Hors Course

C’était déjà le cas avec « performance », mais là, ce week-end que nous passons chez Delphine, je remets plus que jamais en doute mon identité de compétiteur… pas mon esprit, il est indéniable, encore qu’il se dirige davantage dans la performance que le résultat, dans cette lutte à chercher être meilleur aujourd’hui que hier, à progresser encore demain et peut-être que je sois devant ou derrière un tel tant que je donne le meilleur de moi.

Une réflexion tellement amplifiée par ton histoire, par les émotions négatives que je vois en toi par cet esprit dans lequel l’enjeu a pris le pas sur le jeu.

Avant je m’interrogeais si je pouvais être heureux sans compétition, aujourd’hui c’est l’inverse, puis-je l’être avec ?

 

A voir, entendre, lire ou vivre ci et ça, j’en ai parfois plein les bourses
Pour la première fois, je pense à vraiment à me mettre hors course
Pendant des années, mon esprit n’était tourné que vers la compétition
Mais aujourd’hui est-ce vraiment là où je viens puiser mes émotions ?
Avant il y avait ce besoin pour aller chercher au plus profond de moi
Ce temps où la soif de victoire était presque une profession de foi
Les années m’ont appris à aller dépasser mes limites sans objectif
Mes combats et espoirs suffisent à rendre mes coups de pédale plus incisifs
Aujourd’hui je m’interroge même si le moteur n’est pas devenu frein
Si la recherche d’un résultat n’enlève pas une part à mon entrain
Quand tu ne peux pas donner ton 100% pour des raisons tactiques
Quand l’esprit s’apparente parfois un peu trop aux jeux du cirque
J’ai développé du dégoût au besoin de montrer qu’on est meilleur que l’autre
Aux sourires narquois et à la satisfaction de quand ton adversaire se vautre
De ce côté un peu marche ou crève qu’on trouve même au bas de l’échelle
De cette peur de l’échec qui empêchent certains de lever le cul de la selle
Ma petite expérience de «pro» m’a démontré que je m’étais fourvoyé
Je n’étais pas à ma place, sans spontanéité, comme un lion qui essaie d’aboyer
Des coups de mou m’avait déjà fait songer à me mettre hors course
Pour la première fois quand je suis à 100% de mes ressources
Je dérange par mon côté impulsif et mes coups de gueule
Il arrive un moment où je crois que je préfère les vivre seul
Quand j’arrive à me dépasser plus sur mes séries d’intermittent
Qu’au milieu de la frénésie de la foule et des autres participants
Quand les efforts me paraissent trop courts, que je te termine encore debout
J’ai le dépassement dans la peau, je me sens bien juste quand je vais au bout
J’ai envie d’ouvrir mes horizons, découvrir des activités, escalade ou ski de fond
J’ai aussi pris rendez-vous avec moi-même, comme celui de courir un marathon
Explorer les délices d’un ironman, titiller les supplices de l’ultra
Mon corps va souffrir, j’ai encore des défis à tour de bras
M’exprimer aussi sur un ring, faire sortir cette énergie, cette violence
Me sentir meilleur sur un vélo, aller faire péter mes valeurs de puissance
Mais pour ça, ai-je vraiment d’encore épingler un dossard, n’est-ce pas un surplus
De n’être qu’un numéro, quelle valeur ce bout de papier posé sur un bout de tissu ?
J’ai des défis plus grands que franchir une ligne d’arrivée premier
A ça plutôt partager un bout de route ensemble avec un équipier
Me mettre en scène, pour de plus nobles causes encore à trouver ?
Car finalement à part à moi-même, je n’ai vraiment rien à prouver
Peut-être aussi que je doute sur ma capacité à me libérer de mes troubles addictifs
Que TCA et bigorexie appréhenderont mieux ce vivre le sport en mode plus intensif
Compétiteur ou non, je garderai toujours le dépassement de moi comme philosophie
Et en mémoire toutes ces valeurs de courage ou partage qui ont inspiré mes poésies
Même si j’ai croisé de vrais gros connards, les super rencontres ont été légion
Même si je viens plus croiser le fer, je garderai en mémoire tous ces gens bons
Je n’ai pas encore choisi, je vais hiberner un temps comme un vieil ours
Mais pour la première fois, je pense vraiment me mettre hors course

Je cours la nuit

Dans ces moments de noir où tout semble s’éclairer.
De ces nuits où la tête pense trop pour pouvoir dormir, alors elle emmène mes jambes se dégourdir le cœur.

