Extraterrestre

En itinérance à cette période, comme la sensation d’être dans un autre univers.

Je regarde le monde, mais ai-je perdu la vue
Je ne m’y reconnais pas, je ne m’y reconnais plus
Tellement vite il change que j’ai l’impression de déranger
Et aussi qu’il me dérange, même chez moi je me sens comme étranger

Je ne me reconnais ni dans les pro système, ni dans les anti
Je ne me reconnais pas plus dans les révolutionnaires que dans les nantis
Je regarde le monde comme si j’étais d’une autre planète
Plus je regarde le monde, plus je me dis qu’il n’est pas net

Comme si j’avais d’autres préoccupations que ses habitants
Comme si je n’étais pas d’ici, comme si je n’étais pas de maintenant
Non je ne suis pas décideur, non je ne suis pas dissident
Comme si la terre tournait d’un sens, et moi à contre-courant

Dixième nuit de suite dans mon camion
Au loin je regarde la lumière des maisons
Comme je scrute aussi le ciel et les étoiles
Chaque soir nouveau lieu, un besoin de mettre les voiles

Loin de tout, du monde et de ses informations
Je n’ai en tête que mes amis, mes projets, ma passion
Je zappe bien vite en passant sur les fils d’actualité
Comme si je ne me retrouvais dans aucun centre d’intérêt

Quel est ce monde où tout n’est que polémique
Moins de place pour l’amour que pour la critique
Et je vois ce monde comme si j’étais extraterrestre
A quoi bon que j’y retourne, à quoi bon que j’y reste

Quand je vois le monde, à quel point il va mal
Je me demande à quoi bon être humain, à quoi bon être normal
Quel est donc l’avenir sur cette planète qu’on nomme terre
Personne n’a la réponse, l’avenir a sa part de mystère

Quelque part il me fait peur, il ne me fait pas envie
Je repars sur mon vaisseau, je repars pour une autre vie
Partir sur une île ou partir sur l’Everest
Ou plus loin encore, je me sens comme extraterrestre

 

EXTRATERRESTRE (16.08.2020)

Sur un fil

Un texte pour Merryl, un an tout juste que nous avons eu ces discussions si intenses et salvatrices.

Pour une amie qui au fil des jours a pris une place de plus en plus essentielle dans ma vie.

C’était il y a un an, été dans le ciel, orage dans la tête
Si le corps est en vacances, l’esprit est en tempête
Si le jour est calme, la nuit se fait tonnerre
La connexion est fine, il n’y a plus que Messenger
Ton désespoir est là, je le sens qui m’oppresse
Et moi, je n’ai que mes mots, pour une amie en détresse
Il y a 600 km entre la Gironde et le Mesnil
Si loin, l’espoir est sur pause, la vie sur un fil

Que faire pour qu’il tienne, j’ai peur que le fil ne se coupe
A chacune de mes lignes, cette pensée, et si je me loupe ?
Que faire, que dire, pour ne pas rompre le contact
Entre compassion et mots forts, faire preuve de tact
A ton humeur, tes intentions, je sais ta tumeur maligne
Moi qui suis brut, je dois apprendre à lire entre tes lignes
Je suis le seul à qui tu parles, je dois être subtil
Je sais tes espoirs sur pause, je sais ta vie sur un fil

Ces soirs où j’essaie d’être lumière car ta vue se trouble
Je dois rayonner chaque soir, que ma force double
Avoir cette envie de se battre, se battre pour deux
Tu es la pluie, alors j’essaie d’être le feu
Je te sens t’éteindre, j’essaie d’entretenir ta flamme
Je te parle de mon passé, de ce soir où j’me suis planté une lame
Et je me retrouve en toi, je sais que tu es en péril
Que tes espoirs sont sur pause, que ta vie est sur un fil

Mais tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir alors j’y crois
Je sais que rien ne vaut une vie et ça me donne la foi
Celle de ne pas lâcher, mon cœur en argumentaire
Fier d’être têtu, ne rien lâcher dans ce bras de fer
Pourtant tu me pousses, et je dois affronter mes limites
Faire aimer la vie, c’était jusque-là zone interdite
Mais il est de ces combats où le cerveau se fait reptile
Remettre tes espoirs en marche, quand ta vie est sur un fil

