Ma première expérience c’était lors d’une soirée à Ibiza
J’ignorais que c’est pour le cauchemar que je prenais un visa
Au départ c’était pour le fun mais je suis vite devenu accro à la cocaïne
Je passe mes soirées la tête dans les nuages, le nez dans la farine
La poudre blanche a commencé à me faire vivre des heures noires
Le regard rouge qui flanche quand je me regarde dans le miroir
Mes collègues et mes amis ont remarqué que j’étais plus le même
Que le travail baissait en qualité, que mon attitude posait problème.
Mon espérance de vie diminuait plus vite que les jours après l’équinoxe
A l’automne de ma vie, heureusement mes amis m’ont mis en cure de désintoxe
Aujourd’hui je suis un drogué qui s’en est à peu près sorti mais je traîne ma peine
Mon corps n’oubliera jamais ce que je lui ai mis dans les veines

 

Mon addiction m’a mené sur la mauvaise route, là où la pente est sévère
Elle m’a mené dans une impasse nommée descente aux enfers
Je suis victime de mes pulsions et je m’en sens coupable
Je tourne en rond dans un cercle vicieux, je suis devenu vulnérable
Mon addiction m’a pris m’a détruit le corps et la santé
Et j’ai eu de la chance de rencontrer ceux qui font que ma vie continue à chanter

 

Je suis une jeune lycéenne un peu timide mal dans sa peau
Je souffre de me sentir différente des autres, de pas être moi-même, comme un mal d’ado
Je rêve d’être comme ces mannequins que je vois dans les magazines
Mais je me trouve trop grosse, cette silhouette faut que je l’affine
Je commence à réduire mes rations et à sauter des repas
Je commence à me cacher pour manger je veux plus qu’on me voit
Peu à peu je m’isole et je commence à sentir chaque bouchée comme un crime
Mais le pire est à venir quand je commence à plus tenir mon régime
Je n’accepte plus mon poids sur ma balance ni mon reflet dans la glace
Je ne mangeais plus rien maintenant je m’empiffre de pizza, de sucre, de glaces
Pour préserver les apparences, je me fais vomir après les crises
Je me détruis l’estomac et c’est tout mon système que je fragilise
Mon insuline joue aux montagnes russes, mon pancréas ne sait pas sur quel pied danser
Plus aucun plaisir à manger, mon poids et ma silhouette obsèdent mes pensées
Je détruis mon corps que je rêvais celui d’une top model
Hier j’avais en tête de sauter et oublier que je n’avais pas d’ailes
Heureusement j’ai rencontré quelqu’un, mon confident, mon ange gardien
Aujourd’hui il m’aide à me reconstruire, toujours à me tenir la main
Anorexique devenu boulimique, je vais mieux mais j’ai toujours honte de mon corps
Des vergetures comme séquelles, un retour à l’équilibre qui demande tant d’efforts

 

Mon addiction m’a mené sur la mauvaise route, là où la pente est sévère
Elle m’a mené dans une impasse nommée descente aux enfers
Je suis victime de mes pulsions et je m’en sens coupable
Je tourne en rond dans un cercle vicieux, je suis devenu vulnérable
Mon addiction m’a pris mon estime de moi
Et j’ai eu de la chance de rencontrer ceux qui m’ont redonné la foi

 

Je suis cette étudiant en 1er année universitaire, studio étudiant, j’ai enfin ma liberté
Mon ordinateur est ma raison de vivre, et ça depuis bien avant la puberté
Je développe, je programme, je joue, je suis ce qu’on appelle communément un geek
Et depuis cette rentrée, c’est devenu ma seule occupation, un déclic pour les clics
Je ne sors plus et je passe les 3/4 de ma journée à jouer je m’éloigne du monde réel
Je suis devenu un expert, j’ai des tas d’amis et je suis un killer, mais dans un monde virtuel
En vrai j’ai la face plus blanche que l’aspirine depuis que j’ai oublié ce qu’est le soleil
J’ai des cernes profondes comme le grand canyon depuis que je connais plus le sommeil
Niveau hygiène j’ai revu toutes les exigences à la baisse je vis dans l’insalubrité
À passer mon temps sur la toile, je ne vois pas que je vis au milieu des toiles d’araignée
Dans l’appart s’entassent les boîtes de pizza et les canettes
Un seau pour les besoins car je prends plus le temps d’aller aux toilettes
Je me suis coupé du monde mais heureusement mes parents s’en sont inquiétés
Ils m’ont coupé les crédits, jeté l’ordi, je suis devenu hystérique mais je les remercie en vérité
Merci à eux d’avoir vu qu’il y avait vraiment quelque chose qui clochait
Aujourd’hui je suis un geek en HP et je parle pas de l’ordi, oui c’est vraiment dur de décrocher