J’avance je recule j’avance je recule je m’arrête et je me lâche
je me sens comme un phallus ou disons un magnétoscope
courageux brutal sensible fort fragile et aussi un peu lâche
plongée en moi même pour m’observer au périscope
Au rythme cyclique de mes foulées
je viens sur le sol la terre me dérouler
ce temps nocturne qui vient lentement s’écouler
tête et corps ensemble s’en vont se défouler
Je cours parfois jusqu’à en perdre haleine
parfois sur des nuages plus doux que la laine
parfois dans des tempêtes plus dures que la haine
la chaleur d’un sang bouillonnant dans les veines
J’épanche mes questions et mes erreurs
ma peau n’est pas étanche j’y verse ma sueur
ou peut-être sont-ce des pleurs
mais en ce temps je n’en reconnais les saveurs
car la sueur est la larme du corps
car les pleurs sont la pluie du cœur
je cours, faible mais ça me rend fort
le pouls de ma poitrine, je sens mon rance cœur
L’équilibre précaire entre le bien et le mal
ils se jaugent et se toisent et là ils se valent
comme cette douleur dont j’ai fait une douce sœur
comme cette douceur qui s’exprime en doux leurre
Ma plume ou mes jambes sont actives la nuit
que le ciel soit étoilé, que la bruine soit pluie
je déploie mon âme sur le papier ou le bitume
comme pour éteindre cet incendie qui me consume.

 

JE COURS LA NUIT (28.11.2019)

Devenir ma priorité

J’ai fait de moi ma nouvelle priorité

Car l’épreuve allait être la plus grande à affronter, et que je ne pouvais pas prétendre pouvoir donner le meilleur de moi-même en étant moi-même en détresse…
Ce que je n’avais jamais réussi à faire pour moi-même je devais y arriver, pour elle…

Alors, dans la période où l’on avait le plus besoin de moi, je prenais le temps nécessaire dans ma bulle, un temps pour me centrer sur moi-même.

Je devais changer mon contenu émotionnel, difficile de changer le contenant, je devais faire un aller et venu d’énergie, d’émotions.

Je devais vider pour accueillir.

Le 19 octobre, Delphine, Marion et moi-même sommes réunis et Delphine nous demande un exercice sur paperboard, un tube à essais et comme consigne

Quelle place prend telle ou telle chose dans votre vie, entre disons le 20 juin et le 20 septembre :

  • Vélo 35% / Textes et Dvt perso 15% / Famille 20% / Travail 10% / Amis 15% / Reste 5%

Ensuite le même diagramme sur le dernier mois (20 septembre -le fameux jour- au 20 octobre) :

Moi 20% / Famille et Marion 35%  / Amis 15% / Vélo 20% / Travail 10%

Marion fait désormais partie de la famille dans ma tête.

Je pense que l’idée est intégrée depuis au moins le 22 septembre mais au moins là elle est posée sur papier, exprimée à l’intéressée.
Delphine, elle, met une case spéciale pour Marion, à hauteur de 25%
Un choc pour Marion qui reste là, médusée devant nos diagrammes.

Le même diagramme ensuite, pour l’avenir.

Je change complètement la forme.
Je commence par dessiner un petit rond au centre, c’est moi, je lui donne 10% d’importance.
Ensuite en bas, je sépare en 2 parties d’égale importance, 35% pour la famille et les amis proches (une maxime dit il y a la famille et puis il y a les amis qui deviennent la famille) et 33% pour le vélo, et le sport en général (1/3 ça reste une belle part), 15% pour le travail, 5% pour le social et 2% pour le reste.

Si je devais le refaire en l’instant où j’écris ces lignes, je pense qu’il serait davantage divisé et équilibré

Marion 20% – Famille et AF 20% – Vélo 20% -Ecriture et Dvt perso 10% Travail 20% – Loisirs 5% …

A chaque période de la vie, même sur un très court terme, nos priorités peuvent être modifiées, selon nos besoins, nos ressentis, nos événements.
Il n’y a qu’à voir comme en l’instant, le besoin peut être simplement d’avoir une présence, des nouvelles de quelqu’un…

Rien n’est jamais figé.

12. Performance

L’introspection se poursuit vraiment avec maintenant le sens que je donne à ma pratique sportive.