J’ai souvent peur que tu craques sous le poids de mes clics
Certains mots sont claques pour provoquer un déclic
Il y a des mots apaisants et des mots plus durs
De mes mots je suis confiant, merci à l’écriture
Celle qui a fait que tu viennes me parler et échanger
Mes mots comme seule arme, mais qui peuvent tout changer
Les phrases fusent, les phrases filent
Et le désespoir s’abuse, même si ta vie reste sur un fil

Je ne lâche rien mais je suis souvent dans l’impuissance
Je me dis souvent ce sont les maux de la dernière chance
Mais je sens qu’une nuit la situation se décante
A l’heure des premières lueurs, là où les oiseaux chantent
Et doucement ta vie reprend son cours, ces échanges nous auront liés
Même si ton cœur reste lourd, ton soleil continue de briller
Conscient que ton cœur est d’or mais reste si fragile
L’espoir se relance mais ta vie reste sur un fil

Ces moments intenses, je m’en souviendrai toujours
De ces nuits noires à te montrer la lumière du jour
Je pensais qu’après ça, la vie me laisserait paisible
Mais non elle me préparait juste à devenir invincible
A affronter des tempêtes que je n’aurais jamais soupçonnées
La vie fait ce qu’elle veut et ce qu’elle veut bien nous donner
Il est ainsi une vie ne vaut rien, mais rien ne vaut une vie fertile
Sa valeur et ses espoirs, la vie est encore plus belle sur un fil

 

SUR UN FIL (16/08/2020)

Montre-moi

Pas seulement le message d’un homme qui croyait en l’amour à ce moment-là, il est aussi le message d’un ami, d’un frère, d’un confident qui a besoin de voir qu’il existe.

Cette complicité que j’évoquais dans un texte précédent, est comme un cactus, elle n’a pas besoin de grand-chose mais elle a parfois besoin d’être nourrie, d’être arrosée, d’être choyée.

J’essaie de lire, j’essaie de deviner
Mais parfois je me sens dans l’inconnu
J’essaie encore car je suis obstiné
Mais le plus souvent je navigue à vue

Et j’ai besoin de savoir
Ce que mes yeux ne peuvent voir
Ce que mon esprit semble percevoir
Ce que mon cœur a en espoir

Montre moi
Montre moi
Montre moi tes émotions
Celles que tu caches comme un secret
Montre moi tes sensations
Promis je saurai être discret

Montre moi
Montre moi
Montre moi ton toi sans carapace
Chuchote moi ce qui te tracasse
Hurle moi ce qui te dépasse
Montre moi ce qu’il y a derrière le sourire
Chuchote moi la cause de tes soupirs
Hurle moi ce qui te fait souffrir

Montre moi
Montre moi
Montre moi qu’à tes yeux je compte
Montre moi que de moi tu n’as pas honte
Montre moi la force de ton soutien
Montre moi que dans tes yeux je peux voir les miens

Montre moi quelle est ma valeur
Regarde comme j’ai su ouvrir mon cœur
Regarde comme j’ai su montrer mes pleurs
Crache moi au visage tes peurs
Moi non plus je ne pensais pas mériter le bonheur
Mais même sur des terres brûlées il pousse des fleurs

Montre moi qu’elle a servi ma souffrance
Ne me laisse pas dans l’impuissance
Ne me laisse pas dans tes silences
Montre moi ma place, mon importance
Ne me laisse pas dans l’espérance
Ne me laisse pas dans les errances

Montre moi qui tu es quand tu es toi
Ne me laisse pas face à ce mur
Je ne suis pas un berlinois
Ne reste pas avec cette armure
Ça c’était nos vies d’autrefois
Montre moi ce qui est dur
Maintenant qu’on a une nouvelle foi
Montre moi ce qui est pur
Montre moi juste qui tu es toi

Montre moi
Montre moi
Montre moi tes doutes et tes peines
Je te montrerai que l’amour est plus fort que haine
Montre moi juste qu’ensemble on gagne
Je te montrerai que j’ai la force de déplacer des montagnes
Montre moi juste tes sentiments
Ne sois plus ce mur, ne sois plus cette pierre
Montre moi ce que tu ressens
Je suis la preuve qu’un mur peut devenir livre ouvert

Montre moi
Montre moi
Montre moi juste ton vrai toi
Comme je t’ai montrée qui j’étais moi

MONTRE-MOI (15/08/2020)