 

Mon addiction m’a mené sur la mauvaise route, là où la pente est sévère
Elle m’a mené dans une impasse nommée descente aux enfers
Je suis victime de mes pulsions et je m’en sens coupable
Je tourne en rond dans un cercle vicieux, je suis devenu vulnérable

Mon addiction a détruit ma vie sociale et mes repères
Et j’ai eu de la chance de rencontrer ceux qui m’ont remis les pieds sur terre

 

Je suis ce sportif accompli depuis longtemps, un modèle d’équilibre
Un corps d’athlète, un esprit sain, une passion qui me fait vivre
J’ai le goût de l’effort et le dépassement de moi comme religion
Toujours la tête haute, le buste fier, jamais une chute de motivation
Cette force est ma plus grande faiblesse et je ne le sais pas encore
Une obsession à toujours vouloir aller plus haut plus loin, à vouloir être plus fort
Des temps à battre, des objectifs à atteindre, je mets au sommet mes idéaux
À l’entraînement je suis celui qui aime faire beaucoup et va finir par en faire trop
Je rallonge et multiplie les séances, supprime les temps de récupération
Toujours à bloc sur les stades, à la piscine ou dans les salles de musculation
Mon corps me trompe, hormones au top, je carbure aux endorphines
Jusqu’à ce que la blessure m’arrête, le doute s’installe sur toutes les lignes
Alors je reprends plus fort pour rattraper le temps perdu, une pulsion maladive
Et je me perds, plus de plaisir ni de repères, je suis devenu un sportif à la dérive
Heureusement je rencontre un entraîneur qui vient éclairer mon chemin
Pas facile de retrouver l’équilibre mais je suis bigorexique qui s’est repris en main

 

Mon addiction m’a mené sur la mauvaise route, là où la pente est sévère
Elle m’a mené dans une impasse nommée descente aux enfers
Je suis victime de mes pulsions et je m’en sens coupable
Je tourne en rond dans un cercle vicieux, je suis devenu vulnérable
Mon addiction a pris ce que j’avais de plus précieux, ma passion
Et j’ai eu de la chance de rencontrer ceux qui m’ont remis dans la bonne direction

 

Je suis ce quinquagénaire chef d’entreprise, qui mène une vie paisible
Un soir des congénères m’invitent à une soirée poker je sais pas encore qu’ils font sauter le fusible
Rapidement j’y prends goût et je commence à jouer sur le net
Mais le virtuel manque d’adrénaline et je commence à fréquenter des cercles pas très nets
Au début ça se passe bien, peu d’enjeux petites sommes et je me débrouille plutôt bien
Je sais pas encore que je suis le petit poisson naïf dans le lac aux requins
Je passe mes soirées dans des bars obscurs avec les fripouilles des tripots
Les salades à ma femme et mes enfants, papa a beaucoup de boulot, papa bluffe c’est du pipeau
Je commence à jouer gros avec de l’argent que j’ai pas, ma chance a tourné
Personne à qui me confier, trop de honte pour parler de mes dettes et pas le temps de me retourner
Les menaces de mes créanciers, ma famille en danger, je ne sais plus quoi faire
Sans solution, moi le toujours discret je vais alimenter la rubrique des faits divers
Un sombre soir où je vais truffer de plomb ma femme et mes filles que j’aimais à en mourir
Je mets le feu à la maison et retourne l’arme contre moi, drame familial comme ils vont dire
Parce que personne n’a rien vu, parce que je n’ai pas eu le courage d’en parler
Trois innocents et un pauvre type ont vu leurs rêves partir en fumée

 

Mon addiction m’a mené sur la mauvaise route, là où la pente est sévère
Elle m’a mené dans une impasse nommée descente aux enfers
Je suis victime de mes pulsions et je m’en sens coupable
Je tourne en rond dans un cercle vicieux, je suis devenu vulnérable
Mon addiction a tout détruit autour de moi, je me suis enfermé dans le mensonge, dans un monde irréel
Et je n’ai pas eu la chance de rencontrer la bonne personne, ça a rendu mon addiction mortelle

 

Les addictions peuvent ne rien paraître, multiples et parfois surprenantes
Que l’entourage ne voit pas ou parfois ne veut pas voir, une vision consternante
De ces blessures souvent invisibles qui sont pour beaucoup un combat quotidien
À ces comportements irrationnels, à ces cicatrices de l’âme, je vous apporte tout mon soutien

 

ADDICTIONS (04/08/2019)

 

Dernières volontés

Au départ, Merryl m’envoie un message sur les urnes funéraires, ce texte aura 3 conséquences…

Il incitera davantage Merryl à se livrer sur son envie de mourir, il me fera passer le cap de la peur de la mort, il sera une porte ouverte pour affronter d’autres peurs.