Depuis l’histoire de Marion, nos échanges sur la compréhension de son histoire, je m’interroge au pourquoi, à ce que je recherche dans ma pratique sportive.

N’ai-je pas moi-même été aveuglé de la lueur d’obtenir un résultat objectif…

Un profond changement de philosophie va s’opérer en moi en me questionnant sur cette passion, je suis en quête de sens, et progressivement, la compétition dans sa version classique et entendue, celle d’affronter les autres, celle de se comparer aux autres, celle d’établir un classement et une échelle de valeurs…

Tout ces notions vont progressivement s’éloigner de mes valeurs intrinsèques et cette quête va être tellement bénéfique pour les mois à venir avec la privation de la compétition par la force des choses et de cette année 2020 où je n’accrocherai que 5 fois un dossard avec envie mais sans cette ardeur que je ressentais et qui maintes fois m’avait brûlé l’âme.

Un choix et non un besoin. Ainsi devenait la compétition. Mais l’envie de me dépasser, elle, se décuplait.

Et cette ouverture d’esprit allait également me mener vers des chemins jusqu’alors inexplorés, la recherche esthétique, l’ultra endurance et le partage de cette passion sous d’autres formes.

 

Pour les sportifs au top, ceux du dimanche et pour chacun…
A la culture du résultat brut, je veux mettre un tacle
Je viens parler de performance au sens de spectacle
Je traverse la Manche, visite chez la perfide Albion
Une fois n’est pas coutume, je viens emprunter leur vision
Là où la notion de performance est d’abord celle de représentation
Là où l’essentiel est de voir en soi même la progression
A mes yeux la performance c’est donner le meilleur de soi-même
La mienne est majeure alors je viens mettre un doigt au système
Épingler un dossard rime trop souvent avec aller au donjon
Quand la compétition rime trop avec instinct de domination
Je viens mettre un coup de fouet et apporter mon objection
En termes de nuances d’aigri, je viens claquer mon indignation
Les circonstances ont fait qu’aujourd’hui je me dois plus d’implication
En quelques lignes, de performance je vous offre ma propre version.
L’esprit devra s’employer à lutter contre la peurformance
Cette crainte d’échouer est l’une de nos pires errances
Elle bride l’audace, empêchant d’exprimer qui nous sommes vraiment
De tout tenter et laisse cette frustration , l’un des pires sentiments
Cette peur qui te fait au fond de la gorge ce goût amer de reproches
Garantir une place, pour essayer de ne pas décevoir les proches
Le sport c’est se libérer, être capable s’exprimer son vrai JE
Mais trop souvent l’enjeu prend le pas sur le jeu
Arrêter de se comparer aux autres, seulement à soi-même
Développer une philosophie et sortir son esprit du système
Juste atteindre des montagnes qui te paraissaient inatteignables
Même si le résultat ne suit pas, mets ta performance irréprochable
A tes propres yeux, être fier de ce que tu as pu accomplir
Dépasser tes limites c’est ça que j’appelle vraiment réussir
Tu seras un vrai champion quand tu arriveras à courir 5 bornes
On est pas tous nés et construis pour être des athlètes hors normes
Car être premier est rarement la plus belle de nos victoires
C’est surmonter la difficulté, quand le succès est celui de l’espoir
C’est rester jeune et dynamique malgré le poids des années
C’est réussir à refaire un pas quand ton médecin te disait condamné
C’est vaincre ses doutes et revenir après avoir vécu sa repentance
C’est porter sa croix et retrouver sa route sur le chemin de la résilience
C’est revenir au top après avoir quitté le devant de la scène
C’est avoir rencontré l’addiction et retrouver une vie saine
Bref la performance n’est ni recette ni vérité, à chacun sa formule
A vous de trouver les ingrédients, à chacun sa propre bulle
Mon âme voulait livrer que la performance c’est toujours se battre
J’ai pas la science infuse, je laisse mon mur que vous puissiez débattre.

PERFORMANCE (17/11/2019 + 25/11/2019)

06. L’accueil de mes émotions

De ce mur, presque insensible que je semblais être il y a 6 mois que reste-t-il ? Pas grand-chose

Le mur, cette armure, à voler sous les coups de mon évolution, devenue mon art mûre…

Avec ce texte, je pose simplement le fait que j’accepte d’être un homme, avec tout ce que cela comporte…

Je repense à toutes ces émotions que j’ai ressenties, que j’ai accueillies, que j’ai écoutées, que j’ai acceptées dans mon esprit et dans mon cœur depuis 3 mois.