Le Croque Mort

Je m’étais imaginé médecin légiste
Mais trop de froid sur les corps
J’ai un nouveau métier sur ma liste
Ce matin je suis croque mort

J’avais envie d’un peu de chaleur
Tant en restant dans le macabre
Moi qui aime le feu et les horreurs
J’en viens à cramer les cadavres

Ce matin j’entre en fonction
L’ambiance au bureau est mortelle
Alors je découvre mes attributions
Aller annoncer les mauvaises nouvelles

Je vais pouvoir user de ma prose
Et trouver les mots les plus fins
L’accorder au ton morose
Qu’impose de parler des défunts

Oh très chère famille,
Voici votre petit scarabée
Il était sur des béquilles
Mais il est maintenant macchabée

Il est mort dans son sommeil
Quand un cheval l’a enculé
Lui qui rêvait de soleil
Il va maintenant être brûlé

Je suis passé chez Total
Faire le plein d’essence
Il va mourir d’une mort bien létale
On fait ça en toute décence

Vu maintenant la taille de son orifice
Pas besoin d’aller à la pêche
Ça va faire un beau feu d’artifice
Regardez bien j’allume la mèche

Mais il bouge encore ?
Oui c’est vrai qu’il tortille un peu du cul
Je vais le tuer jusqu’à ce qu’il soit mort
Je tape sur tout ce qui bouge jusqu’à ce que ça ne bouge plus

Après ça je n’ai pas compris,
On n’a pas reconduit ma période d’essai
Et je me sens un peu aigri
Car, je vous jure y a bien eu décès
Bref je m’en tire avec juste quelques brûlures
Mais bon maintenant je suis au chômage
Je repartirais bien sur un CAP coiffure
Sauf si quelqu’un me propose un poste dans l’équarrissage…

 

CROQUE MORT (13/8/2020)

La peur d’aimer

La peur d’aimer ou plus sûrement sa maladresse quand on ne sait pas aimer, parce qu’on n’a jamais aimé avant, avec la peur qu’on n’aimera plus…

Comme si je prenais conscience, du moins que je parvenais à écrire ce mal qui m’a frappé de ne pas avoir su aimer, de ne pas avoir su être moi-même, de m’être éloigné.

Comme si je prenais conscience d’un amour impossible

Quand on aime on ne compte pas,
Mais quand on aime, tout vient à compter
Quand on aime, on devient combat
Mais quand on aime, on a peur d’affronter
Quand on aime, on a peur des coups bas
Mais quand on a le cœur haut, on peut agir contre sa volonté

Parce qu’on prend l’amour trop au sérieux
Et qu’on prend les choses trop à cœur
Alors le cœur devient furieux
Et les choses deviennent malheur

Parce qu’on a trop de pudeur,
Qu’on voudrait offrir sa meilleure version
Alors on cache ce qu’on a sur le cœur,
Pensant que c’est mieux de faire diversion

Quand ce qu’on voudrait crier,
On ne parvient plus à le chuchoter
Quand on voudrait se confier
Mais qu’on a peur de déranger
Quand on vient à se méfier
A voir l’amour comme un danger

Quand l’amour nous rend maladroit
Quand on vient soi-même s’opprimer
Quand on touche l’amour du doigt
Quand on vient avoir peur de l’abîmer

Parce qu’on a trop de pudeur,
Pour savoir comment s’aborder
Parce que l’amour nous fait peur
On en vient à se saborder

Parfois on blesse l’autre,
Comme si on voulait se protéger
Comme si de son coeur, on ne voulait être hôte,
Comme si on avait peur d’être aimé

La conviction de ne pas mériter l’amour
Alors on agit contre soi, contre nature
Et on en sort le coeur humide et le coeur lourd
D’être si tendre, d’avoir montré qu’on était dur

Parfois l’amour est une illusion,
On n‘y croit pas et on n’y a jamais cru
Alors pour éviter les déceptions
C’est mieux de se dire qu’on n’y croit plus

Parce qu’on a peur de ne pas être à la hauteur
On préfère se dire que l’amour est impossible
Même si on souffre de ces hauts de coeur
Bien on préfère laisser son coeur sans cible

Alors qu’il suffit de laisser aller l’envie
De laisser son coeur donner et recevoir
Alors qu’il suffit de laisser aller la vie
Tant qu’il y a de l’amour, il y a de l’espoir

 

LA PEUR D’AIMER (13/8/2020)

Rêve d’aventures

Un an après « Nomade », ma vie a bien changé mais subsistent les mêmes envies, les mêmes rêves.