On pourrait voir ça comme mon testament, ou du moins une ébauche
merci d’exhumer le texte une fois que j’aurai passé l’arme à gauche

Quand sera venu l’heure que la faucheuse fasse son œuvre
Que l’horizon funeste m’agrippe comme une pieuvre
Quand on ne parlera plus de moi qu’au passé
Que j’appartiendrai au monde des trépassés
Quand de la vie j’aurai fini de porter le fardeau
Quand mes proches auront comme pensée celle de mon tombeau
Je voudrais qu’on se rappelle de cette dernière demande
Je voudrais que l’on m’offre cette dernière offrande
Inutile de m’offrir quelconque cérémonie
Nul besoin du ton monotone des plus belles symphonies
Nul besoin d’éloge funèbre non plus
Nul besoin de faire le rappel de mon vécu
Si vous souhaitez honorer ma mémoire
RDV plutôt au bar pour quelques coups à boire
Célébrez moi en trinquant pour un dernier verre
Riez aux éclats en vous remémorant mes plus pathétiques vers
Et de grâce moi qui de mon vivant
Malgré avoir été une fripouille, un petit délinquant
N’a jamais connu les prisons et leurs murs étanches
Ne les laissez pas m’enfermer entre 4 planches
Moi qui n’ai jamais aimé être enfermé
je ne veux pas finir sous la terre
Ne m’abandonnez pas, une fois périmé
à l’oubli gisant du fond d’un cimetière
Quel lugubre destin, pour un homme du soleil
D’être condamné à l’ombre, pour un perpétuel sommeil
Nul besoin de pierre tombale comme sépulture
À quoi bon un monument quand on devient pourriture
Et à vrai dire, s’il me reste en cet instant une once de fraîcheur
faites en sorte que dans la poitrine d’un vivant
Continue de battre mon cœur,
continue de vivre quelconque sentiment
Que mon égoïsme me paraîtra lointain
Une fois que plus rien je n’aurai besoin
Donnez tout ce qu’il reste de bon en moi, en mes organes
à ceux que la vie aura rendu nécessiteux
Donnez tout ce qu’il reste de mon patrimoine
jusqu’à la prunelle de mes yeux
Car qu’y a t il de beau et de plus fort
De pouvoir donner la vie alors que l’on soit déjà mort
Quand mes entrailles en seront alors à l’aube
D’être mises en boîte, qu’il n’en restera que la daube
Pourquoi ne point donner ce qu’il reste à la science
Qu’elle puisse découvrir l’origine de la démence
Car pour sûr mon cerveau sera intact vu l’état de mes neurones
Qu’il serve encore avant que sa fumée vienne cramer la couche d’ozone
Car si rien d’autre n’est à entreprendre,
amenez moi au crématorium
un beau feu de cheminée, un petit tas de cendres
Que ma poudre serve de terreau aux géranium
où que dans les montagnes vous alliez me rependre
Mais de ce que je serai le plus reconnaissant
C’est qu’à la vie une énième fois je sois naissant
Qu’on s’offre mutuellement un dernier bonus
Qu’on me couvre d’une enveloppe de bois pour servir d’humus
Vous avez compris que poliment je m’en battais les couilles
de reposer sous une plaque de marbre
J’aimerais plutôt que de ma dépouille
on fasse les racines d’un nouvel arbre
Quelle plus belle empreinte à laisser de sa chair
quel plus beau symbole d’un avenir éternel
Que d’avoir les racines dans la terre
et sa cime élevée en direction du ciel
Pour sûr mon arbre poussera de travers
Et il sera habité de quelques vers
Mais laissez-moi avoir l’espoir d’une vie meilleure, d’une vie pérenne
Laissez-moi l’espoir que d’un gland on puisse faire un chêne
Mon arbre plutôt qu’un endroit sur lequel vous recueillir
Venez y avec un panier, les fruits les y cueillir
J’espère qu’il fourmillera de nids d’oiseaux et de repères d’écureuil
Ça me paraît quand même un plus beau devenir qu’un cercueil
Et quoi de plus normal pour un fumier que de terminer en compost
Que comme écorce un arbre puisse avoir les traits de mon périoste
Vous avez compris, ça ne me plaît pas de finir entre quatre planches
Mais être réincarné en arbre, bien ça, ça me branche

 

« Dernières volontés » (28.07.2019)

 

 

Mes 10 commandements

Même si je le finaliserai six jours plus tard, je pose les bases de ce texte le 18 juillet 2019… Y a-t-il, ce jour-là, une énergie qui se dégage…

Je ne sais pas le drame qui se passe dans la vie de ma meilleure amie ce jour-là.