Pensais-je avant que ces émotions étaient une prison, elles devenaient ma liberté.

Longtemps j’ai été un robot loin de l’écoute de mes émotions
Ces murs invisibles qui ont privé cœur et tête de communication
Parce que la peur avait pris la contrôle et dictait sa loi
Quand c’est la honte qui lui faisait office de bras droit
Et puis quelques secousses anodines ont ébranlé mes peurs.
Quelques frissons et ma plume ont fait office de marteau piqueur
Réveillant des choses enfouies depuis bien longtemps
Sortant de ce long sommeil, mes émotions c’est la belle au bois dormant
La peur devenait de plus en plus vieillissante, qui allait prendre la relève ?
D’autres émotions ouvraient les yeux, d’autres encore en plein rêve
Mais tout allait basculer sous les coups d’un tremblement de terre
Comme si la vie s’arrêtait l’espace d’une seconde, le début d’une nouvelle ère.
Le souffle coupé, le cœur bat la chamade, je découvre ce qu’est la sidération
Comme une météorite qui file et qui s’écrase à l’horizon
C’est ainsi que commença le grand big bang de mes émotions
Par un choc, ça aurait pu être mon Armageddon, j’ai préféré partir arme au guidon
Et c’est d’abord la colère qui va venir pointer à la porte
On va juste discuter sur le palier, mais je vais comprendre qu’elle n’est pas assez forte
Puis qu’elle n’a pas d’intérêt dans ma vie, qu’elle n’a pas sa place
Qu’aujourd’hui c’est une autre espèce qui doit suivre sa trace
La peur allait prendre une apparence plus sombre, celle de la terreur
Mais j’allais atteindre un état de grâce mental pour ne pas permettre cette erreur
Quand la confiance et la sérénité se concentrent, l’esprit devient clair
Un nouveau paysage apparaissait, laissant entrevoir la lumière
La peur joue son dernier rôle, avec celle de perdre un être cher
Puis quitte la scène emboutie par les flots, elle ne fait plus la fière
Mon aversion passée laisse désormais place à l’espoir naissant
Et je dévoile une nouvelle part de moi, à votre grand étonnement
Celle d’un optimisme, celle d’un homme qui peut être de joie
Dans l’acceptation de ses émotions, quand le mental se tient droit
L’homme qui va partager ses doutes passées et vivre l’instant présent
Qui va fissurer son mur intérieur et accepter ses sentiments
Qui va ouvrir son cœur, son âme pour se libérer et vous montrer l’exemple
Quand je décharge mon ventre d’un gros poids, je deviens un ex-ample
Si je suscite le dégoût et la haine dans ce que je peux dévoiler
Peu importe je sais que pour certains je suis le guide d’un ciel étoilé
Que certains compte sur moi comme je compte sur eux
De ces amis devenus famille qui m’aideront à devenir un être heureux
Car oui c’est possible et je suis maintenant certain de cette sensation
De cette fraternité sans égal qui a permis cette libération
Même s’il me reste à découvrir l’Amour, la Passion
Désormais je dis un grand OUI, à l’accueil de mes émotions.

 

L’ACCUEIL DE MES ÉMOTIONS (24.11.2019)

Prêt au combat

Ce week-end ardéchois est intense niveau écriture.

Une réaction car j’ai perdu mon téléphone dans le train la veille et par là même plusieurs textes.

La vie ne sonne-t-elle pas parfois comme un combat de boxe ?

Parce qu’accompagner Marion dans cette aventure, parce que devoir lutter contre les critiques en étant son entraîneur, ce sera aussi un combat pour moi comme ça le sera pour elle, même si bien sûr le sien sera plus grand, mais il sera aussi un combat partagé.

Que mon introspection bien engagée, qu’avoir parlé de mes TCA le mois dernier, de ma face féminine et de mon passé la veille dans les textes « mon elle » et « six mois à vivre », je n’ai plus rien à cacher, de plus rien à me protéger, je suis prêt pour ce combat, pour cette aventure que m’offre la vie.

Elle aussi sera prête au combat pour remonter un jour sur le ring !