 

Je ferme les yeux,
Je vois une page blanche
Et c’est pour le mieux
De pas s’accrocher aux branches

Je ferme les yeux,
Et je ne vois plus rien
J’en suis heureux,
Je vais faire un truc bien

Je ferme les yeux
C’est pour moi un truc inné
Puis je rouvre les yeux
J’ai ma nouvelle vie à dessiner

Alors je sors mon petit cahier,
Mon stylo, ma gomme et mes crayons
Pour poser sur papier
Ce qui sera mon soleil et ses rayons

Si ma vie devait tenir sur 4 roues
Qu’elle allait devenir une aventure mobile
Si ma vie devenait ce rêve fou
N’amener avec moi que ce qui est utile

Le rêve d’une nouvelle maison
Lui donner son nom, Ohana, ma fille
Une grande cabine et son hayon
Ma maison se doit d’accueillir ma famille

Faire de mes besoins
Une chose minimaliste
Je sélectionne avec soin
Elle est minime ma liste

Juste un brin de raison
Avoir de quoi travailler et se vêtir
Vivre de sa passion
De quoi s’entraîner et se nourrir

Faudra prévoir une bonne connexion
Pour cette vie, pour cette chance
Et mon bloc notes, va y avoir de la rédaction
Je vous ferai vivre l’aventure à distance

Y aura pas besoin de plus
Je rêve en fait d’avoir moins
Le superflu n’est point bonus
Qui est léger voyage plus loin
Avoir moins pour être plus
Là est vraiment mon besoin
L’aventure avec un grand A
Ma vie, son nouveau format
Un voyage et ses premiers pas
Avoir à minima pour être à maxima

 

 

COMME UN REVE D’AVENTURES… (13/8/2020)

Je ne sais pas

Ecrit dans une période d’intense fragilité, d’intense questionnement, je ne sais pas, je ne sais plus où est ma place.

Les doutes sont des certitudes, mes certitudes ont des doutes.

Entre doutes et certitudes
Entre aventures et habitudes
Je me regarde dans la glace
Un rien s’éclaire, un tout s’efface
Et je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne sais pas, ai je déjà su ?

Entre espoirs et ennuis
Entre déboires et envie
Où se trouve donc cette place
A l’avenir sa route, au passé sa trace
Et je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne sais pas, mais ai déjà su

Entre la lumière et la pénombre
Entre ma face claire et mon ombre
De longs moments face au miroir
Je m’éblouis autant que je vois noir
Ah mon beau miroir dis moi qui je suis
Dis moi ce que je cherche, ce que je fuis
Et je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne sais pas, mais ai je déjà su

Entre le bonheur et la détresse
Entre mon cœur et ses faiblesses
Fragilité de ce qu’il y a en mon torse
Qui bat, qui vibre, qui constitue sa force
Recherche d’équilibre comme un équinoxe
Dure alchimie quand on est fait de paradoxes
Et je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne sais pas, mais ai je déjà su

Entre grandeur et décadence
Entre les pleurs et les pas de danse
Me dire que j’ai tout, que tout est foutu
Me dire gagnant quand je suis perdu
Ma tête en l’air me donne des ailes
Comprenez que c’est le bordel
Et je ne sais pas, je ne sais plus
Je ne sais pas, mais ai je déjà su

Entre le passé et le futur
Entre être vert et être mûr
Ce moment unique qu’on nomme présent
Celui-là où en l’instant je suis absent
Et je ne sais pas je ne sais plus
Je ne sais pas, mais ai je déjà su

Entre moi et mon double
Tout est limpide en eaux troubles
Simplement un monde de réflexion
Si peu de réponses et tant de questions
Et je sue, pourquoi, je ne le sais pas
Peut être ai je su, je sais juste que je ne sais pas

 

JE NE SAIS PAS (13/08/2020)

Puzzle

On prend des lettres et on en fait des mots,
Partie de scrabble
On prend des mots, on en fait un tableau,
Comme on fait un puzzle
Mais un puzzle qu’on crée de toutes pièces
On assemble des mots à l’envers, à l’envie

On sort des mots d’ailleurs, des maux de sous le tapis
Ce n’est pas du travail à l’emporte pièces
C’est un dessin, c’est l’histoire de nos vies
On fait de l’artisanat, on fait de l’orfèvrerie

