De tout mon amour

Quand j’ai relu la date d’écriture, je me suis dit que tout était écrit…

« Aimer, c’est laisser l’autre s’en aller vers sa liberté

Comme un petit oiseau qu’on laisse et qu’on regarde s’envoler »

Aujourd’hui je suis heureux de savoir à quoi m’en tenir, ne plus être dans l’incertitude, ne plus être ballotté dans mes pensées. 

T’aimer c’était être prêt à m’offrir en entier, moi au complet avec mes faces sombres comme avec ma clarté. 

Accepte qu’à certains moments j’aurais besoin de me confier, même si tu ne seras pas ma confidente ultime, pas que je ne te fasse pas confiance, simplement je ne veux pas que tu portes le fardeau de mes doutes et de mes errances.

L’ami, le grand frère qui va désormais s’offrir à toi, sera ma partie la plus lumineuse de l’homme, celle qui n’a pas peur, celle qui montre le chemin, le bulldozer de travail et d’acharnement, n’oublie pas que derrière celui que je t’offrirai il y a des doutes et des blessures que j’irai panser ailleurs. 

Accepte que je sois loin d’être parfait même si je ne veux plus te montrer que cette face.

J’ai eu le courage de te montrer ce qu’étaient mes blessures, mes larmes, mes hontes pour que tu vois que j’ai pu les surpasser 

Aujourd’hui tu verras mes différentes facettes :

– l’ami toujours présent et bienveillant 

– le confident toujours à l’écoute et qui ne jugera pas

– le coach qui te motive et te sortira de ton confort 

– l’entraîneur qui te poussera dans tes limites et ton retour

– le professeur qui t’aidera dans ta formation si tu souhaites tracer une route similaire à la mienne

– le journaliste et écrivain qui t’aidera à raconter ton histoire 

– l’assistant qui préparera tes repas et réparera ton corps

Tu as pu blesser l’homme en le rejetant, en lui tournant le dos car il se mettait émotionnellement nu face à toi, mon côté homme s’est senti jugé et trahi mais les autres faces de moi sont restées tant tu as su les toucher.

Il te restera le meilleur de moi.

Bien sûr il restera sûrement caché en moi cet amour que j’avais découvert et enfin accepté, celui que je voulais t’offrir mais mon amour est d’une telle force qu’il acceptera de rester dans le silence des ombres.

Qu’un jour puisses tu être heureuse quand un homme te régalera de son amour, de toutes les faces de son cœur et de son être. 

Puisses-tu l’accepter et donner en retour toute la magie de ce qui fait que tu es toi, unique, fragile, sensible.

Qu’il y aura sans doute un petit pincement dans mon cœur ce jour là mais que celui ci sera si heureux de te savoir heureuse car ainsi est l’amour, ainsi suis je qui je suis.

Tu resteras sans doute aux yeux de mon cœur la femme de ma vie

Devenir ma priorité

J’ai fait de moi ma nouvelle priorité

Car l’épreuve allait être la plus grande à affronter, et que je ne pouvais pas prétendre pouvoir donner le meilleur de moi-même en étant moi-même en détresse…
Ce que je n’avais jamais réussi à faire pour moi-même je devais y arriver, pour elle…

Alors, dans la période où l’on avait le plus besoin de moi, je prenais le temps nécessaire dans ma bulle, un temps pour me centrer sur moi-même.

Je devais changer mon contenu émotionnel, difficile de changer le contenant, je devais faire un aller et venu d’énergie, d’émotions.

Je devais vider pour accueillir.

Le 19 octobre, Delphine, Marion et moi-même sommes réunis et Delphine nous demande un exercice sur paperboard, un tube à essais et comme consigne

Quelle place prend telle ou telle chose dans votre vie, entre disons le 20 juin et le 20 septembre :

  • Vélo 35% / Textes et Dvt perso 15% / Famille 20% / Travail 10% / Amis 15% / Reste 5%

Ensuite le même diagramme sur le dernier mois (20 septembre -le fameux jour- au 20 octobre) :

Moi 20% / Famille et Marion 35%  / Amis 15% / Vélo 20% / Travail 10%

Marion fait désormais partie de la famille dans ma tête.

Je pense que l’idée est intégrée depuis au moins le 22 septembre mais au moins là elle est posée sur papier, exprimée à l’intéressée.
Delphine, elle, met une case spéciale pour Marion, à hauteur de 25%
Un choc pour Marion qui reste là, médusée devant nos diagrammes.

Le même diagramme ensuite, pour l’avenir.

Je change complètement la forme.
Je commence par dessiner un petit rond au centre, c’est moi, je lui donne 10% d’importance.
Ensuite en bas, je sépare en 2 parties d’égale importance, 35% pour la famille et les amis proches (une maxime dit il y a la famille et puis il y a les amis qui deviennent la famille) et 33% pour le vélo, et le sport en général (1/3 ça reste une belle part), 15% pour le travail, 5% pour le social et 2% pour le reste.

Si je devais le refaire en l’instant où j’écris ces lignes, je pense qu’il serait davantage divisé et équilibré

Marion 20% – Famille et AF 20% – Vélo 20% -Ecriture et Dvt perso 10% Travail 20% – Loisirs 5% …

A chaque période de la vie, même sur un très court terme, nos priorités peuvent être modifiées, selon nos besoins, nos ressentis, nos événements.
Il n’y a qu’à voir comme en l’instant, le besoin peut être simplement d’avoir une présence, des nouvelles de quelqu’un…

Rien n’est jamais figé.