Comme si j’anticipais cette lutte qui m’attend, j’ai préparé mon corps
J’ai enchaîné les séances et aujourd’hui je ne me suis jamais senti si fort
Prêt à recevoir les coups, inébranlable, mon corps est devenu un mur
Tes frappes ne m’atteignent pas, comme si j’avais remis mon armure
Forgé dans le sang, la sueur, les larmes, je suis prêt à tout encaisser
Prêt pour un déluge de coups, tu ne me verras plus jamais la tête baissée
Je suis un arbre, j’en ai les racines, le tronc, les branches, l’écorce
Préparé et motivé comme jamais, j’arrive au combat sûr de ma force
Je viens comme un gladiateur, même les lions ont peur d’être dans l’arène
L’échec est interdit, on ne me mate pas, ici c’est le roi qui protège la reine
La vie comme entraîneur et la plume comme sparring
Je suis fort, je suis prêt, je m’apprête à monter sur le ring
J’aime cette pression, j’aime affronter les coups bas
La garde et la tête sont hautes, JE SUIS PRET AU COMBAT

Comme si j’anticipais cette lutte qui m’attend, j’ai préparé mon mental
Je me suis débarrassé de tout ce qui me touchait et pouvait me faire mal
J’ai rassemblé mes forces, fait le ménage et le vide dans mon esprit
Pour le remplir d’émotions puissantes, j’ai pris le contrôle de mes énergies
Comme un lion nourri au yaourt, comme un animal en cage
Vite que la cloche sonne, que je puisse libérer toute ma rage
Je tomberai peut-être sur plus fort, mais crois bien je vais m’accrocher
Si tu veux me mettre au tapis, il faudra plus qu’une série de crochets
Tu pourras peut-être me faire tomber, voir même me mettre knock down
Je me relèverai plus fort, mode souffrance, je rentre dans ma bonne zone
La vie comme entraîneur et la plume comme sparring
Je suis fort, je suis prêt, je m’apprête à monter sur le ring
J’aime cette pression, j’aime affronter les coups bas
La garde et la tête sont hautes, JE SUIS PRET AU COMBAT

Comme si j’anticipais cette lutte qui m’attend, je suis devenu un homme
Prêt à y mettre à tout mon cœur, à frapper de la pointe de mon sternum
J’ai affronté mes vérités, je me suis libéré de mes non-dits et de mes mensonges
Tu me verras mourir les gants sur les poings, tu ne me verras jamais jeter l’éponge
J’ai été mon pire adversaire mais j’ai semé le chaos dans mes doutes
J’ai eu ma revanche et ma belle et moi on va les mettre en déroute
J’ai vaincu mais je reviens, car le combat suit ma route
Aujourd’hui ni rien ni personne ne saura me mettre knock-out
Car je sais pourquoi je vais me battre, cette flamme qui m’illumine
J’ai fois en cet espoir qui bat fort dans mon cœur, qui tape dans ma poitrine
La vie comme entraîneur et la plume comme sparring
Je suis fort, je suis prêt, je m’apprête à monter sur le ring
J’aime cette pression, j’aime affronter les coups bas
La garde et la tête sont hautes, JE SUIS PRET AU COMBAT

PRET AU COMBAT (23.11.2019)

Mon elle

Mélange d’imagination, de provocation et de sensualité.

Après m’être amusé à me travestir pour le week-end début novembre au Mont Ventoux et suite à un texte « J’aimerais trouver », dans lequel je m’interroge sur ce qu’aimerait trouver une femme chez un homme, je vais plus loin en m’ancrant dans une identité féminine.