Comme un dessin, on met des formes et de la couleur
Comme un film, on met des joies et de la douleur
Un assemblage d’émotions, c’est ça notre puzzle
Ce n’est pas une simple image, c’est ce qu’on crie, c’est ce qu’on gueule

Si tu n’y vois que de l’encre, fais appel à ta conscience
Nous, on clame nos doutes et nos expériences
Nous, on hurle nos larmes et nos espérances
C’est nos vies que l’on dessine, nos vides que l’on balance

Et quand je lis tes mots, je cherche ce qui vient te miner
Je ne vois pas une image, moi je vois un dessin animé
Ce qu’il y a quand tu écris, quand tu composes ton puzzle,
Là où tu n’es plus seul, là où tu n’es plus veule

A cet assemblage de mots, je regarde les joints
Je regarde ta tournure, tes virgules et tes points
Écrire c’est cuisiner, fondant et craquant comme un crumble
A la recherche des pensées qu’il y a derrière ton puzzle

Alors on dira que j’en fais trop, toujours à chercher la petite bête
Alors on dira qu’avec mes mots, je me donne mal à la tête
Mais écrire c’est mon calment, ma tisane au tilleul
Tu sais ce que je pense maintenant quand des mots je fais puzzle

 

Je fais de mon mieux

Plusieurs messages dans ce texte que j’écris alors que mon cœur est dans une souffrance causée par deux des personnes les plus chères à mon cœur, ma maman et la femme que j’aime.
Parce que je ne suis pas toujours à la hauteur, et que même si je parviens chaque jour à être meilleur, je ferai encore des erreurs qu’il faudra me pardonner mais chaque jour je fais de mon mieux avec ma sensibilité, mon humeur, mes déceptions et mes espoirs.
L’invitation pour chacun aussi à faire de ton mieux chaque jour, malgré ce que la vie nous réserve, malgré nos faiblesses, malgré nos limites.

Chaque matin je me lève plein d’espoirs
Peu importe qu’hier ait été beau, qu’hier ait été noir
Chaque matin je me lève plein d’entrain
Car la vie est un présent, ne se vit pas demain
Chaque matin je me lève avec un plus d’expérience
Je suis toujours là et je le vois comme une chance
Chaque matin c’est vrai que je me lève un peu plus vieux
Mais comme chaque jour, je ferai de mon mieux
C’est toujours magique d’ouvrir les yeux et de voir le soleil
Il se lève chaque jour, pourtant peut être qu’il a sommeil
Alors je suis son exemple, j’essaie d’avoir son éclat
Songeur si les nuages sont là pour camoufler son état
Je prends un petit kawa serré en guise de fond de teint
Un peu de gym aussi pour que passe mon tour de rein
Chaque matin je me lève en regardant les cieux
Bien décidé, aujourd’hui encore je ferai de mon mieux
Comme chaque homme j’ai mes combats, mes blessures
J’en ai fait le cœur sensible, j’en ai fait le corps dur
Parfois c’est l’inverse et je corrige mon attitude
La vie c’est savoir lutter contre ses mauvaises habitudes
L’esprit ouvert et la bienveillance comme meilleur atout
Car mon prochain mène un combat dont j’ignore tout
Sans certitudes, des convictions mais ni maître ni dieu
Aujourd’hui, comme hier et demain, je fais de mon mieux
A chaque jour, sa part de vie, ses batailles
Ses succès, ses moments où le train déraille
Je me rappelle du chaos et des moments de gloire
Je relativise mes échecs et j’apprécie mes petites victoires
Je me retourne juste pour regarder le chemin parcouru
Une petite marche sur les chemins ou dans les rues
Se poser pour apprécier le temps, apprécier le lieu
Demain c’est sûr je ferai encore de mon mieux.

 

 

JE FAIS DE MON MIEUX (10.08.2020)

Celui qui

Celui que j’aurais aimé être, le texte que je modifierai le plus souvent, notamment au niveau de son temps, l’envie de le laisser librement aller ainsi au final.

J’ai senti l’amour rejoindre mon cœur
Sans pour autant connaître la chance de l’atteindre
Je suis celui qui maintenant connais ses pleurs
Qui brûle d’un feu impossible à éteindre
J’ai appris à ne plus avoir peur
Mais j’aime sans pouvoir étreindre
Un amour qui reste un arbre sans fleurs
Ce tableau, saura-t-on un jour le peindre ?