Pour la première fois, j’écris un texte positif, comme si ce jour-là, inconsciemment, mon destin changeait en même temps que le sien…

Comme si maintenant, incarner la force et le bien devenait ma mission.

Dans mon esprit, ces « commandements » sont, ce jour-là, une vision utopique.
9 semaines plus tard, ce sera une réalité…

C’est un matin comme un autre, je me lève plein de choses à faire
Métro boulot dodo faut bien faire tourner les affaires
J’ai tellement à faire que je sais pas par où commencer
La famille, le chien, la maison, tellement de choses à penser
Je vais essayer de tout réaliser, je me suis levé du pied optimiste
Et pour pas oublier l’essentiel j’ai écrit une to-do list
J’engage ma journée comme une mission,
au sens premier du terme
Je prends une grande inspiration,
et j’entame mon chemin d’un pas ferme
Je regarde ma feuille, je la plie avec soin comme un testament
Je pars en pèlerinage sur la voie de mes 10 commandements

1. A ton prochain tu souriras
C’est un geste simple mais trop souvent je l’oublie
Un visage qui s’éclaire et prend ses plus beaux plis
J’aurai peut-être l’air ridicule et sûrement l’air incompris
Mais un sourire peut agir comme une éclaircie
Il se propage comme une onde,
il est une secousse de joie
Même s’il ne dure qu’une seconde,
il peut redonner la foi
Alors je souris au vieux, à la belle, au clodo ou au fêtard
Je souris aux premières heures et je souris quand il se fait tard
Et j’y mets de la sincérité, je ne fais pas semblant
J’y éprouve même de la fierté, de passer mon esprit de noir en blanc

2. De la vie tu profiteras
Le jour s’est levé mais mes songes sont encore en sommeil
Il est temps d’ouvrir les yeux, il fait déjà soleil
Mais même un jour de pluie possède bien des charmes
Après la pluie le beau temps quand le ciel sèche ses larmes
Et les 4 saisons ont chacune leur littérature
Jouis de chacune d’elle, ouvrages d’une encyclopédie qu’on nomme nature
Je vois un malfaisant qui jette un mégot mais à quoi bon une querelle
Je fais un geste simple je mets le déchet dans une poubelle
On me dira que c’est pas grand chose mais c’est déjà un début
Comme l’idée que cette terre bien on est heureux d’être dessus
Alors je respire et je profite d’ici, je profite de maintenant
La vie est courte et je profite de chaque instant

3. De toi, soin tu prendras
La journée peut être rude mais je me suis fait une promesse
Celle de vivre 23 heures à fond et de m’offrir une petite faiblesse
Je me garde une heure où je laisse de côté montre et téléphone
Un moment rien que pour moi, où il n’y a plus personne
Je m’autorise une sieste, un moment à me prélasser
Je m’offre même parfois le luxe d’aller me faire masser
Ça peut être aussi le moment de m’étirer ou d’un peu de méditation
Bref un moment où je laisse mon corps en manque d’action
Et c’est là tout l’intérêt, de s’apporter un peu de crédit
Je deviens le centre de mon monde et je me sens en vie
Ça fait du bien de s’occuper de soi, de sentir qu’on existe
Et si j’étais toi, bien je le mettrais même en tête de liste.

4. Merci tu diras
Parfois ça paraît plus douloureux qu’à vif être circoncis
De prononcer ses deux syllabes, mais oui je vous dis… mer–ci
Ce n’est pas si compliqué d’être un peu reconnaissant
Même si j’avoue qu’il est plus facile d’être blessant
Ça fait pas perdre de salive de dire merci au passage
J’ai remarqué que tu étais là que tu m’avais aidé c’est ça le message
Et si c’est toi qui le reçois plutôt que de rien dis avec plaisir
Car aider son prochain n’est pas une tâche mais une opportunité à saisir

5. Quelqu’un tu aideras
Et justement profite de chaque occasion pour apporter ton secours
Pas pour sauver le monde mais montrer ton meilleur jour
À celui qui a juste besoin d’un petit coup de pouce
Je n’hésite pas à venir à la rescousse
Il y a des coups de main qui ne coûte rien
Comme tenir une porte ou indiquer à l’errant son chemin
Ou un simple mot au sdf du coin c’est rendre sa journée moins monotone
Puis n’est-ce pas ne valoir rien que n’être utile à personne
Bref chaque journée j’offre un moment de bonté
Effet positif sur moi, c’est mon estime qui est montée