Ma plume est sans limites alors je m’imagine un jeu de rôles
mon âme s’égare dans les méandres de la folie d’un je drôle
alors je m’imagine et viens ici vous le proposer
voilà qui je serais si j’étais né du sexe opposé
je vais avoir les couilles de les ôter le temps de quelques lignes
une création originale et une dénommée Illiana qui les signe
comme un homme qui se demande s’il est répandu comme complexe
je me laisse aller et lève le voile sur la peau que j’aurais dans l’autre sexe
je viens parler d’une pensée simple qui peut s’avérer devenir complexe
je ferme les yeux pour m’imaginer avoir un fendu en guise de sexe
un garçon troublé, amour des femmes mais las de virilité
homme au quotidien qui ne veut plus l’être dans l’intimité
quand je me vois dans le miroir je ne vois rien de transcendantal
je m’imagine fond de teint, perruque brune en belle trans orientale
quand il pense à elle, mes pensées deviennent frivoles
désertant mon île pour que mon aile puisse prendre son envol
j’y pense souvent mais je repousse sans cesse l’échéance
cette créature rêvée depuis longtemps à qui je n’ose laisser la chance
car elle a peur de ne pas être à la hauteur de se louper
elle rêve d’une complice qui l’aiderait à en faire une poupée
elle a besoin qu’on l’aide à passer ce virage
elle est plutôt laide et a besoin d’un niveau visage
qu’elle laisse lui derrière elle et elle sera toute à toi
un collier pour en faire une chienne aux abois
en laisse pour se détacher de ce que son âme mina
sais être douce et tendre comme une cruelle domina
perverse pour utiliser à souhait son corps soumis et sa bouche tentatrice
et la laisser œuvrer de sa langue qu’on surnomme Dora l’exploratrice
elle saura explorer à souhait tes sources
sans jamais broncher, cette fille a de la ressource
qu’on arrive à une subtile harmonie où les temps de dressage
sauront trouver l’équilibre avec un soupçon de tendresse sage
bien sûr elle a au fond d’elle des envies de s’offrir
à elle, à lui, à elles, à eux, pour sa honte et leur plaisir
mais avant de connaître la douleur elle aimerait connaître la douceur
manifeste toi dans l’heure si tu te sens l’âme d’une douce soeur
sportive, elle cherche l’entraîneuse pour fourbir ses premières armes
à l’avenir peut-être ensemble on montera un duo de charme
imagine la avec un collier et une laisse de chien
en espérant que ça éveille ou réveille tes penchants lesbiens
les bonnes langues disent qu’elle lèche bien
que la gourmande sur son passage ne laisse rien
et si pour l’instant derrière l’écran elle est une obsédée textuelle
elle attend celle qui aura le cran d’en faire un objet sexuel
en robe léopard comme en tenue de tigresse Illiana a l’allure féline
message pour ma future partner in crime, j’ai aussi ma part féminine

 

MON ELLE (22/11/2019)

Six mois à vivre

Et s’il ne me restait que 6 mois ? Qu’est-ce que je changerais ? Qu’est-ce que je ferais ? Pas le temps d’être anxieux, place à l’action.

Qui serais-je s’il n’y avait pas de demain ? Qui serais-je s’il n’y avait plus de limites ? Si je profitais pleinement des 86400 secondes dont me crédite la vie chaque matin.

 