Pensées nocturnes

Intensité…
Le regards des autres, celui duquel on a tant de mal à se détacher.
Que vont penser les autres ?
Je vais les décevoir, les blesser ?
Alors on s’empêche d’être soi même, de vivre sa vie
On s’enferme dans une vie qui n’est pas la notre, sans grandeurs, sans risques, on existe juste et on oublie de vivre.
Dans mon ouverture au monde, je constate ce scénario qui se répète, plus souvent qu’on ne penserait.
Savoir aller au delà des apparences
Savoir lire ce que le cœur braille
Savoir écouter les silences
Savoir déchiffrer les messages codés
Je me posais la question de ma place sur cette terre, mais chaque jour je comprends mieux.
J’ai des étapes à passer, des tabous à briser, je dois le faire pour moi d’abord, pour pouvoir l’offrir aux autres.
Wahoo que les gens peuvent souffrir,
Tant de choses se cachent derrière un soupir,
Tant de choses dissimulées sous des rires.
Chacun a la chance d’offrir un sourire.
#beyourself #reveletoi

livre

L’idée qu’on m’aime m’est insupportable. Je ne suis pas celui qu’on pense.

Si la vie est un livre, les jours en sont les pages,
Chaque jour la longue liste des échecs, des espoirs laminés noircit le papier d’une encre de sang foncé tandis que la liste des réussites semble à jamais figée comme la statue d’une gloire déchue.
J’aimerais pouvoir arracher et brûler toutes les pages déjà écrites mais ce récit ne se conjugue pas au passé, il est un quotidien qui reprend inlassablement le même éditorial…
Chaque jour je veux ouvrir une nouvelle page sans penser au jour qui suit, ni surtout à celui qui précède
Ma vie me contrôle au lieu que je contrôle ma vie
Et pourtant si je me demande : « qu’est ce qu’il te manque pour être heureux, qu’est que tu changerais » il n’y a pas grand chose… simplement contrôler ma vie, mes actes peut-être
Vouloir faire du cyclisme à 100% je ne l’assume clairement pas…

Tellement loin du haut niveau … mais tellement loin d’avoir mis les choses en œuvre pour y arriver.
Quand je me pose la question, qu’est ce qui m’a déjà rendu heureux … Je n’ai pas de réponse
Chaque jour demain peut être ton dernier jour, je ne veux pas mourir sans avoir utiliser 100% de mes ressources
A certaines périodes, il était clairement impossible que je laisse quelqu’un me regarder manger, même la simple idée qu’on m’imagine en train de manger me dégoûtait
J’écris … Et je me rends compte que le même texte pourrait être un livre de rédemption comme une dernière lettre qu’on laisserait pour expliquer l’irréparable …
J’ai eu de la chance d’avoir des parents qui m’aiment mais, (hélas ?), ils ne me connaissent pas, n’ont pas la moindre idée de ce que j’ai dans la tête.
Ils aiment celui qu’ils veulent voir, pas celui qui existe.
J’ai tellement perdu confiance en moi que donner un cours en groupe m’est devenu impossible…

Le regard des autres, parler devant un groupe… Tout ça me fout la peur au ventre. Je me demande comment j’ai fait avant et pourquoi on m’a fait confiance comme prof, je me sens tellement nul.
A presque 27 ans, je me rends compte que je n’ai jamais connu aucun moment de bonheur, jamais connu ce sentiment de liberté et que la seule chose qui puisse me faire vibrer c’est le vélo.
Je me pose des questions :
J’attends quoi de ma vie ???
Comment je vais vivre avec mes regrets ?
Tous les jours je pense à m’abandonner à la douceur de la mort, à l’idée que tout s’arrête en un instant, qu’il n’y ait plus de douleur, de stress, de questions, de haine …
Tous les jours, « Ma vie commence demain »
Dans les jours les plus sombres de mon existence, le feu a vacillé, s’est étouffé mais ne s’est jamais éteint complètement
Je pars pour me retrouver
Je pars pas en vacances, je pars en mission
Comme le joueur de poker je mise mes derniers jetons.
Je veux me retrouver, savoir ce qui est en moi
Je veux étaler sur la feuille et les routes ce que j’ai dans le plafond
Quand je prends le train je me retrouve entouré de moutons
Je veux juste aller a contre-courant, prendre une autre direction
Ma vie n’a plus de sens
J’ai peur de me lancer
Peur de perdre ce que j’ai
Rien avoir je préférerais
Si je ne le fais pas ma conscience ne me laissera jamais tranquille
Je crois que je peux tirer beaucoup de ces épreuves, que je peux en tirer une force qui compense le temps perdu dans ma volonté, dans une envie d’aller de l’avant
J’ai envie qu’a travers le récit de mon expérience, je puisse servir à ceux qui souffrent comme j’ai souffert en silence, à réagir comme ce livre m’a aidé à guérir de mon mal.
Je n’ai jamais eu de modèle car je me suis toujours senti différent
Ce soir je me dis : « toute ma vie j’ai eu le sentiment d’être en retard, de courir après le temps… ce soir je sens que j’ai x minutes d’avance sur mon destin et je me sens invincible »

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www.vincentmartins.fr

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