6. Positif tu resteras
Tu peux choisir de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein
Quand je me plains je me vide et moi je suis pas avide d’être plaint
Au solstice je préfère me dire que les nuits s’allongent
Je préfère être utopique plutôt que prendre tout pour du mensonge
Et puis se plaindre est un travail mal rémunéré
Alors je ne perds pas mon temps je ne veux plus errer
Dans les idées noires je veux voir la vie en rose
Dire que le ciel est bleu derrière les nuages oui ça maintenant j’ose

7. Point tu ne jugeras
À la première vue de ce qui ne me paraît pas normal
j’hausse les épaules et prends vite un air hautain
Mais ai je le droit de juger ou non si une chose est morale
et si elle mérite vraiment mon petit sourire mesquin
L’apparence, les idées, les choix de mon prochain qui suis-je pour en donner valeur
Surtout en l’espace d’un instant il est fort probable que je me leurre
Alors je bannis le mot norme de mon propre dictionnaire
Et je l’enrichis de tous et tout qui ne paraît pas au premier abord exemplaire
Et car au final je suis sûrement le con de quelqu’un, et peut-être même de plusieurs
Faire preuve de respect et de tolérance est la base pour devenir seigneur

8. Des compliments tu feras
Ne pas dire de mal ne veut pas dire point s’exprimer
Tout au contraire je parle moins mais de paroles sublimées
J’apprends à dire bravo ou à tirer mon chapeau quoiqu’on puisse penser
Quand quelqu’un le mérite pourquoi ne devrais-je point l’encenser
Modeste mais parfois la plus belle des récompenses que je peux adresser
Dire qu’un travail est bien fait ou qu’une idée est bonne est plus intelligent que rabaisser
Je n’ai pas peur de féliciter, je n’ai pas peur de congratuler
Parce que je sais que c’est bon d’être reconnu même pour le peu de bien qu’on fait
Le plus petit des mots sera pour d’autres la plus grande des victoires
Et ça donne à celui qui doute ce dont qu’il manque, une dose d’espoir

9. Je t’aime tu oseras
S’il était déjà dur d’arracher un merci,
il peut être encore plus gros problème
Comme si j’avais crainte d’être trahi
en arrachant de mes lèvres un je t’aime
J’ai même essayé de m’entraîner seul
dans ma salle de bains face au miroir
Mais je crois que j’aime pas ma gueule
alors j’ai remis la résolution dans un vieux tiroir
Mais ce matin il fait parti de mes promesses
Alors même s’il n’est pas d’amour je l’envoie avec tendresse
Un je t’aime à tous ceux qui apportent du positif sur mon chemin
Même si je ne le montre pas, oui vous me faites du bien
J’essaierai d’être un peu moins fier et de le dire plus souvent
Mais tendez bien l’oreille car ce sera sûrement en coup de vent
Un JTM qui sortira du bout des lèvres mais du fond du cœur
Même s’il y a la passion il ne sortira que pudiquement avec douceur

10. Ainsi heureux tu seras
C’est cette petite somme de détails qui fera un bon produit
Quand je divise mes problèmes et que je soustrais mes soucis
C’est un peu carré comme concept mais c’est la racine du bien
Dont la fonction s’affine quand le mal devient rien
Quand la puissance des sentiments est un indice du bon algorithme
Le bonheur est exponentiel quand il trouve le bon rythme
Plus que cet aspect trop mathématique c’est un état d’esprit
C’est devenu ma thématique que d’en faire le premier prix
De critère de réussite au quotidien c’est devenu un essentiel
J’aborde chaque jour comme si la nature offrait un nouveau ciel
Comme un nouveau monde à bâtir,
qui se construit d’amour et se cimente d’eau fraîche
Comme un nouveau jour à construire,
rien ne me paraît trop lourd, un rien me donne la pêche
Il est l’heure de faire le bilan de la journée,
je n’ai pas fait beaucoup avancer le business
Comme un facteur qui a pas fini sa tournée
mais j’ai au moins livré un message de tendresse
J’ai pas pris mon mal en patience,
mais mon bien-être en urgence
Et c’est bien là l’essentiel d’éveiller ses sens
C’est le sens de la vie ça en est même l’essence
Demain je ferai le même programme ça a l’air de me réussir
Être heureux aujourd’hui c’est la clé de l’être à l’avenir

 

10 COMMANDEMENTS (24.07.2019)

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