Et j’aimerais, et j’aimerais,
J’aimerais être celui qui t’enlève la peur d’être aimée
Celui qui devine tes besoins sans que tu aies à les exprimer
J’aimerais être celui qui t’apprenne à révéler tes sentiments
Celui qui fasse de tes murs des ponts, être ton ciment
J’aimerais être celui qui se dévêtit pour t’habiller quand tu as froid
Celui qui t’aide à accepter ce que tu n’acceptes pas de toi
J’aimerais être celui de qui tu rêves même éveillée
Celui dont la poitrine est ton meilleur oreiller
J’aimerais être celui qui ne tourne pas le dos quand tu boudes
Celui qui maintient ta tête dans le creux de mon coude
J’aimerais être celui qui explore tes infimes aunes de sensualité
Celui qui puisse sublimer les intimes zones de tes sens, alitée
J’aimerais être celui qui reste près de toi quand tu le fuis
Celui que tu acceptes d’aimer imparfait comme je le suis
J’aimerais être celui qui éponge et sèche tes pleurs
Celui qui panse les blessures de ton âme, de ton cœur

Quand je croise tes yeux
Mon cœur cesse d’être impassible
Et je rejoins le cercle de ceux
Qui rêvent d’un amour impossible
J’ai ancré en moi cette conviction
Qu’il me rendrait invincible
Mais si je dois choisir cette autre option
Je saurai te protéger d’un amour invisible
Mon amour est partout, il a don d’ubiquité
Il coule dans mes veines, en toute fluidité

Et je rêve, et je rêve,
Je rêve être celui qui t’initie et développe tes plaisirs charnels
Celui qui sois patient devant tes craintes et blocages corporels
Je rêve d’être celui avec qui tu oses vivre tes fantasmes
Celui qui donne à tes jours de pluie un parfum d’enthousiasme
Je rêve être celui auprès de qui tu aimes être quand tu te lèves
Celui auprès de qui tu puisses espérer toucher et atteindre tes rêves
Je rêve d’être celui qui ôte ta distance
Celui qui offre à ta vie plus de sens
Celui dont les yeux te regardent avec amour
Celui dont la peau te donne la sensation du velours
Celui dont les oreilles écoutent tes silences
Celui dont la bouche s’enivre de tes essences
Celui dont le nez savoure tes parfums
Celui dont les 5 sens sont en accord avec les tiens
Celui avec qui tu aurais écrit au futur, au pluriel ton destin
Je rêve d’être celui avec qui nous n’aurait fait qu’un

Quand je croise tes yeux
Mon cœur cesse d’être impassible
Et je rejoins le cercle de ceux
Qui rêvent d’un amour impossible
J’ai ancré en moi cette conviction
Qu’il me rendrait invincible
Mais si je dois choisir cette autre option
Je saurai te protéger d’un amour invisible
Mon amour est partout, il a don d’ubiquité
Il coule dans mes veines, en toute fluidité

Et j’espère, Et j’espère,
J’espère être celui qui t’apporte un peu de tendresse
Celui qui est là quand contre toi le monde se dresse
J’espère être celui qui se tient à tes côtés devant la foule
Celui qui te protège devant la puissance de la houle
J’espère être celui qui te rendra chaque jour meilleure
Celui qui te fasse comprendre le sens du mot bonheur
J’espère être celui qui t’éloignera de tes peurs
Celui qui te montrera le chemin, qui sera ton guide de cœur
Je suis celui qui avec toi fera un bout de route
Celui qui te tiendra la main pour t’aider à surmonter tes doutes
Je suis celui qui croit en tes chances
Celui qui passe au-delà de tes peines, de tes souffrances
Je suis celui qui te motive quand tu laisses aller
Celui qui comprend tes maux sans que tu aies à en parler.

Je crois que l’amour se tient à portée de main
Et j’ai peur qu’il parte, se détourne de mon chemin
Que mon cœur s’arrête, l’aiguille bloquée sur pause
Il lui en faudrait des tours pour passer à autre chose
Mon cœur a des ailes et espère avoir droit de voler
Ne pas voir l’amour partir comme on voit l’oiseau s’envoler
Car j’espère avoir mon petit coin de ciel bleu
Être sur mon petit nuage car je crois que j’suis amoureux.

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