Le réveil sonne, j’ouvre les yeux et sur le tel, j’ai le message d’un dénommé Satan
Il m’écrit « il te reste plus que 6 mois à vivre et après ça je t’attends »
Plus le temps de penser, je décide de me lever en catastrophe
La musique va s’arrêter bientôt, il faut vivre à fond chaque strophe
Un choc du tonnerre, dans ma tête il règne une odeur de foudre
Je prends toute mon âme et un stylo pour faire parler la poudre
Je pense juste un instant, que faire puisqu’il me reste que 6 mois à vivre
On va tout faire péter, autant les vivre en tant qu’homme libre
Demain je n’irai pas au boulot, fini sport inspiration, l’inspiration sort
Fini d’être enfermé, je veux vivre mes derniers mois dehors
Je prends un temps de pause juste pour clôturer mon introspection
Je vais à l’essentiel de ce qui me restait à avoir en inspection
Je me suis vendu mais je suis toujours resté incorruptible
J’ai été un tueur, sniper qui a pris mon propre cœur pour cible
On niera pas avoir joué la carte tapin, savourer la vie comme une tarte tatin
Quitte à s’en gaver le ventre, peu importe 6 mois et ça parle sapin
Maintenant que je connais le terminus de ma route et mon destin
Je vais faire maintenant tout ce que j’ai toujours remis au lendemain
Je pourrais peut-être commencer par dire je t’aime à mes parents
Des mots si simples, les sortir c’est si dur, mais comme la vie ça s’apprend
Aller voir tous mes amis, tous ceux qui me sont chers,
Leur dire qu’ils sont formidables, ce type de gens hors pair
M’autoriser à leur dire ce que j’imagine pour eux, ce qui est à venir
Comme un medium, vous dire ce que je vois pour vous à l’avenir
Intuition prophétique, on me verra comme un illuminé
J’ai tout fait sauter pour vous offrir mon cœur ainsi déminé
J’irai finaliser mon livre, vous proposer tous mes recettes
De l’homme, du sportif, de l’entraîneur et du poète
Partager ma philosophie, ma vision de l’accompagnement
La méthode est simple, je crois que la vie est le meilleur entraînement
Evoquer toutes mes expériences, même celles dont je suis le moins fier
Développer tout le chemin qui fait je suis aujourd’hui meilleur qu’hier
Ceux qui souhaitent on pourra échanger au tour d’une bonne bière
On m’a qu’il n’y pas de contrôle sur la route de la mise en bière
Après avoir libéré mon âme, j’irai libérer mon corps
Me donner à fond, vivre intensément ses derniers moments de sport
Aller boxer dans un combat pour la vie, escalader les montagnes
Les cols qu’il me reste à gravir, dans un dernier élan de hargne
Hisser ma grande carcasse au sommet des plus hautes chaînes
Au sommet de l’Aconcagua ou du Kilimandjaro, hurler libérer mes peines
Me rapprocher du monde que je m’apprête à rejoindre et le tutoyer
Montrer que je reste un molosse qui n’a pas fini d’aboyer
Redescendre sur la terre ferme, aller faire un tour dans les fjords
Plonger dans les eaux glacées, derniers frissons où la seule tête déborde
Aller planer dans le ciel et piloter un hélicoptère,
Dernier saut en parachute, descendre et s’envoyer en l’air,
A ce propos, un dernier détour sur les routes du plaisir
Aller découvrir l’amour et vivre ce qu’il me reste de désir
Explorer tout ce qui est interdit, assouvir tous mes fantasmes
Plus de retenue, vivre chaque seconde comme un orgasme
Sans limite, aller encore plus loin dans la débauche
Un peu plus haut dans ce texte j’en avais déjà fait l’ébauche
Le temps a passé il va être temps de rejoindre Lucifer
Qu’il vienne me chercher, ça je ne vais pas me laisser faire
Le créateur m’appelle a ses côtés, je vais attendre le jugement du purgatoire
J’ai bien vécu, alors peu importe que j’aille au paradis, en enfer, qu’on oublie ma mémoire
Dans la vraie vie, on ne saura jamais quand nous prendra le temps
Je rappellerai juste une philosophie oubliée, de nos sages d’antan
Apprends comment si tu devais vivre mille ans
Mais vis comme si tu devais mourir maintenant

 

SIX MOIS A VIVRE (22.11.2019)

Pensées nocturnes

Intensité…
Le regards des autres, celui duquel on a tant de mal à se détacher.
Que vont penser les autres ?
Je vais les décevoir, les blesser ?
Alors on s’empêche d’être soi même, de vivre sa vie
On s’enferme dans une vie qui n’est pas la notre, sans grandeurs, sans risques, on existe juste et on oublie de vivre.
Dans mon ouverture au monde, je constate ce scénario qui se répète, plus souvent qu’on ne penserait.
Savoir aller au delà des apparences
Savoir lire ce que le cœur braille
Savoir écouter les silences
Savoir déchiffrer les messages codés
Je me posais la question de ma place sur cette terre, mais chaque jour je comprends mieux.
J’ai des étapes à passer, des tabous à briser, je dois le faire pour moi d’abord, pour pouvoir l’offrir aux autres.
Wahoo que les gens peuvent souffrir,
Tant de choses se cachent derrière un soupir,
Tant de choses dissimulées sous des rires.
Chacun a la chance d’offrir un sourire.
#beyourself #reveletoi

 

 

Pensées nocturnes (15.11.2019)

Pensées nocturnes

Intensité…
Le regards des autres, celui duquel on a tant de mal à se détacher.
Que vont penser les autres ?
Je vais les décevoir, les blesser ?
Alors on s’empêche d’être soi même, de vivre sa vie
On s’enferme dans une vie qui n’est pas la notre, sans grandeurs, sans risques, on existe juste et on oublie de vivre.
Dans mon ouverture au monde, je constate ce scénario qui se répète, plus souvent qu’on ne penserait.
Savoir aller au delà des apparences
Savoir lire ce que le cœur braille
Savoir écouter les silences
Savoir déchiffrer les messages codés
Je me posais la question de ma place sur cette terre, mais chaque jour je comprends mieux.
J’ai des étapes à passer, des tabous à briser, je dois le faire pour moi d’abord, pour pouvoir l’offrir aux autres.
Wahoo que les gens peuvent souffrir,
Tant de choses se cachent derrière un soupir,
Tant de choses dissimulées sous des rires.
Chacun a la chance d’offrir un sourire.
#beyourself #reveletoi

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